« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait une apparence de démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et le divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude » – Aldous Huxley
Dans les sociétés modernes, la démocratie a remplacé la tyrannie. Quand bien même ce n’est pas un système parfait, il donne au moins à tout citoyen, quelle que soit sa condition, le droit d’élire librement ses représentants pour une durée déterminée et de les sanctionner lorsqu’ils n’apportent pas de solutions à ses problèmes.
C’est dans cet esprit qu’Abraham Lincoln disait que « la démocratie c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C’est la norme d’ailleurs dans tous les Etats qui se veulent démocratiques et civilisés.
La démocratie n’a de sens que s’il y a alternance au sommet de l’Etat qui elle-même est un facteur déterminant pour le développement des jeunes nations d’Afrique. « Le principe de l’alternance politique, avant d’être une valeur démocratique, est surtout une exigence de droit naturel. Précisément parce que les gouvernants sont à notre service, il est légitime de les remplacer quand nous estimons qu’ils ne remplissent plus leur mission ou qu’ils ont atteint une limite qui ne leur permet ou ne leur permettrait plus de bien remplir cette mission », rappelle le clergé catholique dans sa lettre pastorale.
Il est certain qu’un pays où il n’y a pas d’alternance ne peut jamais aller de l’avant. Un président qui cumule mandat sur mandat n’est jamais à l’écoute de son peuple et n’en fait qu’à sa guise puisqu’il est sûr d’être réélu d’une part grâce aux fraudes électorales massives sans compter d’autre part de gigantesques pillages et détournements en toute impunité puisque toute la nation devient sa propriété privée.
C’est malheureusement la situation dans laquelle se trouve le Togo, un pays pris en otage par une minorité et qui retarde sa marche en avant. Depuis 50 années, c’est une seule famille qui règne sans discontinu et confond royalement république et royauté. Mal gouvernance chronique, corruption, népotisme, pillages des richesses nationales, détournements des deniers publics, etc. sont la marque du pays aujourd’hui. Il suffit d’observer le train de vie sultanesque de nos gouvernants pour s’en rendre compte. Comme l’admettait Faure Gnassingbé lui-même, une minorité s’est emparée des richesses du pays. Conséquence, le pays végète dans une grande misère et pauvreté, et cela fait des décennies que cette situation dure. Pendant que la minorité vit dans une abondance insolente en s’affranchissant des règles établies, la grande majorité des Togolais vit un véritable enfer.
La situation n’est pas près de changer puisque ceux qui sont au pouvoir ne manifestent aucune volonté de changer la donne. Les questions de réformes constitutionnelles et institutionnelles, de décentralisation, de consolidation de la démocratie, de gouvernance et d’Etat de droit sont reléguées aux oubliettes. Les gouvernants ont transformé la République en un royaume dont la seule ambition est l’accumulation des richesses au détriment de l’Etat et du plus grand nombre.
Le Togo est notre propriété collective. Il ne saurait être l’apanage d’un clan, d’une famille. Il est temps qu’on mette fin à ce régime autoritaire qui n’a que trop duré.
La direction générale de la société nouvelle des phosphates du Togo (Snpt) à Kpémé a connu aux premières heures de ce mercredi, un mouvement de débrayage des travailleurs de cette société. Les employés ont décidé de se faire entendre par leur direction générale et réclamer la satisfaction et la mise en œuvre de leurs revendications posées sur la table depuis 2012. Ils ont observé ce mercredi, devant les locaux de la direction générale, une cessation de travail au sein des trois (3) principales unités de production basées à Kpomé, Hahotoé et Dagbati.
Venus de toutes les unités de production, ces employeurs entendent par ce mouvement de débrayage, exiger l’aboutissement de leurs légitimes revendications énumérées en huit (8) points.
« Nous demandons à nos employeurs de satisfaire nos revendications à savoir le respect des minima conventionnels, les primes de production et de rendement, la gestion des œuvres sociales, le reclassement du personnel, les dispositifs de protection individuelle, les visites médicales, la révision des primes de transport et de logement et la gratification de l’année 2015 », résume Satibou Issao, président des délégués de Kpémé.
Cette grève qui intervient après celle des 9,10 et 11 août derniers, est la conséquence du refus de la direction générale de mettre en œuvre la plateforme de revendications introduite par les travailleurs de la Snpt en 2012. Des revendications qui n’ont pas reçu de suite favorable de la part de leur direction.
C’est depuis le 29 novembre 2012 que les travailleurs de la Snpt affirment avoir déposé une plateforme revendicative auprès de leur employeur pour demander l’amélioration de leurs conditions de travail au sein de l’entreprise. En 2013, après une rencontre avec le ministre des mines et en 2014 avec l’ex-Premier ministre, des engagements ont été pris par l’employeur, le ministre de tutelle et la Primature pour trouver des solutions à leurs revendications. Mais à ce jour, les travailleurs de la Snpt affirment ne rien voir se pointer à l’horizon.
« Nous avions rencontré le ministre des mines pour essayer de régler le problème. A cette séance, il a pris un engagement qui n’a jamais été respecté. Un an plus tard, on s’est encore retrouvé à la Primature et là bas aussi des engagements ont été pris par les autorités. L’employeur à chaque fois qu’on se retrouve à la table de négociation, nous demande de patienter et de lui donner le temps de régler nos problèmes », affirme le président qui précise qu’« à l’heure où nous vous parlons notre plateforme n’a pas trouvé de solutions ».
Face à ce constat, ces employés sont décidés à faire aboutir leurs revendications par tous les moyens. « Si nous ne trouvons pas de satisfaction après les deux jours de grève, nous allons reprendre notre mouvement », ont-ils prévenu.
Confiants de l’issue favorable qui sera réservée par la direction générale de la Snpt à leur revendication, les grévistes se disent ouverts au dialogue et aux négociations. « A l’heure actuelle même, si on nous appelle, nous sommes disposés à rester sur la table des négociations. Nous sommes ouverts au dialogue », promettent-ils.
Le mot d’ordre de grève prend effet jusqu’à ce jeudi.
Selon une étude du ministère de l’Economie et des finances menée auprès de 200 entreprises, celles-ci font face à des contraintes qui limitent leur productivité, notamment la faiblesse des emprunts bancaires dans leur financement.
La Direction de l’économie a organisé ce jeudi à Lomé un symposium sur la contribution des banques aux financements des entreprises privées. Cadres de banques, opérateurs économiques et représentants des institutions de la République ont engagé des discussions sincères sur ce sujet afin de pouvoir tracer des voies pour sortir de l’ornière.
Selon Edem Kétoglo Anumu, chef division prévision au sein du ministère organisateur, les études à la direction de l’économie ont montré qu’un taux de croissance de 10% du Produit intérieur brut (PIB) réel par an est possible mais il est conditionné par une augmentation massive de l’investissement privé.
« C’est la prise en compte du volet privé qui nous a poussés à organiser ce symposium. Au cours des discussions, les entreprises privées et les banques doivent dire comment elles voient chacune de son côté le problème. La banque centrale aussi nous dira ce qu’elle fait pour que le système financier dans son ensemble puisse accompagner le secteur privé tout en préservant la stabilité du système dans son ensemble », a-t-il ajouté.
A l’issue des travaux de ce symposium, des recommandations seront formulées à l’endroit de chaque acteur, notamment les banques et les entreprises privées.
Les derniers comptes nationaux définitifs (2012) rendus publics le 7 juillet dernier, révèlent un taux de croissance de 6,5% du Produit intérieur brut (PIB) par rapport à l’année 2011 où ce taux était de 6,4%. Cette croissance est tirée par le secteur tertiaire qui demeure le premier secteur de contribution à la richesse nationale avec une croissance plus forte et un poids de 46,9% dans le PIB réel.
« Mieux vaut échouer avec honneur que de réussir par fraude » – Sophocle
Les Gabonais se rendent aux urnes le samedi 27 août pour élire un nouveau président. Peuvent-ils espérer une alternance politique dans un pays où la seule famille Bongo, le père et le fils régentent le pouvoir depuis 50 ans ? Avec le ralliement des deux poids lourds de la vie politique gabonaise à la candidature de Jean Ping, les populations commencent à croire à un vent de changement dans le pays.
Mais au Gabon, comme dans la plupart des pays sur le continent, les élections se suivent et se ressemblent. La fraude électorale y étant la chose la mieux partagée, le scrutin du 27 août, visiblement, ne va pas déroger à la règle. Comme le disait Bongo père, « on n’organise pas les élections pour les perdre ». Le fils est décidé à bien appliquer ce précepte.
Falsification des procès-verbaux, création des listes d’électeurs fictifs, trucage des urnes, proclamation des résultats tronqués, etc. les techniques de braquage électoral ne manquent pas au Gabon. Un pays bien rompu au hold-up électoral. « Le recours à la fraude électorale, qu’il s’agisse de PV trafiqués, qu’il s’agisse de listes électorales bidons et le recours à l’achat de votes, appartiennent au patrimoine génétique politique de ce pays, le Gabon », dira Vincent Hugueux.
La fiabilité du fichier électoral de la présidentielle du 27 août est fortement contestée par l’opposition et les organisations de la société civile parlent de gonflement artificiel de la liste électorale. Il y aurait plus d’électeurs que d’habitants au Gabon. L’économiste et bloggueur gabonais Mays Mouissi a comparé le fichier électoral de la présidentielle du 27 août et le recensement général de 2013. Selon lui, 59 localités comptent plus d’électeurs inscrits sur la liste électorale que d’habitants. Il donne l’exemple de la ville de Ndzomoé, dans la province de l’Estuaire au Gabon, où le nombre d’électeurs inscrits est 22 fois supérieur à la population officielle.
Les opposants s’insurgent aussi contre le fait que des instructions aient été données aux hommes en tenue pour réserver leurs votes à Ali Bongo. Ils mettent également en doute l’impartialité des institutions en charge d’organiser le scrutin, notamment la Commission électorale nationale autonome et surtout la patronne de la Cour Constitutionnelle dont il est notoirement connu des liens de famille avec le candidat Ali Bongo.
Les mêmes pratiques ont court au Togo et permettent à la même famille, les Gnassingbé, de remporter toutes les élections organisées depuis une cinquantaine d’années comme d’ailleurs au Gabon. Deux pays qui se ressemblent fortement sur bien de plans. Le Gabon et le Togo sont dirigés par une seule famille depuis un demi-siècle, sans aucune possibilité d’ouverture démocratique. Ces deux pays sont régis par le statu quo politique et institutionnel : le mandat présidentiel n’est pas limité, ou plutôt, le verrou de la limitation du mandat a été sauté, ouvrant ainsi la voie aux familles présidentielles de régner à vie sur ces pays. De plus, le mode de scrutin est à un seul tour.
Curieusement, au Gabon comme au Togo, Ali Bongo et Faure Gnassingbé sont hostiles aux réformes politiques devant permettre d’engager ces pays sur la voie de la démocratie.
Après l’inhumation du jeune TASSOH LIBALA PAUL fauché accidentellement par un accident de route à Atakpamé, la famille des arbitres du Togo est encore endeuillée par le décès de l’ancien arbitre assistant international, ELO Kokou décédé hier matin au CHU Sylvanus OLYMPIO à la suite d’un grave accident de circulation internevu à tsévié.
Il fut rapidement évacué au service de réanimation du CHU – Sylvanus Olympio où il rendit l’âme.
Dans un communiqué rendu public, Yark Damehane explique qu’il s’agit d’une opération de prévention sécuritaire qui s’inscrit dans le contexte de la lutte contre la montée de la criminalité, de l’insécurité et des menaces terroristes dans le monde.
L’opération a été menée sur réquisition du procureur de la République près le tribunal de première instance de Lomé.
Les personnes interpellées ont été conduites au fichier central de la gendarmerie nationale pour identification pour des raisons liées à l’investigation de la police judiciaire. Elles seront présentées à la justice pour des compléments d’enquête approfondie. De même que le matériel saisi.
Samedi 27 Août 2016 – Le sélectionneur des Eperviers du Togo, Claude Le Roy, espère que les Epervier du Togo fassent le 04 septembre à Lomé un bon match contre le Djibouti Search Djibouti et espérer l’issue du second match Tunisie-Liberia dans le groupe A.
En faisant connaitre hier vendredi ses attentes pour cet ultime match des Eperviers et dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017, Claude Le Roy Search Claude Le Roy n’a pas trop misé sur la qualification du Togo.
A ce propos, il laisse entendre que « Nos chances sont très minces d’obtenir une qualification pour la phase finale de la CAN 2017 Search CAN 2017 » cependant il nourrit l’espoir que le Togo batte le Djibouti Search Djibouti et qu’au même moment la Tunisie et le Liberia fassent un match nul.
En ce qui concerne le choix des 23 joueurs convoqués pour jouer contre le Djibouti, Le Roy a justifié qu’il s’agit d’une « une question exclusive de choix sportif ».
En pensant déjà à la CAN 2019 prévue au Cameroun, l’entraineur des Eperviers du Togo Search Eperviers du Togo pense que la sélection nationale doit pouvoir disputer les matches amicaux à venir.
Ajoutons qu’en vue de redynamiser le football togolais, le directeur technique national, Oncle Sam Elitsa a adressé une lettre aux entraîneurs locaux et a rappelé « quelques points cardinaux » avant la reprise des matchs des première et deuxième divisions (D1 et D2).
Mensah, Lomé
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Au terme des différentes prestations au soir du samedi 27 août au palais des Congrès à Lomé, Balbina Kokoè Mawubédzro (numéro 8) a été préférée par le jury aux 19 autres candidates qui qui se sont présentées au concours.
L’élue de la 22ème édition du concours Miss Togo est âgée de 20 ans et est en deuxième année de journalisme. Elle succède à Mlle Gaëlle Akou Yayra Adzoh.
Balbina Kokoè Mawubédzro d’Almeida a respectivement pour première et deuxième dauphines Brenda Kokoè Eyram Kankoue-Aho (numéro 12) et Ella Fortunée Stéphanie Blandeye (numéro 6).
Miss Togo est un concours de beauté féminine destiné aux jeunes femmes togolaises qui a été créé en 1994. Au fil des ans le Comité d’organisation s’efforce pour maintenir l’organisation de cet évènement. Pour la 22e édition, notons que les 20 candidates qui ont participé à la finale ont été sélectionnées après un casting.
Mensah, Lomé
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Au Togo, le « difficile » et peut-être stupide rattachement des Cadastres à l’Office Togolais des Recettes ( OTR ); l’Opposition togolaise tournée en bourrique sur la question des réformes politiques par Faure Gnassingbé et sa bande du RPT – « pUNIR »; et les agitations de président Tchadien Idriss Déby Itno contre le Franc CFA, composent le « No Comment » No.3
No Comment. No. 3
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La rubrique « No comment » de 27avril.com met en exergue le travail des dessinateurs de Donisen Donald Production, qui caricaturent à merveille les évènements qui marquent la vie politique, économique, sociale et sportive au Togo et ailleurs dans le monde. Les caricatures reprises sont celles produites pour le grand journal privé « Liberté », l’un de trois ou quatre journaux privés les plus fiables au Togo.
Source : 27avril.com + Caricatures : Donisen Donald / Liberté
La candidate n°8, Balbina Kokoè Mawubedzro d’Almeida vient de succéder à Gaëlle Yayra Adjoh. Elle a été élue ce dimanche à 0 heure 18 minutes en tant que Miss Togo 2016 à la fin d’une soirée longue de trois (3) heures d’horloge.
Etudiante en 2ème année de journalisme, Mlle d’Almeida, 1,82 mètres contre 71 kg, est âgée de 20 ans.
La 22ème reine de la beauté togolaise a pour première dauphine, Eyram Brenda Kankoué-Aho et pour seconde dauphine, Stéphanie Fortunée Ella Blandéyé.
Après trois (3) premières épreuves, à savoir l’interview préparée et les sorties en maillot de bain et en tenue de ville, de vingt (20) candidates au départ, il n’en restait plus que dix (10) qui ont pris part à l’épreuve fatidique de l’interview dont les questions aux candidates ont porté sur l’environnement.
La nouvelle Miss Togo, Balbina Kokoè Mawubedzro d’Almeida, successeur de la 21ème Miss, a un mandat d’un an.
A Dapaong Toaga, après un verdict rendu par la justice en sa faveur, la famille Djigbani a vu la demeure brûler par le camp adverse. Au moins une personne morte complètement calcinée.
L’opposition gabonaise réussira-t-elle à obtenir l’alternance tant souhaitée par le peuple gabonais? Nous serons ce samedi en direct avec nos correspondants depuis Libreville.
2- Togo: Débat sur les réformes
10 ans après la signature de l’APG, Accord Politique Global les réformes sont à l’épreuve d’une absence de consensus : dilatoire ou réalité?
Sur le terrain, l’adoption des réformes semble plongée dans une impasse voulue.
La diaspora togolaise est-elle indifférente face à cette situation politique délétère?
La mobilisation de la diaspora est elle une chimère?
Invités :
1- M. Patrick Messi Eyene, journaliste indépendant en direct depuis Libreville;
2- M. Pierre Sewa Adjete, Président de l’Alliance Togolaise Intertionale, depuis Canada;
3- M. Samari Tchadjobo; membre influent de la Diaspora Togolaise.
4- M. Koffi Nyazozo, Juriste, Chargé à la communication de GFSA basé en Suisse;
5- Doyen Godwin Tete, Ecrivain et membre influent de la Diaspora Togolaise.
Audios :
Part 1
Part 2
C’était au micro de Sylvain Amos avec la collaboration de Sena Afeto, Siméon Atchakpa, Juliette Mawuli et Estebate Gagnon
Pour nous suivre en direct tous les samedi de 18 h (GMT/TU) à 20 h ((GMT/TU) cliquez sur ce lien:
Dimanche 28 Août 2016 – Des points d’arrêt aux bords des routes à Lomé Search Lomé sont souvent méconnus ou bafoués par certains automobilistes qui obstruent les voies et par conséquent bloquent momentanément le passage à d’autres engins.
Comme constaté à Agbalépédo à Lomé, parmi des automobilistes et cyclistes venus partager des pots de calebasse de la boisson locale « Tchoukoutou », certains ont préféré garer leurs engins à deux roues à une place qui ne leur pas réservée..
Notre constat qui n’est pas une surprise pour des personnes aux alentours de la revendeuse a surpris le conducteur d’un taxi qui a klaxonné en vain pour que les propriétaires des deux engins viennent libérer l’espace « Arrêt Taxis », le temps qu’il décharge les bagages de ses clients.
Ce constat loin d’être un cas isolé, est un phonème qui se répète souvent sur plusieurs routes dans la capitale. En circulation, si ce ne sont pas des conducteurs de moto taxis, lesquels son appelés « Zemidjan » qui entravent la circulation par des arrêts instantanés, d’autres fois c’est des conducteurs de taxis eux-mêmes qui s’arrêtent sur la route pour prendre de passagers.
En vue de prévenir des embouteillages lors des heures de pointe sur les routes et rendre la circulation beaucoup plus fluide, il serait salutaire que les usagers de la route reconsidèrent le respect du code de la route et des panneaux de signalisation. Au même moment les agents de la prévention routière et ceux de la police qui font déjà un noble travail pour réguler la circulation puissent aider des conducteurs a mieux stationner et ce pour leur propre sécurité mais aussi celle des autres personnes.
Mensah, Lomé
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« Il n’y a qu’une morale : vaincre tous les obstacles qui nous empêchent de nous surpasser » – Louis Pauwels
Les rideaux sont tombés sur les Olympiades 2016 dimanche à Rio au Brésil. Pendant deux semaines, les meilleurs athlètes au monde se sont rivalisés pour tenter d’obtenir le maximum de Saint Graal.
A l’heure du bilan où chaque pays décompte le nombre de médailles engrangées, la moisson est squelettique, comme à l’accoutumée pour les Africains. Avec 45 sportifs placés sur le podium, le continent africain, avec ses 1 milliard 150 millions d’habitants, reste très loin derrière les Etats-Unis (121 médailles), la Grande Bretagne (67), la Chine (70) et la Russie (56). Le continent reste tributaire du Kenya (13) et l’Ethiopie (8) qui ont remporté près de la moitié des médailles.
Les Africains ne sont pas moins physiques ni moins intelligents que les autres nations, mais pourquoi nos ambassadeurs bien que donnant le meilleur d’eux-mêmes, reviennent avec si peu de médailles ? La question taraude les esprits à chaque Olympiade. Hormis les pays comme le Kenya, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud et les maghrébins qui sauvent la face du continent, presque tous les autres reviennent « toujours fanny », comme le disent les Ivoiriens, c’est-à-dire vierges de toute médaille. Pas la moindre breloque argentée, dorée ou bronzée à passer autour du cou des athlètes. Nombre de nations africaines ont fait leur l’assertion fataliste selon laquelle « l’essentiel est de participer ».
Ce n’est cependant pas l’état d’esprit des grandes puissances qui font des JO leur objectif suprême et y participent chaque quatre ans pour récolter le maximum de médailles. « La hiérarchie des nations rappelle tous les quatre ans que le classement des médailles doit fort peu au hasard. Il doit peu à la chance et beaucoup à la géopolitique et à l’économie. Chine et Etats-Unis se livrent une bataille féroce. Les puissances économiques moyennes récupèrent, elles aussi, leur part du gâteau: France, Grande-Bretagne, Corée du Sud, Russie, Italie sont toujours bien placées. L’Afrique est loin derrière. De plus en plus loin. Les médailles africaines sont bien plus le fruit de qualités individuelles que d’une politique sportive ambitieuse», rappelle le journaliste et écrivain Pierre Cherruau.
Le manque de vision et de politique sportive des dirigeants africains est le principal handicap des athlètes. Les fédérations sportives dans nos pays n’existent que de nom et sont souvent minées par des querelles de chiffonniers. Les structures sont inexistantes. Les sportifs abandonnés à eux-mêmes, se décarcassent à courir pieds nus et ne trouvent même pas de bouteille d’eau pour étancher leur soif lors des entrainements.
En 2008, le Franco-togolais Benjamin Boukpéti était devenu un héros national quand il avait remporté la médaille de bronze au canoë-kayak. Jamais il ne réaliserait une telle performance s’il avait vécu au Togo. « Lorsque, croyant que le Togo était un pays, Benjamin, le pauvre, a voulu par la suite y fonder ses espoirs, nous avons tous vu ce qu’il a récolté comme résultat : une totale déception et une baisse du niveau de sa carrière », rappelle si bien le compatriote David Kpelly.
Dans ces conditions, la plupart préfèrent les athlètes filer à l’anglaise ou carrément changer de nationalité et courir sous les couleurs des pays développés où ils ont une chance de monter sur le podium. Dans ce registre, l’Afrique bat le record mondial de médailles aux JO.
« Tout est permis en faveur de sa propre cause, même la mauvaise foi » – Henri-Frédéric Amiel
Depuis un temps, la société de téléphonie mobile Moov Togo a mené une offensive technologique fulgurante en offrant des services innovants et en proposant des offres attractives pour être plus proche de ses abonnés. C’est ainsi que le 8 août 2016, l’opérateur a mis en service le haut débit 3,75G avec des débits pouvant atteindre les 42 mégabits/seconde, coiffant au poteau son concurrent direct, Togocellulaire.
Bien que le lancement du 3G+ de Moov ne soit pas une surprise, l’annonce a fait l’effet d’une bombe au sein de l’opérateur concurrent qui ne sait où donner de la tête. Concurrence oblige, Togocel s’est lancée dans une opération séduction en proposant des offres promotionnelles tous azimuts et en offrant des bonus gracieusement aux abonnés. Dans la foulée, l’opérateur annonce de nouvelles extensions de son réseau et de nouvelles offres aux consommateurs.
Cette concurrence farouche entre les deux opérateurs qui se partagent le marché du mobile au Togo, a été bénéfique pour les abonnés. Cependant, les Togolais adorant la gratuité, la conséquence directe de ces offres promotionnelles de Togocel ont fait saturer son réseau, rendant la connexion Internet difficile.
Toutefois, beaucoup ont déploré le fait que Togocel ait la possibilité de vendre plus de forfait à prix réduits, mais a préféré tricher et spolier les Togolais pendant plusieurs années. Le Togo est le seul pays où les produits et services de télécommunications sont les plus coûteux au monde. Malheureusement, rien n’est fait pour faire baisser les prix et améliorer la qualité des services.
L’espoir d’un troisième opérateur mobile censé entrainer la baisse des tarifs et le doublement du taux de pénétration, a été définitivement enterré. La ministre des Postes et de l’Economie numérique Cina Lawson qui avait annoncé à maintes reprises l’arrivée d’un troisième opérateur mobile, afin de faire baisser le prix des communications téléphoniques et accroître la qualité du service offert aux consommateurs. « L’installation d’un troisième opérateur permettra d’améliorer la concurrence. En plus, avec un troisième opérateur, les deux autres opérateurs déjà sur le terrain vont devoir se battre encore plus, car le nouvel opérateur cherchera à proposer des prix très attractifs », disait-elle.
Mais contre toute attente, la ministre a cru devoir suspendre la vente de la 3è licence de téléphonie mobile sous le fallacieux prétexte que le marché togolais n’est pas attractif. « Y a-t-il de l’intérêt à faire venir de nouveaux investisseurs dans un marché de 7millions d’habitants avec un taux de pénétration de plus de 60% ? », s’était interrogée Cina Lawson fin juillet.
Pourtant, en 2008, le gouvernement avait accordé la licence à la société mauricienne Winley Holdings Limited à « exploiter le réseau de télécommunications ouvert au public de téléphonie mobile aux normes GSM, DCS et UMTS avec accès direct à l’international ». Mais cette société n’a jamais opéré. De même, en 2009, un protocole d’accord avait été signé entre Faure Gnassingbé et Didier Lombard, patron de France Télécom (maison mère d’Orange), assurant à celle-ci l’exclusivité des négociations pour une licence globale 3G (fixe-mobile-Internet). Mais l’Orange ne s’est jamais installée au Togo.
Aujourd’hui, il est plus que nécessaire d’autoriser un 3è opérateur mobile pour favoriser compétitivité et renforcer la concurrence dans le secteur des télécommunications.
Quand l’INAM fait des aigris. Une entreprise gérée « dans les règles de l’art », mais qui abandonne ses abonnés arnaqués
Selon la directrice de l’Institut national de l’assurance maladie (INAM), « l’un des projets les plus innovants que le gouvernement a mis en place ces dernières années est sans nul doute l’assurance maladie obligatoire ». Mais lorsque les responsables de cette institution ne disposent pas de mesures coercitives pour faire rentrer toutes les structures médicales affiliées à l’INAM dans les rangs, on est obligé de concéder la frustration aux abonnés qui sont victimes de double facturation, mais ne trouvent pas de répondant lorsqu’ils s’adressent à l’institut.
D’aucuns diront qu’il n’existe pas de structure sans faille. En matière de couverture de la maladie, il y a des failles qui n’ont pas leur raison d’être. Dans une interview accordée par la directrice de l’INAM, Mme Myriam Dossou, celle-ci affirmait : « Les parties prenantes que sont l’Etat employeur, les assurés et les prestataires ont joué un rôle capital, voire déterminant dans le succès de l’INAM.
Avec l’avènement de l’assurance maladie, les prestataires, malgré les changements intervenus dans leur système de prise en charge des patients, se sont progressivement approprié les outils et les règles de délivrance de soins de l’INAM. Ils ont accepté accompagner l’INAM dans ses différents chantiers, notamment les révisions périodiques de la liste des médicaments ». C’est probablement l’ensemble des parties qui a permis à l’INAM d’être nominé parmi les 100 entreprises les plus dynamiques du Togo. Soit, mais que se passe-t-il lorsque des prestataires surfacturent les produits et font endosser les frais exclusivement par les assurés ?
Etant donné que l’initiative de mettre à contribution les fonctionnaires vient de l’Etat à travers l’INAM, il revient à celui-ci, en cas de problème, de prendre la défense des assurés. Mais apparemment ce n’est pas encore le cas, malgré le temps qui passe.
Dans la banlieue de la capitale, plus précisément à Adetikope, l’hôpital JIRE s’illustre dans la surfacturation des patients assurés. D’aucuns diront que les sommes en cause ne sont pas colossales, mais ne dit-on pas que la somme des nombres négligeables n’est plus négligeable ?
Pour les besoins de la cause, nous faisons l’omerta sur le nom du patient, mais il n’en sera pas de même des agents des soins. Le 11 juillet passé, un patient a été obligé de subir des analyses de NFS, Selles KOP, Urée-Glycémie-Créatinine, de TPHA-VDRL et de GE-DP. Selon la facture, le montant à payer par l’INAM est de 7.040 FCFA et la part de l’assuré, 1.760 FCFA. Le nom du prescripteur est Naneh Sénam. Après que la fiche devant atterrir sur la table de l’INAM a été arrachée, les souches ont subi des surcharges. C’est ainsi que 500, 100, 1000 et 100 FCFA ont été ajoutés aux frais d’analyses, ce qui porte le total dû par l’assuré à 3.760 FCFA. Si c’était l’unique facture, on penserait à une erreur.
Sur une autre facture datant du même jour, le patient a subi deux analyses, NFS et GE, et au lieu de 680 FCFA contre 2.720 pour l’INAM, l’assuré a vu sa facture surchargée et se retrouve avec 1.460 FCFA à payer. Pour cet acte, le prescripteur est Massaba Akoua, Assistante médicale.
Sur une troisième facture, du Novalgin injectable, de l’Artemether 80, de la seringue et des gants ont été prescrits pour un montant dont l’INAM devrait supporter 3.638 FCFA et l’assuré, 913 FCFA. Mais à la somme de ce dernier, s’est ajouté un montant de 2.694 FCFA. Là encore, c’est Massaba Akoua qui a prescrit.
Pourquoi parlons-nous de surfacturation ? Dans un autre centre de santé, le même patient a eu à faire des analyses identiques de GE et NFS et la part de l’INAm n’a pas changé, ni celle de l’assuré, c’est-à-dire 2.400 FCFA et 680 FCFA. Et nulle part il n’y a de trace de surfacturation. Conclusion, l’hôpital JIRE d’Adetikope arnaque les assurés de l’INAM.
Non satisfait des différences de prix et de la manière dont les prescriptions se déroulent dans ledit hôpital, le patient s’est rendu à la Direction de l’INAM pour soulever le problème, tout confiant qu’une solution sera trouvée à l’arnaque. Mais grande fut sa déception lorsqu’un employé en fonction, après l’avoir écouté, lui demande simplement de ne plus se rendre dans cet hôpital. Voilà comment l’INAM solutionne les problèmes qui se posent aux assurés.
Les orientations de l’INAM sont, entre autres, comprendre et analyser les enjeux, tendances et défis du secteur afin d’animer la réflexion stratégique ; identifier et mettre en œuvre toutes les améliorations possibles au sein de l’INAM et de l’ensemble des mécanismes d’assurance maladie au Togo ; participer à la réflexion sur l’extension de la couverture santé à toute la population ; améliorer de façon constante la productivité de l’entreprise et la qualité des prestations ; développer la créativité, l’innovation et l’esprit d’entreprise ; améliorer les méthodes de travail et le savoir-faire. Mais que propose l’institut devant des cas d’abus de la part des prestataires ? Demander que les assurés changent de centre de santé n’est évidemment pas la solution. Il a été proclamé que l’INAM figure parmi les 100 entreprises les plus performantes, même si cela reste à démontrer. Justement, des cas comme ceux relatés sont là malheureusement pour rappeler que l’autosatisfaction peut être remise en cause à tout moment. Et tant que les assurés ne seront pas satisfaits dans leur majorité, c’est l’image de l’institut qui est écornée.
Les litiges fonciers semblent devenus depuis quelque temps le quotidien des populations, et parfois, certains agents de l’administration publique contribuent à l’enlisement de ces conflits. Depuis 2008, le sieur Amouzou Koami a acquis une parcelle de terrain auprès de la Collectivité Agbassa à Aflao Ségbé au lieu dit Ségbégan. Une famille a été expulsée le 03 août dernier en dépit d’une ordonnance de sursis à exécution délivrée par le Tribunal de première instance de la ville de Lomé. L’un des héritiers de feu Akpalou Yaliwoadan Ruben, en la personne de Akpalou Gbédémah est présenté dans la localité comme le chef du village en lieu et place de Togbui Ashamu III.
Le sieur Amouzou Koami a acquis un terrain à Aflalo Ségbégan en 2008. Mais les années qui ont suivi son installation sur le terrain ont été marquées par des actions en justice. Gnimavor Kossi, un enseignant à la retraite, revendique son droit de propriété sur ce terrain qui n’appartient pas à la Collectivité Akpalou auprès de laquelle il a acquis le sien.
Bien avant d’aller devant les tribunaux, les parties au litige ont porté le problème à la préfecture du Golfe. L’affaire a été tranchée en présence des chefs traditionnels et le sieur Gnimavor Kossi a été débouté. Cette décision rendue par le préfet et les chefs traditionnels de ladite localité est justifiée par le fait que le sieur Gnimavor Kossi n’a fourni aucune preuve attestant qu’il a réellement acquis le terrain objet du litige. « Contre toute attente, et à ma grande surprise, le sieur Gnimavor Kossi cautionné par la Collectivité Akpalou élève des velléités de droit de propriété sur la parcelle de terrain appartenant au sieur Amouzou Koami ; ce qui a donné naissance à un litige porté devant le préfet du Golfe et en présence de divers chefs traditionnels dont ma modeste personne et dont le sieur Gnimavor Kossi n’a pas eu gain de cause », a indiqué Togbui Ashamu III, chef du village d’Aflao Ségbégan dans un mémoire adressé au président du Tribunal le 18 octobre 2013.
Sur instructions des chefs traditionnels, le sieur Amouzou Koami saisit le Tribunal de première instance de la ville de Lomé, mais l’autre partie ne s’est jamais présentée devant le juge lors des cinq audiences. Contre toute attente, le sieur Gnimavor Kossi porte à son tour l’affaire en référé. Et à l’issue d’un simulacre de procédure, l’affaire fut tranchée en sa faveur et l’ordre a été donné de procéder à l’expulsion des occupants des lieux.
Ce qui a été déterminant dans cette décision rendue par la justice, c’est qu’il y aurait du faux et usage de faux de la part du plaignant. En effet, dans le dossier produit par le sieur Gnimavor Kossi, se trouvait un procès-verbal de conciliation qu’il aurait fabriqué de toutes pièces. « Comme si cela ne suffisait pas, le sieur Gnimavor Kossi a produit dans son dossier un procès-verbal de conciliation daté du 30 mars 2011 signé par le Secrétaire général de la préfecture et M. Abarim Sagbana BATAZI et son rapporteur, Mlle Yawa AKAFIA, sans la signature des parties en conflit, lequel a reconnu le droit de propriété du sieur Gnimavor Kossi sur le terrain querellé », révèle le chef de village. Ce procès-verbal aurait donc conduit le Tribunal à accorder le droit de propriété à Gnimavor Kossi.
Dans ce village comme dans toutes les autres localités du pays, la vente d’un même terrain à plusieurs acquéreurs est récurrente. « En effet, suivant reconnaissance de vente d’immeuble en date du 09 avril 2006 certifiée par moi, le sieur Gnimavor Kossi a acquis une parcelle sise à Lomé Aflao Ségbé au lieu dit Ségbégan auprès des héritiers de feu Akpalou Yaliwoadan Ruben représentés par les sieurs Akpalou Gbédéma, notable, Akpalou Yao et Akpalou Koami. Aussi, le sieur Amouzou Koami a-t-il acquis par voie d’achat une parcelle de terrain dans ma localité sise à Aflao Ségbégan auprès de la collectivité Agbassa représentée par dame Agbassa Mansan. Le domaine foncier appartenant aux héritiers de feu Akpalou Yaliwoadan Ruben est situé dans la même localité que celui de la collectivité Agbassa, mais ils ne sont pas limitrophes », assure-t-il dans son mémoire.
Une déclaration qui donne des pistes sur les accusations de doubles ventes de terrains dans lesquelles serait impliqué le faux chef de village Akpalou Gbédéma. D’après certains riverains, la liste des conflits liés à cette arnaque est longue. « D’après nos enquêtes, le faux chef de village fait partie des gens qui ont vendu de manière frauduleuse des terres dans la localité. Il a certainement participé à la vente du terrain au sieur Gnimavor Kossi alors qu’il savait bien que cette parcelle n’appartenait pas à la collectivité Akpalou. Ces complices m’ont également orienté vers lui, mais j’ai vite découvert qu’il n’était pas le vrai chef. Maintenant, ils veulent faire usage de la force pour prendre le terrain », estime une source proche du dossier.
Le sieur Amouzou Koami et le représentant de la Collectivité Agbassa ont obtenu une ordonnance de sursis à exécution après avoir fait appel de la décision n°0025/2012 rendue le 09 janvier 2012 par le président du Tribunal de première instance. Mais avant, le sieur Amouzou Koami a reçu la visite des agents de la Police accompagnés des « gros bras ». C’était le 03 août dernier. Ils ont procédé à l’évacuation des lieux, foulant ainsi aux pieds une décision de justice. Les occupants ont pu regagner leur domicile quelque temps après.
La justice doit reprendre son travail et situer les responsabilités dans cette affaire d’arnaque organisée dans laquelle des agents de l’administration et le faux chef ont joué des rôles déterminants. Il faut également faire remarquer que c’est la collectivité Akpalou qui doit être poursuivie pour avoir vendu à Gnimavor Kossi un terrain qui ne lui appartenait pas. Affaire à suivre.
« Curieux auto-satisfecit de Gaperi et sa bande quelques jours après le départ d’Ayassor. L’avant OTR n’est-il pas mieux que l’après ? » – Abbé Faria
L’obligation d’informer les citoyens sur les actions des structures publiques devient de plus en plus pressante, mais s’il faut servir des informations peu crédibles et dénuées de moyens de vérification, alors la pratique s’identifiera plus à de l’intoxication.
Le site du gouvernement a repris des chiffres de l’Office togolais des recettes (OTR) pour ripoliner l’image de cet office dont les Togolais peinent à mesurer son efficacité. Que valent ces pourcentages publiés ? Et « les recettes fiscales en hausse de 32,5% » dont on tente de convaincre les citoyens sont-elles une réalité ? Seule une étude comparative peut le dire, exercice auquel on s’est appliqué pour permettre aux lecteurs de mieux évaluer les prétendues performances.
Afin d’être fidèle aux termes du site de l’OTR, voici repris l’article daté du 19 août et que le site du gouvernement s’est empressé de reprendre tout en tronquant la vérité.
« Aperçu general sur les performances de l’office togolais des recettes
L’Office Togolais des Recettes, né de la volonté du Gouvernement de maximiser et de sécuriser la collecte des recettes publiques, est opérationnel depuis janvier 2014. L’OTR a depuis lors engagé des réformes dans le souci d’offrir des services de qualité aux contribuables, d’une part, et de lutter efficacement contre la fraude et la corruption, d’autre part. Plus de deux ans et demie d’activités après, le bilan est plus que satisfaisant et l’OTR dans sa politique de transparence se doit de partager les informations avec le public comme il le fait périodiquement avec la presse, principal partenaire pour sa communication.
Les performances de l’Office Togolais des Recettes toujours au-delà des objectifs assignés
L’Office Togolais des Recettes, depuis son opérationnalisation en 2014, a toujours dépassé les objectifs budgétaires qui lui sont assignés par le Gouvernement. En effet, par rapport aux objectifs de 2014 et 2015, il a enregistré respectivement des taux de réalisation de 110% et 107% malgré les défis et contraintes liés à la mise en route des réformes.
Les recouvrements de l’OTR en constante augmentation d’année en année
Les recettes collectées par l’OTR sont en perpétuel accroissement avec un rythme relativement constant. Entre 2013 et 2015, les recettes fiscales ont connu une hausse de 27,9%. Si le taux d’accroissement des recettes entre 2013 et 2014 a été de 13,5%, la hausse enregistrée entre 2014 et 2015 est de 12,7%. En se référant aux recettes collectées au cours des premiers semestres, on note une hausse de 32,5% sur la période 2013-2016. En effet, après un faible accroissement entre 2013 et 2014, les recouvrements de recettes budgétaires aux premiers semestres ont connu des accroissements très significatifs en 2015 et en 2016, soit respectivement 12,4% et 17,2%.
Les recettes liquides de plus en plus importantes
Les recettes budgétaires liquides sont en nette évolution entre 2013 et 2015. Sous le vocable de recettes liquides, il faut entendre la part des recettes recouvrées qui sont susceptibles d’être utilisées effectivement pour faire face aux dépenses de l’Etat. En d’autres termes, c’est la différence entre les recettes brutes recouvrées et les recettes non liquides. Sont considérées comme recettes non liquides, l’ensemble des recettes qui échappent aux caisses de l’Etat suite aux avantages fiscaux accordés par l’Etat à certains contribuables sous forme d’exonérations, de chèques trésor (dépenses fiscales) auxquels s’ajoutent les prélèvements opérés sur les recettes fiscales pour subventionner les produits pétroliers (Soutien à la politique pétrolière- SPP-). Entre 2013 et 2015, les recettes budgétaires liquides ont connu un taux d’accroissement substantiel de 44,1%. On note une hausse desdites recettes de 26,6% entre 2013 et 2014.
La tendance haussière des recettes liquides se confirme au cours des premiers semestres.
De 2013 à 2016, les recettes budgétaires liquides recouvrées au cours des premiers semestres dégagent un taux d’accroissement de 51,2%. A l’analyse de l’environnement des activités de l’OTR, l’on se rend à l’évidence que ces performances ont été possibles grâce :
à la rigueur dans le processus de collecte des recettes ;
aux différentes réformes visant à rendre des services de qualité aux contribuables ;
aux mesures prises pour sécuriser la collecte des recettes à travers notamment la collecte des recettes par les banques ;
le renforcement du contrôle fiscal et de l’analyse des risques ;
à la lutte engagée contre la fraude et la corruption ;
à la communication et à la sensibilisation des contribuables ;
à la collaboration des contribuables et des partenaires.
L’OTR saisit le créneau que lui offrent ses partenaires de la presse, pour rendre hommage au Chef de l’Etat et à son Gouvernement pour l’appui constant dont il bénéficie dans la réalisation de sa mission.
L’Office salue le sérieux et la collaboration des contribuables qui ont accepté prendre le train de la transparence et invite les autres à leur emboiter le pas.
Enfin, l’Office demeure reconnaissant à tout le public togolais qui, sans cesse, contribue à lutter contre la corruption en appelant le n° vert 8280 ».
Voilà l’article dans son intégralité.
Que peuvent inspirer ces lignes du site de l’OTR?
Recettes fiscales en hausse de 32,5%, voilà le titre publié par le site du gouvernement qui devrait servir des informations vraies, mais qui se plait à déformer la vérité pour maintenir le peuple dans l’obscurité. « En se référant aux recettes collectées au cours des premiers semestres, on note une hausse de 32,5% sur la période 2013-2016 » est l’article de l’OTR, mais lorsque republicoftogo.com se permet d’écrire : « Les recettes sont en hausse de 32,5% au premier semestre de cette année », tout laisse à penser que c’est par rapport au budget 2016 que la hausse de 32,5% a été réalisée, ce qui est complètement faux. Et pourtant c’est ce qu’on veut faire croire aux Togolais. Et parce que c’est le site du gouvernement, personne n’osera interpeller ceux qui écrivent au nom du gouvernement.
Maintenant, pour en venir aux pourcentages publiés, il est évident que l’OTR procède à un mensonge par omission. Car, quel citoyen peut dire aujourd’hui ce qu’étaient les recettes à fin décembre 2013, 2014 et 2015, si ces données ne peuvent pas figurer dans l’article ?
Un semestre se compose de six mois. L’OTR parle de recettes semestrielles qui auraient augmenté de 32,5%, mais personne ne connait le montant de ces recettes. Il serait temps que ceux qui pensent être plus intelligents que les sept millions de Togolais commencent à comprendre que même si les actes d’une minorité peuvent faire croire que les Togolais pourraient être intellectuellement limités, il en existe encore qui ont la tête sur les épaules et sont capables de calculer eux-mêmes les pourcentages, pour peu qu’on leur serve les chiffres exacts des recettes collectées.
Depuis l’année dernière, le chef de l’Etat a pris un décret pour permettre plus d’accès à l’information. Aussi, que l’OTR rende publiques les informations sur la situation semestrielle et annuelle des recettes du pays ne peut que confirmer la transparence à laquelle les responsables de cet office voudraient amener les citoyens à croire. A moins qu’Henri Gaperi Kanyesiime et son entourage n’aient des choses à se reprocher. Sinon, ils sont mis au défi de communiquer les chiffres exacts des recettes et pas des taux que même des écoliers du cours moyen première année peuvent réussir.
Les recettes sont-elles plus conséquentes ?
Pour répondre à cette question, nous avons repris la situation des recettes fiscales et douanières avant l’avènement de l’OTR. Ainsi avec les recettes fiscales situées entre 2008 et fin septembre 2013, il est apparu des chiffres concrets allant de 97,639 milliards en 2008 à 131,194 milliards à fin septembre 2013, en passant par 2009 avec 105,740 milliards, 2010 avec 113,461 milliards, 2011 avec 128,314 milliards et 150,779 milliards en 2012. Ce faisant, il est aisé à tout citoyen de calculer les taux d’augmentation de ces recettes selon la volonté de chacun. A titre d’exemple, lorsqu’on dira qu’entre 2008 et 2012, le taux d’accroissement des recettes fiscales est de 54,42%, il sera aisé à chacun de vérifier et de trouver qu’effectivement (150.779.193.985-97.639.713.680)/97.639.713.680 donne un taux de 54,4240% !
Situation des impôts de 2009-20012
De même, lorsqu’on voit l’évolution des recettes douanières de 2009 à 2013, les chiffres sont là pour attester la conclusion qui dit que « le taux d’accroissement des recettes douanières entre 2009 et 2012 est de 43,43% ». Il suffit pour celui qui veut vérifier ce taux, de se servir des données publiées. Ainsi, on peut vérifier par exemple qu’entre 2009 et 2010, les recettes douanières ont augmenté de 7,99% ; qu’entre 2010 et 2011, elle l’ont été de 22,31% et de 8,57% de 2011 et 2012, ce qui donne déjà un taux cumulé de 38,88% entre 2009 et 2012. Et donc lorsqu’en bas du tableau on lit que le taux d’accroissement est de 43,43% entre 2009 et 2012, il n’y a pas matière à discuter, parce que :
(176.917.828.086-123.348.831.567)/123.348.831.567 donne effectivement 43,4288%. Personne ne pourra dire que le taux avancé en bas du tableau souffre d’inexactitude !
Situation douane 2008-2013
Dans les deux cas où l’OTR n’était pas encore en service, les chiffres sont les témoins des pourcentages qui peuvent être déclarés. Mais avec la réforme ayant donné naissance à cet office, il est incompréhensible que ces données se comparent à l’urine de coq, c’est-à-dire invisible. De quoi jeter un réel discrédit sur la fiabilité des taux de l’OTR, parce n’étant basés sur aucune donnée vérifiable.
Il est tout de même bizarre que ce soit juste après le débarquage de l’ancien ministre Adji Otèth Ayassor que subitement, on retrouve des taux de recettes sur le site de l’OTR. C’est à croire que la peur qu’une évaluation des performances de cet office ne mette en lumière les insuffisances de l’institution, ne se soit saisie des responsables, ce qui les aurait poussés à être un peu plus « transparents à leur manière ». Mais une chose est évidente, l’OTR n’a pas encore fait mieux que ses ancêtres, les services des impôts et des douanes. Les données sont là pour l’attester. Les réformes ont été applaudies du fait qu’elles étaient porteuses d’espoir, mais la manière dont elles sont conduites est loin de l’orthodoxie requise.
Notre réaction aux données de l’OTR nous vaudra-t-il une fatwa ? Dans l’affirmative, on assumera et on boira le vin jusqu’à la lie, simplement parce qu’il s’agit des finances du pays, et pour cela, il requiert un minimum de sérieux et de transparence. L’OTR n’a encore rien prouvé, mis à part le fait qu’il ait mis à la porte des centaines d’agents sans que cela ne se ressente sur les recettes.
Engager des dépenses dans l’agrandissement d’infrastructures suppose que les besoins se font sentir. Les autorités togolaises ont engagé des dépenses qui ont été revues à la hausse pour construire une nouvelle aérogare, et se préparent à rénover celle de Niamtougou à coups de milliards. Seulement, les chiffres de la Note de conjoncture du 1er trimestre 2016 ne montrent pas encore la nécessité claironnée pour justifier des dépenses dans lesquelles certainement des ministres ont dû lécher les doigts.
Initialement, il était prévu que le coût de construction de la nouvelle aérogare soit de 75 milliards de FCFA, selon un article publié le 10 février 2011 par le site du gouvernement. Le ministre Ninsao Gnofam avait affirmé dans une interview au sujet du coût de réalisation : «Le projet tourne autour de 150 millions de dollars », ce qui fait 75 milliards de FCFA environ. Mais le 25 avril 2016, changement de chiffres pour des raisons inexpliquées. Ainsi, après quatre ans de travaux d’agrandissement et de modernisation par les techniciens des entreprises chinoises WIETEC et CACC, l’addition s’est élevée à 115 milliards de FCFA. Soit une hausse de 53% du coût initial. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
Dans la Note de conjoncture du premier trimestre 2016, nous apprenons que le fret aérien total à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé se chiffre à 2.472,2 tonnes contre 3.390,5 tonnes au quatrième trimestre 2015, ce qui représente une baisse de 27,1%. Par rapport à la même période il y a un an, il est en baisse de 1,8%. Quand on éclate ce fret, il ressort qu’en variation trimestrielle, le fret embarqué, le fret débarqué et le fret en transit ont régressé respectivement de 20,6%, 34,4% et 5,1%. En glissement annuel, le fret embarqué et le fret en transit ont régressé respectivement de 4,8% et 53,5% tandis que le fret débarqué a progressé de 21,2%.
Fret aérien
En ce qui concerne le trafic total des passagers à l’AIGE, il s’élève à 162.432 passagers au premier trimestre 2016, en baisse de 9,0% par rapport au quatrième trimestre 2015. Les départs, les arrivées et la correspondance ont diminué respectivement de 13,3%, 14,9% et 9,8% alors que les passagers en transit ont progressé de 68,5%. Par rapport au premier trimestre 2015, le trafic total des passagers a augmenté de 2,8%. Cette hausse s’explique par les arrivées, la correspondance et le transit qui ont progressé respectivement de 3,4%, 6,4% et 5,9%, selon la Note de conjoncture.
Mouvement des passagers
Par contre, le mouvement des aéronefs laisse à penser que l’aérogare serait très prisée. Puisqu’au premier trimestre 2016, il est enregistré 3.010 mouvements d’aéronefs à l’AIGE, en hausse de 82,1% en variation trimestrielle et de 103,7% en glissement annuel. Cette hausse s’explique par un changement intervenu dans le traitement des données depuis le premier janvier 2016.
Telle est la situation de l’AIGE à fin mars 2016. Quand on regarde les mouvements des aéronefs, il est évident que le taux de desserte de l’AIGE a plus que doublé en une année et a conséquemment augmenté sur un seul trimestre. Malheureusement, le fret et les mouvements des passagers n’ont pas suivi. L’explication serait que les correspondances sont très nombreuses, contrairement aux embarquements et débarquements des passagers. Mais la baisse du fret et des passagers pourrait s’expliquer surtout par les tarifs pratiqués par les agences installées sur le territoire.
En effet, il y a quelque temps, nous avions dénoncé la cherté des prix de certains billets émis au Togo dans la parution N°2146 du 4 mars 2016 à travers l’article titré : « Transport aérien/ Les tarifs de vols sur Lomé les plus chers en Afrique de l’ouest ». « Tous ceux qui ont pris les vols à destination de Lomé, que ce soit avec Air France ou Royal Air Maroc pour ne citer que ces deux compagnies, ont fait le même constat : les tarifs sont hors prix. Conséquence, beaucoup de voyageurs préfèrent prendre des vols à partir d’autres pays limitrophes du Togo. Mais même avec les autres vols, il nous revient que les taxes que prélèvent les autorités sont telles que l’avenir de ce pan de l’économie togolaise est sombre, à moins d’un retournement de situation », écrivions-nous. Une étude comparative a montré que le Togo demeure un des pays de la région ouest-africaine où les prix sont très chers. Si comme nous, les clients en sont conscients, il deviendra évident qu’ils préféreront prendre les vols et rejoindre le Togo à partir des pays voisins. L’état du mouvement des passagers et du fret peut difficilement trouver une autre explication. Ce faisant, on peut se demander comment les concepteurs du projet d’agrandissement de l’aérogare comptent rentabiliser les investissements.
Tableau comparatif de quelques vols dans quelques pays
On avait fait croire que la nouvelle aérogare pourrait accueillir 2.500.000 passagers par an. Soit, mais si la fréquence des passagers n’atteint pas au bas mot 200.000 par trimestre, on se demande l’année à laquelle le taux de 2,5 millions de passagers sera atteint. Gouverner, c’est prévoir, et tout projet devrait être précédé d’une étude préalable. Malheureusement, on ignore ces procédures au 228.
NÉCESSITÉ DE DÉSENGORGER ET DE DÉPEUPLER LES PRISONS TOGOLAISES : LE MMLK DEMANDE LA LIBÉRATION CONDITIONNELLE DES DÉTENUS CONDAMNÉS AYANT ACCOMPLI LA MOITIÉ OU LES DEUX -TIERS AU MOINS DE LEUR PEINE
Il n’est de secret pour personne que les conditions de détention dans les milieux carcéraux au TOGO sont déplorables et pénibles. Elles sont souvent liées au surpeuplement, au sous-alimentation et au manque des soins médicaux et sanitaires. Malgré les efforts du gouvernement ces derniers temps , beaucoup restent encore à faire pour améliorer davantage les conditions carcérales dont le surpeuplemement au premier rang . Car , pour le MMLK, il est triste de constater que la prison civile de Lomé par exemple ,compte de nos jours plus de deux mille (2000) détenus au lieu d ‘une capacité initiale de 700 personnes .Il faut donc un remède alternatif pour se conformer à la déclaration universelle des droits de l homme en appliquant l article 511 du code de procédure pénale ” les condamnés à l emprisonnement à temps peuvent bénéficier d ‘une décision de libération conditionnelle à travers le Garde des Sceaux , ministre de la Justice , lorsqu’ils ont accompli la moitié au moins de leur peine , s ils ont donné des gages suffisants d ‘amendement et si leur reclassement social ,familial et professionnel paraît assuré.” A l ‘état actuel , presque la moitié des condamnés à la prison civile de Lomé aurait déjà fait la moitié au moins de leur peine .
CAS DE ATIGAN Eugène Kossi
Parmi les condamnés qui répondent à ces conditions, figure le talentueux et professionnel homme de média, ATIGAN Eugène Kossi . Ce dernier , arrêté en 2009 et condamné pour 10ans , fait bientôt 7 ans en prison , donc plus de la moitié de sa peine . Selon nos informations, depuis qu’il est incarcéré, il n’a jamais été objet de sanction disciplinaire , ni d acte de violence . Mais il a plutôt eu l ‘opportunité de démontrer sa capacité et son aptitude d’exercer sa profession en présentant les cérémonies officielles de lancement de la semaine des détenus ( 2013, 2014 ,2015 ) de même que les 3 éditions du concert de solidarité avec les détenus ( 2013, 2014 ,2015 ) . En 2015 , il a été associé officiellement au comité d organisation de la semaine du détenu et avec ses gages suffisants de bonne disposition et de discipline, ATIGAN Eugène mérite un élargissement conditionnel . .
Il a aussi animé avec maestria en mars 2016, la cérémonie de remises des prix ( Dictée , Lecture , Poésie , Slam) dans le cadre de la journée internationale de la francophonie 2016 et ceci pour la première fois en milieux carcéraux au Togo grâce a l’association SMPDD et la direction de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion.
Et toujours en cette année 2016 il a suivi avec succès courant Mai et Juin , le programme PARCOURS DU PRISONNIER un programme international de ré insertion piloté au Togo par FRATERNITÉ DES PRISONS.
Eu égard à ce qui précède, le MOUVEMENT MARTIN LUTHER KING sollicite la diligence du Garde des Sceaux , du Ministère public et de l administration pénitentiaire pour une libération conditionnelle aux détenus ayant purgé plus de la moitié au moins de leur peine .Cette décision humanitaro -judiciaire viendrait non seulement dans le souci de dépeupler les maisons d arrêt du TOGO mais aussi de prouver dans une autre mesure que la prison a pour mission de corriger le fautif en le restituant même avant la fin de sa peine ,dans la société comme une personne meilleure.
Pour le MMLK , ces personnes devenues meilleures représenteront des trophées pour le système judiciaire et plus précisément pour l administration pénitentiaire pour ainsi corroborer la disposition selon laquelle ” LE PRINCIPAL, C EST LA LIBERTÉ ET LA DÉTENTION N ‘EST QU’UNE EXCEPTION
” DROIT ET DIGNITÉ POUR TOUS ” MMLK -VOIX DES SANS VOIX .