Par Marcelle Apévi
La sortie des élèves du lycée Dzrékpo le 04 décembre dernier, dans la préfecture de Vo pour réclamer leurs professeurs, et l’intervention de l’armée barbare s’est soldées par 7 blessés dont 2 enfants évacués au centre hospitalier universitaire de Lomé et un au coma.
Ce mercredi 07 décembre à Lomé, les rues ont appartenu aux élèves
Les cours des jours de grève sont considérés comme faits. C’est cette position légitime des enseignants grévistes qui suscite la descente massive des élèves dans les rues du pays, certains délogeant d’autres, pour protester et réclamer la reprise desdits cours considérés comme fait. Cette décision des enseignants s’expliquent par la ponction que le gouvernement a fait sur les salaires des enseignants qui ont observé ces mouvements de grève.
Au lieu de poser clairement le problème, le RPT/UNIR/UFC fait du dilatoire et infiltre les rangs des syndicats pour les diviser et démobiliser. Si cette stratégie irresponsable du gouvernement parvient à attraper et piocher des pions dans les rangs des enseignants, elle est loin de mettre fin à cette lutte qui sacrifie l’avenir des enfants sur l’autel de la mauvaise foi des autorités qui préfèrent donner un repas chaud par jour aux élèves qui n’ont pas d’enseignants, ni d’infrastructures dignes par endroit.
Et dire que Faure Gnassingbé et ses amis sont dans un mandat dit social
Depuis le début de la rentrée scolaire, les enseignants ne perdent rien à multiplier les grèves pour amener le gouvernement à revoir sa copie. Selon nos informations, suite à la descente des élèves dans les rues, le gouvernement serait en train de miroiter une rencontre avec la coordination de ces syndicats d’enseignants chapeautée par Atchou Atcha.
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