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EPE EKPE 2016 : Deux cérémonies, deux pierres de couleurs différentes 01/09/2016

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Par Marcelle Apévi

EPE EKPE 2016 : Deux cérémonies, deux pierres de couleurs différentes                                                                             01/09/2016
EPE EKPE 2016

C’est du moins ce qu’on peut concrètement dire de la 354ème cérémonie de la prise de la pierre sacrée en pays Gê. Les deux camps qui s’affrontent autour de cette pratique ancestrale vieille de plus de 350 ans ont chacun sorti une pierre pour marquer la célébration de cette fête.

Ce jeudi dans la matinée, conformément à la décision de Gê fiogan et ses alliés, une première pierre a été prise par le nouveau prêtre désigné en remplacement de Ayayi Nii Mantchè, prêtre Hlomon Madzé nouveau chef de la divinité MAMA KOLEY, a procédé à une première cérémonie qui a été soldée par la prise d’une pierre blanche sale. “…des changements propices et du bonheur dans les 6 mois à venir pour les populations togolaises! Ne courrez pas derrière les enfants, éloignez les enfants du feu et des courants d’eau. Une saison de pluies régulières et une abondance des produits agricoles!”, tel est le message qui a accompagné cette pierre prise dans un festival de jet de pierre et de gaz lacrymogènes.

Comme on pouvait s’y attendre, et chose promise peut-on dire, le prêtre déchu, Nii Mantchè a pris une seconde pierre de couleur blanche neige dans l’après-midi au cours d’une cérémonie qui a eu le soutien des autorités administratives, notamment le préfet des Lacs, le maire de la ville d’Aného et plusieurs autres autorités administratives, sans oublier la présence massive des forces de l’ordre qui ont sécurisé la cérémonie en faisant usage de gaz lacrymogènes.

EPE EKPE 2016 : Deux cérémonies, deux pierres de couleurs différentes                                                                             01/09/2016
EPE EKPE 2016

Cette dernière cérémonie a traduit la division du peuple Gê qui a vendu ses pratiques ancestrales au régime Gnassingbé. Sans trop aller dans les détails, il faut affirmer que le sexe, l’argent, le pouvoir, l’autoritarisme etc. sont les éléments qui sous-tendent cette honteuse scène qui illustre négativement le peuple gê.

La politisation à outrance de cette cérémonie constitue l’un des maux qui sous-tendent cet affrontement autour de la pierre sacrée.

Laquelle des deux pierres est la bonne et comment croire à l’aspect sacro-saint de cette cérémonie qui hier, faisait la fierté du peuple Gê.
Que réserve l’avenir?

Togo-Online.co.uk


TOGO : Emmanuel Golou salue l’engagement politique de la CDPA en faveur de la démocratie au Togo Spécial

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A Lomé depuis ce mercredi, Emmanuel Golou, président du Parti social démocrate (PSD) du Bénin, a animé ce jeudi à Lomé une conférence de presse conjointe avec Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) du Togo, pour rendre publiques les décisions que les deux (2) partis ont prises à la fin de la visite d’amitié et de travail de la délégation du PSD au Togo,
A l’issue de deux (2) réunions, une entre les jeunes des deux (2) partis politiques socio-démocrates et l’autre entre la délégation béninoise et le Comité directeur de la CDPA, les deux formations politiques font le constat de ce que les deux formations politiques ont joué et continuent de jouer un rôle « déterminant » dans la lutte politique du Bénin et du Togo et s’engagent à intensifier et pérenniser la coopération dans l’intérêt supérieur des deux pays à travers la création d’un comité mixte de la jeunesse et d’un autre comité chargé de la communication.
Le PSD, fort de ses expériences, encourage la CDPA à poursuivre « sans relâche », la lutte pour le renforcement de la pratique démocratique au Togo en évitant les solutions solitaires.
« Nous poursuivons chaque jour la lutte pour la démocratie, ce que font aussi nos amis de la CDPA chaque jour que Dieu fait. Nous devons essayer de dialoguer pour construire des Etats riches et prospères. L’espoir est permis et je pars très joyeux sur Cotonou en disant que je suis tombé sur des amis très combatifs et que la lutte continue », a indiqué M. Golou.
Selon Mme Adjamagbo Johnson, la CDPA durant ces deux jours, a compris que le PSD a réussi quelque chose qui n’est pas encore réussi au Togo : la promotion des jeunes aux postes de responsabilité pour donner à l’engagement politique de la jeunesse, un sens. « La délégation était composée de jeunes élus qui ont partagé avec les jeunes de la CDPA, leurs réussites et difficultés. Les jeunes de la CDPA ont à l’occasion dit les difficultés qu’ils ont dans le contexte du Togo qui est un contexte de déficit démocratique. Cette rencontre nous a permis de faire le point dans chaque pays, à quel niveau de démocratie sommes-nous arrivés et quelles sont les difficultés ? La conclusion que nous avons tirée, c’est que la démocratie est une lutte de tous les instants », a-t-elle ajouté.
Pour information, les deux partis politiques font partie de l’International socialiste et Emmanuel Golou, président du PSD est en même temps le président du Comité Afrique de l’International socialiste qui aura à Accra au Ghana les 7 et 8 octobre prochains, une réunion au cours de laquelle il sera question des crises qui secouent chaque pays, les questions démocratiques et de pauvreté.
Ensuite, une grande réunion va rassembler les partis progressistes de l’Afrique de l’ouest en Guinée Bissau. L’international socialiste tient son congrès en Asie en décembre prochain. La CDPA prendra part à toutes ces rencontres.
Telli K.
Afreepress

Togosite.com

Où sont les gouvernants « Gnassingbélandais » ?

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Beaucoup de « Gnassingbélandais » se demandent où se cachent leurs gouvernants. « Faure-vi » et son gouvernement sont perdus comme le sel dans la sauce d’Adémè. Avec le Wacemgate, on croyait que Selom Klassou, notre premier ministre chouchou sortirait de sa cachette pour se prononcer sur l’affaire, mais « kpao ».

Où sont les gouvernants « Gnassingbélandais » ?

C’est comme si le « Gnassingbéland» s’est arrêté. Plus rien ne marche dans le pays. La vie devient de jour en jour dur comme du caillou. Les hôpitaux tuent encore plus faute de moyens, les produits de première nécessité sont de plus en plus chers au marché. A part la tomate et le gombo qui sont versés, les autres produits sont intouchables.

Malgré ses contacts alarmants, les sites qui encensent le régime et les « zournalistes » « bitosards » voient tout en rose. Comme on peut le constater, les idées de nos gouvernants sont ailleurs. Le sommet sur la « sékrité » maritime qui se tiendra le 15 octobre prochain à Lomé est  la priorité des priorités. On se demande s’il y a un pays dans lequel le « P’ti » et Robert « Douceur » ne sont pas allés pour quémander la présence de leurs dirigeants à ce sommet. Depuis la fin des Evala, les activités du Prince ce sont limités aux voyages officiels et officieux, à des envois de messages. Vous savez qui est chargé de les envoyer.

Selon le site spécialisé en désinformation  republicoftogo.com, des dizaines de chefs d’Etat et près de 3000 participants sont attendus à cette rencontre. En marge de ce sommet précise-t-il : « l’esplanade du Palais des congrès de Lomé, juste en face de là où se dérouleront les travaux, accueillera un événement parallèle du 10 au 15 octobre. Il comprendra des tables rondes consacrées à la lutte contre la piraterie maritime, la pêche illégale et la pollution. Il y sera aussi question d’économie bleue ou comment l’océan peut être un vecteur de développement pour les pays africains côtiers. Sur le même site, un « village des partenaires » permettra aux entreprises et institutions internationales de présenter leurs activités, leurs savoir-faire et leurs dernières innovations aux officiels des 54 pays africains présents et aux représentants étrangers ». A cet effet, des stands allant de 9 à 36 m2 peuvent être loués.

Vous comprenez pourquoi ce sommet retient tant l’attention de nos gouvernants. Pour l’heure, les populations peuvent mourir de faim et de maladies. Les réformes peuvent également attendre. Le plus urgent, c’est le sommet pour « sékrité » maritime et rien d’autre.

Source : Liberté

27Avril.com

Togo : Komi Selom Wacem est là ça ?

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Des ministres « invoyables », c’est-à-dire rarement visibles sur le terrain et que les populations sentent à peine, c’est ce dont le « Gnassingbéland » manque le moins. On en a à revendre. La plupart ne sont là que pour ouvrir des ateliers et conseils de familles ; et c’est à ces occasions qu’on sait que certains existent au « gouverne et ment ».

Togo : Komi Selom Wacem est là ça ?

Dans l’équipe actuelle, il arrive aux téléspectateurs de s’étonner d’apprendre que la dame qui s’occupe des Suzanna Koulibaly du Gnassingbéland, c’est-à-dire des analphabètes fait aussi partie de l’équipe actuelle. Mais le Premier ministre, chef et phare du Gouvernement invisible comme le sel dans la sauce et muet comme dix carpes bâillonnées ?

On sait que d’habitude, Fo Komi Selom Wacem, excusez-nous la méprise, Klassou n’apparait en public que lorsque « Woabé » lui donne l’autorisation d’aller le représenter dans une cérémonie. Sinon lui-même il n’aime pas trop apparaitre en public. A part l’ouverture des séminaires, ce sont aussi les réceptions à l’occasion des 14 juillet qui le font sortir. Mais on a fait un constat depuis un moment qu’il est devenu carrément confidentiel, totalement effacé de la scène politique quoi. Et, comme par hasard, sa disparition des écrans coïncide avec l’éclatement du « Wacemgate », cette affaire d’invasion fiscale, que dis-je, d’évasion fiscale. Il parait que depuis la publication des révélations dans la presse, même pour sortir de chez lui, c’est devenu problème ; il se masquerait comme Zorro pour passer inaperçu, et lorsque sur le chemin il entend les mots Wacem, évasion, fiscale, il change en même temps de route. C’est en tout cas ce que racontent les « kpakpato », mais nous on ne croit pas.

Bon, nous-mêmes on sait que Fo Komi n’est pour rien dans ce scandale. Il est seulement actionnaire dans une entreprise qui fait évader des milliards d’impôts au fisc « gnassingbélandais » et qu’il n’a pas encore tué l’enfant de quelqu’un. Et puis, il n’a pas demandé aux Indiens qui sont à la tête de Wacem de faire de l’évasion fiscale ! Fo Komi nous manque beaucoup, nous ses fans. Il y a longtemps qu’on n’a plus entendu ses « sur instructions personnelles du chef de l’Etat », « grâce à son Excellence le Président de la République » et consorts. Il faut qu’il laisse cette affaire et réapparaisse en public, et que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre…

Source : Liberté

27Avril.com

Togo : Bernadette Légzim-Balouki serait une « sans cœur »

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Cette façon de percevoir la ministre du Tourisme, Bernadette Légzim-Balouki,  n’est pas notre analyse, mais plutôt celle des employés de l’hôtel de la Paix. Il était prévu une manifestation pacifique devant conduire ces employés du ministère du Tourisme à celui du Commerce où siège la ministre en charge de ces secteurs. Mais on apprend que mardi soir, des émissaires du ministre de l’Administration territoriale ont rencontré les organisateurs afin qu’ils revoient l’itinéraire qui ne devrait pas dépasser 1 km.

Togo : Bernadette Légzim-Balouki serait une « sans cœur »

Et ce n’est pas fini, puisque hier matin, on apprend que le ministre Payadowa Boukpessi est venu rencontrer les employés dont certains ont quitté Adetikopé pour rallier le point de départ de la marche au sein du ministère du Tourisme. Mais à aucun moment, la ministre n’a daigné venir rencontrer ses collaborateurs. Et c’est ce dédain qui a le plus horripilé ceux-ci.

Sans vouloir verser dans un ethnocentrisme qui ne nous ressemble pas, il est bon de rappeler que la plupart des employés sont originaires du septentrion, tout comme la ministre. Une situation que trop peu d’employés comprennent. Le côté « sans cœur » de la ministre vient de là. Parce que depuis sa nomination comme la chargée du secteur touristique, elle n’a jamais pris la peine d’échanger avec ses collaborateurs. C’est à croire que ceux-ci sont porteurs de la peste. « Jamais, depuis le passage des ministres à la tête du Tourisme, nous n’avons connu pareille calamité », ont fait remarquer certains employés.

A notre avis, nous pensons que si la situation devrait permettre à la tête de se lécher les doigts, elle prendrait la peine de remuer le cul pour qu’une solution raisonnable soit trouvée. Comme lorsqu’il s’était agi de signer le document autorisant la mise en route du guichet unique pour le commerce extérieur. Les informations avaient fait état de ce que des trois ministres qui devraient signer, seule celle du Commerce se serait exécutée et il aurait fallu que les responsables du guichet « lubrifient » des doigts avant que les trois signatures ne soient réunies. En temps normal, si elle n’avait pas aussi trouvé son compte, certainement qu’elle aurait fait un rapport fidèle au chef de l’Etat. Mais le silence gardé à ce jour indique à n’en pas douter que les intéressements lui seraient aussi parvenus. Qui a dit que la majorité des ministres ne sont pas des « intéressés » ?

Soit dit en passant, la gendarmerie et la police ont été déployées pour empêcher les survivants de l’hôtel de la Paix de marcher pour remettre leurs revendications à la ministre. Même les personnes âgées n’ont plus le droit de se réunir au Togo pour réclamer leurs droits. Triste pays !

Source : Liberté

27Avril.com

Togo : Et revoilà Francis (L)Ekon, le champion des pitreries !

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« Tiens, ce monsieur-là aussi existe encore ? Il sort d’où encore ?! ». C’est par ces mots qu’un « con de patriote » a réagi en apprenant une sortie du gars sur une radio de la place, dans le cadre de la célébration des deux mandats faits par l’Accord politique global (APG) signé entre la classe politique après la montée au trône de « Woabé » dans un fleuve de ses compatriotes.

Togo : Et revoilà Francis  (L)Ekon, le champion des pitreries !

Francis Etékon, que dis-je, Ekon, en effet le nom ne doit pas dire grand-chose à des « Gnassingbélandais ». Et pourtant il s’agit du patron du parti formé de plus de particules sur  la Terre des ancêtres de nos aïeux, la Convergence patriotique panafricaine (CPP). Ils ont raison, le gars n’est pas le plus populaire des opposants (sic) du pays. Il nous revient que même dans sa famille génétique, tout le monde ne le connait pas. Pour tout résumer, on dira que c’est un opposant confidentiel quoi.

Bon, trop de bavardages, abordons le vrai sujet. A l’occasion de la célébration des 10 ans de vie de l’APG dont la réception a eu lieu au Radisson Blu Hotel ce samedi, Francis a cru devoir en parler aussi. Parlant du bilan de ce machin truc d’accord, le gars pense qu’il est super positif.  « La première chose, c’est que l’APG a permis de décrisper la vie politique togolaise. Avec la décrispation de la vie politique, nous avons assisté au retour des réfugiés. Ensuite l’APG a donné la possibilité au gouvernement de s’attaquer à la réforme de l’armée. L’intrusion de l’armée dans la vie politique a beaucoup diminué. Nous avons constaté avec l’APG qu’il y a une consécration de la liberté d’expression », a dardé le papy qui ajoute que cet accord a le mérite de rendre la vie politique togolaise beaucoup plus « souple » qu’avant.

Que les gens ne s’énervent pas trop. Francis E(té)kon n’a fait que du Francis E(té)kon. Il s’illustre depuis un moment comme la béquille N°1 de l’enfant de Gnass, et lorsqu’il est obligé de l’ouvrir, c’est pour dire des b… Et puis, c’est un champion poids plume en pitreries politiques internationalement reconnu ; ses sorties ne sont donc pas à trop prendre au sérieux. Avec cette déclaration, c’est peut-être parti pour le 11e anniversaire de l’APG en 2017 pour l’entendre encore rompre le silence sur la politique. Certains pensent qu’il est déconnecté, et c’est pourquoi il raconte « gné » n’importe quoi.

Source : Liberté

27Avril.com

Retour sur l’Accord Politique Global (APG) 02/09/2016

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Retour sur l’Accord Politique Global (APG)                                                                             02/09/2016
CDPA-BT

Sujet d’actualité dans le pays, la question des réformes est de nouveau au cœur des débats. Dix ans après la signature de l’APG, elle continue de diviser les Togolais. Tout montre aujourd’hui avec évidence que l’objectif de l’APG n’était pas d’engager des réformes démocratiques dans le pays. La CDPA-BT avait attiré l’attention de l’opinion sur ce fait avant même la signature du document le 20 octobre 2006 à Ouagadougou, et avait fait des propositions pour qu’ensemble nous parvenions au sein de l’opposition à déjouer cette nouvelle manoeuvre du régime. Mais on a continué de prendre l’APG pour le “sésame ouvre-toi”. Et dans la confusion qui caractérise la politique d’opposition, on continue d’en réclamer l’application.

Il est évident que le régime n’a pas l’intention de faire des réformes qui l’empêchent de continuer de confisquer le pouvoir d‘Etat contre la volonté populaire. Il vient de réaffirmer cette position d’une autre façon sur son site (Republicoftogo) sous le titre “Savoir évoluer” : “L’APG peut aujourd’hui difficilement servir de base pour entamer de nouvelles réformes institutionnelles et constitutionnelles. Il faut inventer autre chose, quelque chose de plus moderne et de mieux adapté à la réalité de la situation politique.” (21 Août 2016).

Après le CPDC et son ersatz le “CPDC rénové”, la nouvelle invention du régime sur la question des “réformes” est cet atelier piloté par HCRRUN (Haut Commissariat à la Reconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale) du 11 au 15 juillet 2016. Les responsables du courant majoritaire de l’opposition, qui ont accepté de participer à cet atelier, se sont réjouis du “bon déroulement des travaux”, tout comme ils se sont toujours réjouis de la signature de l’APG et de tous les autres accords-pièges signés dans le passé.

On n’a pas besoin de lire ou de relire dix mille fois le document de l’APG avant de se rendre à l’évidence que l’objectif visé par le régime n’est rien d’autre que de se donner des moyens pour se maintenir en place. Et pour la question globale des “réformes” telle qu’elle est posée, les détenteurs absolus du pouvoir d’Etat ne peuvent jamais accepter d‘opérer de bon gré des changements de nature à permettre l’institution d’un système politique véritablement démocratique dans le pays.

L’absence d’un débat politique libre et serein sur l’APG depuis la signature de ce prétendu accord n’a pas permis de proposer des orientations claires pour une politique d’opposition efficace. Un tel débat s’impose toujours comme une nécessité incontournable.

C’est pour cette raison que la CDPA-BT propose à l’opinion la série d’ idées et de propositions qu’elle avait déjà publiées au sujet de l’APG. On trouvera ci-dessous la première de cette série sous le titre : “L’APG et « ses réformes politiques » : une manœuvre pour conserver le pouvoir !”

L’APG et « ses réformes politiques » : une manœuvre pour conserver le pouvoir !

Aucun consensus n’est possible entre l’opposition démocratique et les tenants du régime sur les questions qui mettent en cause les intérêts vitaux des tenants du pouvoir ou sur les questions qui mettent en cause les intérêts de la masse des opposants. Le rejet du projet de loi sur les réformes en est la preuve. L’acceptation de l’APG par le régime n’est qu’une manœuvre de conservation du pouvoir.

Après des mois d’infructueux dialogues, l’Assemblée nationale issue des élections législatives de 2013 a rejeté en bloc, le 30 juin dernier (2013), le projet de loi portant sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Expression de l’échec de la politique du « faire semblant », le rejet de ce projet de loi a déclenché une polémique inutile dans le pays. Qui est à l’origine de cet échec ? L’opposition et le pouvoir s’en renvoient la responsabilité. Échec de la politique du pouvoir ? Échec de la politique du courant majoritaire de l’opposition ? Ou encore, échec de l’APG ? Ces questions méritent d’être posées.

L’APG : Un accord aux conséquences désastreuses !

De toute évidence, le rejet du vote des parlementaires UNIR est la conséquence désastreuse et prévisible de l’APG (Accord politique global). Cet accord, prétendument consensuel, est intervenu en 2006 entre le pouvoir et certains partis du courant majoritaire de l’opposition. Le courant majoritaire de l‘opposition ne cesse d’en réclamer l’application, et donne le sentiment que ledit accord est un « bon accord ». « Il n’y a pas de parfait accord au monde » avions-nous entendu dire, un accord que les uns considèrent désormais comme étant au-dessus de la Constitution ! Une bien curieuse compréhension de la loi fondamentale dans une démocratie !

Pour rappel, l’APG avait été rédigé par Gilbert Bawara, l’actuel ministre de l’administration du Territoire, et Yaovi Agboyibo, leader de l’opposition et un adepte de la « cogestion ». Une formule acceptée et mise en œuvre pour la formation d’un gouvernement d’Union Nationale (voir les dispositions de l’article 4.1 du chapitre IV de l’APG). Il s’agit, par cet accord, de permettre au régime de se maintenir après les massacres perpétrés contre la population civile lors du coup de force du 5 février 2005. Le régime avait en effet besoin d’un accord de ce genre pour organiser les élections législatives, afin de « normaliser » à son profit la situation politique créée par ce coup de force.

Un accord contestable par conséquent. La CDPA-BT l’avait jugé inacceptable, surtout parce qu’elle y avait vu un moyen de légitimer le pouvoir de Faure Gnassingbe. Pour la CDPA-BT, cet accord ne pouvait rien arranger, encore moins permettre d’engager les réformes constitutionnelles et institutionnelles dans le pays.

Aujourd’hui, la volonté du régime de garder le pouvoir reste intacte et le rejet du projet de loi le montre bien. Ce rejet ouvre un boulevard au régime pour les prochaines échéances électorales. C’est évident. Si les deux parties signataires de l’APG étaient disposées à engager les réformes politiques, le Premier ministre issu des rangs de l’opposition, qui avait dirigé le gouvernement d’Union Nationale, les aurait réalisées.

Tout le débat ouvert depuis le dialogue Togo Télécom II met en évidence le fait que l’objectif de l’APG n’est pas de faire des réformes politiques pour changer de régime. Tout est en substance dans les dispositions des articles 3.1 et 3.2 du chapitre 3 de l’APG sur la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Un paradoxe qu’il faut tout de même rappeler.

Les articles 3.1 et 3.2 de l’APG

Pour rappel, selon l’Article 3.1, « Les Parties prenantes au Dialogue s’engagent à poursuivre toutes les réformes visant à consolider la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance. Toutes les Institutions issues du Dialogue et des prochaines élections législatives s’emploieront à mettre en œuvre les réformes permettant d’adopter des textes fondamentaux consensuels conformément à l’esprit de la Constitution d’octobre 1992 et du Code Électoral du 05 avril 2000 issu de l’Accord-cadre de Lomé…….. »

Et l’ Article 3.2, dispose : « Les Parties au Dialogue National engagent le Gouvernement à étudier les propositions de révision constitutionnelle, notamment le régime politique, la nomination et les prérogatives du Premier Ministre, les conditions d’éligibilité du Président de la République, la durée et la limitation des mandats présidentiels, l’institution d’un Sénat, la réforme de la Cour Constitutionnelle. Le Gouvernement prendra en charge ces propositions pour la prochaine législature…… »

Ces deux dispositions suffisent à elles seules pour montrer que réaliser un consensus sur des questions essentielles avec le régime n’est pas possible pour l’opposition démocratique et inversement. Bien que conscientes de cela, les parties prenantes ont laissé l’initiative au Gouvernement d’engager, d’étudier toutes propositions pour les prochaines législatures. Ce faisant, elles n’ont fait que repousser aux calendes grecques la question des réformes agitée de temps à autre, à la veille de chaque échéance électorale.

En mettant en avant l’esprit de la Constitution d’octobre 1992 repris dans l’Accord Cadre de Lomé, les rédacteurs dudit accord étaient plus préoccupés d’amener l’opposition à un semblant de consensus que d’engager de véritables réformes dans le pays. En tout cas, c’est le sentiment qui s’imposait lorsque, dans une fuite en avant, les deux parties se sont empressées d’organiser les élections législatives après la signature de cet accord en 2006.

L’APG et le vote de blocage à l’Assemblée nationale.

La CDPA-BT ne peut pas croire que les parties signataires de l’APG avaient la volonté d’engager des réformes politiques dans le pays. Si non, comment comprendre que, pour éviter le blocage à l’Assemblée nationale, elles n’aient pas été capables de proposer tout simplement le retour à la Constitution d’octobre 1992, celle-là même qui avait déjà fait l’objet d’un consensus national, et qui avait réglé la question de limitation de mandat et celle du mode de scrutin à deux tours dans ses articles 59 et 60 ?

L’article 59 dispose en effet que « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats». Et l’article 60, évoqué plus tard encore dans l’accord cadre de Lomé en 1999, stipule clairement que « L’élection du Président de la République a lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours… ».

Ces deux articles sont, on ne peut plus, clairs. Le régime ne pouvait pas les ignorer pour les avoir supprimés dans la constitution de 2002 qu’il a unilatéralement modifiée. Il est insoutenable de faire croire que le régime avait fait une concession majeure à l’opposition parlementaire en introduisant l’article 60 comme additif pour compléter le projet initialement envoyé à l’Assemblée nationale. En fait, il l’a fait juste pour tenter d’avoir le soutien des parlementaires de l’opposition.

La fonction politique assignée à l’APG (il faut le souligner) n’était pas d’engager des réformes. Tout avait été mis en œuvre pour verrouiller le processus démocratique. Il faut donc le savoir. Et les députés de la majorité l’ont compris. Ils ont compris que le projet aurait pu recueillir le vote des 4/5 et être adopté s’ils mêlaient leurs voix à celles des députés de l’opposition. Ils ont donc rejeté en bloc ledit projet de loi pour être conforme à l’esprit de leur APG.

Il n’est donc pas possible de croire, dans ce jeu convenu auquel se sont livrés les députés de la majorité et de l’opposition, que les vrais raisons du rejet sont celles évoquées. Elles ne sont ni dans « l’intransigeance de l’opposition » ni dans « la surenchère, le manque de réalisme et un peu de démagogie » qui seraient à la base de l’absence de compromis et de consensus. Tous le savent.

Comme n’a cessé de le rappeler la CDPA-BT, aucun consensus n’est possible entre l’opposition démocratique et les tenants du régime sur les questions qui mettent en cause les intérêts vitaux des détenteurs actuels du pouvoir ou sur les questions qui mettent en cause les intérêts de la masse des opposants. Le rejet du projet de loi sur les réformes en est la preuve. L’acceptation de l’APG par le régime n’est qu’une manœuvre de conservation du pouvoir.

Paris, le 2 Août 2014
Pour la CDPA-BT,
Le Secrétaire de la Section de France
Emmanuel Boccovi

Togo-Online.co.uk

Les populations d’Adakpamé et les commerçants du TP3 dans l’enfer du clinker du CIMFASO de Kanazoé 03/09/2016

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Les populations d’Adakpamé et les commerçants du TP3 dans l’enfer du clinker du CIMFASO de Kanazoé                                                                             03/09/2016

Si ce n’est pas un enfer, cela y ressemble beaucoup. Vivre dans le quartier Adakpamé ou travailler au TP3, c’est mourir à petit feu, et pour cause, toute la zone est au coeur d’un scandale de pollution. A l’origine de ce grave problème de santé publique, la société CIMFASO du milliardaire burkinabè Kanazoé. En effet, depuis des années, cette société a baillé auprès de la Direction Générale du Port autonome de Lomé un parc pour le stockage du clinker venu de l’extérieur et à destination du Burkina Faso.

Ce fameux parc au stockage à ciel ouvert des tonnes de clinker jouxte le parc communément appelé TP3 où des milliers de personnes de toute nationalité (Togolais, Burkinabè, Maliens, Nigériens, Béninois etc ) s’adonnent à des activités commerciales. Faut-il le rappeler, le clinker destiné à la société CIMFASO arrive de l’extérieur par bateau, est ensuite déversé dans le parc et rechargé par la suite par les camions de la société en direction du Burkina Faso.

C’est donc le processus de déchargement et de rechargement du clinker à ciel ouvert qui pollue tout le quartier avec des conséquences graves sur la vie quotidienne des habitants du quartier et ceux qui y travaillent.

Dégâts environnementaux mortels, problème de santé publique

Vivre dans le quartier Adakpamé et environs, c’est mourir à petit feu. Et les décès, on n’en dénombre déjà parmi les commerçants qui ont fait du TP3 leur centre commercial. La cause, l’extrême pollution qui cause des maladies pulmonaires, des irritations des yeux, la contamination des nourritures, de l’eau, etc. Une dizaine de minutes passées dans la clôture du TP3 permet d’évaluer l’ampleur du phénomène. On se retrouve facilement avec des dépôts du clinker portant sur le corps.

L’ensemble des véhicules stockés dans le parc se retrouve avec une épaisse couche de clinker comparable à une zone qui vient de subir de forts bombardements de guerre. Aucun véhicule au TP3 n’échappe à cette triste réalité. Pour remettre les voitures dans leur état et avant une éventuelle vente, il faut se servir de l’acide pour le lavage avec toutes les conséquences qui en découlent.

Les conséquences ne sont pas seulement environnementales ou de santé publique c’est la vie dans son ensemble et les activités génératrices de revenus qui sont menacées dans toute la zone.

Les activités économiques menacées

Ils sont environ 3 mille personnes à se débrouiller tous les jours au TP3. Le parc lui-même reçoit plus de 5 mille visiteurs par jour en moyenne. Chaque visiteur doit s’acquitter d’un ticket d’entrée de 300 F CFA. Il faudra en plus payer une somme par objet acheté avant de sortir du parc. Tous ces commerçants payent des impôts et le parc abrite un bureau de l’OTR.

Au vu de l’ampleur de la pollution et surtout de l’épaisse couche de clinker qui se dépose sur les voitures, les clients ont déserté le TP3 pour se rabattre sur d’autres parcs de véhicules à l’abri du phénomène. Les partenaires en Europe et aux USA qui envoient les marchandises et les véhicules se rétractent.

Les activités sont donc en chute libre et plusieurs milliers de personnes sont menacées de chômage. Une baisse des activités qui risque d’impacter aussi les recettes fiscales.

Les autorités compétentes interpellées

Face au danger, les commerçants du TP3 ont saisi les autorités compétentes du Port Autonome de Lomé. Le Directeur Général, le Contre-Amiral Fogan Adegnon a été mis au parfum de ce drame, tout comme son Directeur des exploitations. Mais à ce jour, les responsables du port peinent à trouver une solution au problème.

Quant au milliardaire burkinabe, du haut de sa fortune, il s’est adressé avec mépris aux commerçants en déclarant dans un premier temps qu’il ne pouvait construire un entrepôt de stockage, comme l’a fait CIMTOGO parce que le prix lui revenait cher. Ensuite, il s’est permis de leur dire d’aller compter les véhicules au TP3 qu’il pourrait acheter dans l’ensemble et vider le parc de ses occupants.

Abandonnés à eux-mêmes, lachés par les autorités portuaires qui seraient plus complaisantes à l’égard de Kanazoé, les commerçants du TP3 interpellent les ministres en charge de la Santé et de l’Environnement afin qu’une solution rapide et pérenne soit trouvée à ce drame qui continue de faire des victimes dans tout le quartier. Il y a urgence à agir pour sauver des vies humaines dans ce quartier.

Mensah K.

Togo-Online.co.uk


Kouwadan Dodzi Doké, un citoyen au coeur de l’entretien routier 03/09/2016

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Kouwadan Dodzi Doké, un citoyen au coeur de l’entretien routier                                                                             03/09/2016
Kouwadan Dodzi Doké, un citoyen au coeur de l’entretien routier

Il est 7 heures. Sous les rayons solaires qui traversent la rosée du matin, se pointe sur les routes de la capitale un homme en culotte et chemise, sandales aux pieds. Bref, il se met dans un style comme on le voit chez les ouvriers sur un chantier, se faufilant entre voitures, camions poids lourds et diverses sortes d’engins. Le regard rotatif, il reste éveillé pour éviter de se faire écorcher par un véhicule. Kouwadan Dodzi Doké, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se fait le devoir d’entretenir le bien commun qu’est la voie publique. Il est un « bon citoyen » en fait.

Dans des allers et retours, entouré des matériels de travail, sceau, marteau, pelle, et balises, il remplissait les trous et nids de poule sur les voies. Un travail qui lui vaut l’admiration des passagers. Mais certains ne manquent pas de le railler.

Père de famille, l’homme est un plombier de formation, un métier qu’il exerce à chaque fois que l’occasion se présente. Il trouve en ce travail du gagne-pain quotidien émanant de la magnanimité de certains usagers. « C’est de mon gré que je fais ce travail. Je le fais partout où besoin se fait sentir. Parfois je suis sollicité dans d’autres quartiers par des personnes pour arranger les voies empruntées qui sont dans un état de délabrement total et j’apporte mes touches afin de faciliter la circulation. Ceux qui connaissent la valeur de ce que je fais m’encouragent par quelques pièces d’argent avec lesquelles j’assume mes dépenses journalières. Tout d’abord, c’est pour moi une joie de contribuer à l’aménagement de mon pays », affirme-t-il avant de raconter son calvaire : « Parfois d’autres m’injurient et même me blessent. Tout récemment, j’ai été victime d’un accident sciemment occasionné par un conducteur de voiture qui m’accuse d’être sur la voie un obstacle à la libre circulation. Une autre fois, ce fut le cas d’un gendarme qui m’a violenté pour le même prétexte.

Plusieurs fois, ils (les corps habillés) m’enferment quelques jours et me relâchent après s’être rendu compte que je ne fais rien de grave, mais plutôt du bien aux usagers de la route. Vu les maltraitances dont je suis l’objet, je suis parfois tenté d’abandonner; mais je trouve toujours le courage de continuer ce travail citoyen.

Au milieu de l’insécurité, la méfiance se mêle au jeu. « Je vois vraiment au-delà du gain. Parfois je suis pris pour un voleur. Pendant la nuit, malgré mes différents signaux de mains et les balises posées sur la voie pour attirer l’attention des conducteurs, ils préfèrent m’affronter et parfois profèrent ouvertement des menaces d’intimidation. Mais je continue, car beaucoup d’accidents pourraient être évités sur des voies comportant moins de nids de poules ».

Quoi que certains usagers puissent lui reprocher, Kouwadan Dodzi Doké rend service, et c’est le plus important.

Irène Atsou

Togo-Online.co.uk

Togo : Un camion de transport de Dangote ciment a écrasé un jeune homme à Kpogan 02/09/2016

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Par Marcelle Apévi

Togo : Un camion de transport de Dangote ciment a écrasé un jeune homme à Kpogan                                                                             02/09/2016
Un camion de transport de Dangote ciment a écrasé un jeune homme à Kpogan ce vendredi

L’image est très choquante et très sensible. La scène s’est produite à Kpogan ce vendredi sur la route nationale numéro 2. Un camion de transport de Dangote ciment a marché sur la tête d’un jeune homme. Les détails sur cet accident font état de la circulation à vive allure du camion et du manque de vigilance et du conducteur, et de la victime. Résultat, un corps sans vie coupé en deux sur la chaussée.

La route nationale numéro 2 est réputée pour ces genres d’accidents qui résultent de l’inobservation du code de la route. Sur cette route, surtout les véhicules immatriculés RB passent maîtres en la matière. Ils conduisent à tombeau ouvert et ne se préoccupent guère de la santé ou et du sort des usagers de la route et des passagers. Les agents de sécurité, notamment les policiers et les gendarmes postés en des points stratégiques sur la route, ne font que requêter les chauffeurs indélicat, au lieu de les rappeler à l’ordre. La corruption se cultive sur cette voie sur laquelle circulent des véhicules dangereux.

Face à cet accident choquant, il convient d’attirer l’attention des conducteurs routiers et des piétons, usagers de la route sur la nécessité de la prudence sur la route. La vie des hommes en dépend.

Togo-Online.co.uk

Togo : Le cycliste togolais Abdou Raouf Akang obtient un nouveau vélo, grâce aux réseaux sociaux

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Cette image du cycliste togolais Abdou Raouf Akanga qui perd le tour du Bénin en mai 2016 à cause d’un vélo défectueux, a ému de nombreuses personnes à travers le monde.

Togo :  Le cycliste togolais Abdou Raouf Akang obtient un nouveau vélo, grâce aux réseaux sociaux

Certains activistes touchés par les larmes de détresse de celui qui est considéré comme le meilleur cycliste togolais et l’un des grands espoirs africains dans ce sport, ont décidé de lancer une campagne de levée de fonds sur les réseaux sociaux, afin de lui offrir un nouveau vélo.

C’est finalement un mécène français qui parviendra à débloquer la situation, quelque mois après le début de cette campagne.

“ Ce qui lui est arrivé au tour du Bénin, avec mon entraîneur Francis Caseli, nous a beaucoup touché. On a discuté ensemble et du coup, j’ai eu un tout petit peu de trésorerie. Francis voulait m’acheter le vélo pour l’offrir à Abdou Raouf Akanga et moi j ai repris ma trésorerie. J’ai à Francis, on s’occupe de faire venir le coureur en France et moi je m’occupe la partie cycle. Ma société lui offre le vélo, ” a expliqué Mathieu Daniel Wagner, le bienfaiteur d’Akanga.

“Ce qui a été fait, je peux dire que c’est une action d‘éclat que nous avons mené. C’est un grand coup que nous avons réussi,” a lancé Edo Komi, l’un des activistes à l’origine de cette campagne.

Pour Akanga, ce nouveau vélo est véritable don du ciel qui lui permettra d’oublier le cauchemar vécu au tour cycliste du Bénin.

“C’est comme un rêve. Je n’arrive toujours pas à croire. C’est comme un rêve pour moi d’avoir un vélo comme ça et enfin pouvoir m’exprimer comme je veux sur mes courses. Une joie immense,” a déclaré le cycliste togolais Abdou Raouf Akanga.

Akanga travaille pour participer à diverses compétions cyclistes en Afrique, et contribue également à développer ce sport dans son pays. Il dirige également sa propre organisation de bienfaisance, qui enseigne le cyclisme aux jeunes enfants ainsi que les notions de base sur l’entretien de leurs vélos.

Source : [02/09/2016] AfricaNews + Reuters

27Avril.com

Discrimination culturelle au sommet de l’Etat togolais : Pour Faure Gnassingbé, les Evala sont plus importants que les autres fêtes traditionnelles au Togo.

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A chaque fois qu’on touche ces points sensibles de « l’esprit nouveau », les morveux se mettent dans tous leurs états. Ils voudraient bien qu’on évite d’aller sur ces genres de terrains, mais voilà que leur idole n’arrive pas à s’empêcher de donner du grain à moudre au moulin de ses détracteurs (sic)

On a toujours rebattu les oreilles des Togolais que Faure Gnassingbé est le garant des us et coutumes du Togo.La même chose se disait de son défunt père. C’est l’héritage de qualificatifs ronflants. Ainsi donc, à chaque fête traditionnelle ou événement culturel, qu’il soit présent en chair et en os et c’est très rare, si ce n’est des Evala où il se fait représenter, il ravit la vedette à la fête elle-même. On s’arrange toujours pour insérer le plus grand nombre de fois possible son nom dans les discours de circonstance. Mais Faure Gnassingbé donne l’impression de n’être que le garant de certains us et coutumes du Togo, tant il professe une discrimination culturelle inédite.

C’est une tradition sous le père, perpétuée par le fils. Il n’y a pas d’Evala qui se tienne sans la présence du chef de l’Etat. Ainsi donc à la mi-juillet 2016, Faure Gnassingbé était dans la Kozah, pas pour ouvrir solennellement les festivités et revenir très vite à Lomé pour s’occuper des affaires de l’Etat. Le « Leader nouveau » a passé quelques jours, et les a suivies de bout en bout. Pour cette fête, Lomé s’est encore vidée de tout ce qu’il y a comme autorités et Kara es devenue le centre névralgique du Togo, la capitale par procuration. Ministres, députés, directeurs de sociétés, plantons… tous étaient repliés sur la Kozah pour une semaine de bombance. Et toute l’administration avait tourné au ralenti.

Aux Evala, Faure Gnassingbé défie le temps pour être présent. Toujours entre deux hélicos, sous la pluie comme sous le soleil, il s’abrite sous un parasol ou une tente. Rien ne l’empêche de suivre les Evala. En un mot, aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de cette fête.

A certains moment,on se laisse persuader que c’est son statut de garant des us et coutumes qui le pousse à faire de tels sacrifices, et rien que ça, et qu’il les remettra lorsqu’il s’agira des autres fêtes traditionnelles chez les autres peuples du Togo. Oh que leurre ! Les Evala bénéficient d’un statut particulier et aucune fête ne les égale.

La 354eme édition de la prise de la pierre sacré chez les peuples Guin,s’est déroulée hier à Glidji Kpodji. Les Togolais avait promené leurs regards sur les petits écrans, fouiné dans la masse, dans l’intention de voir Faure Gnassingbé; mais leurs recherches ont été vaines. Le garant des us et coutumes n’était pas là. Le « Leader nouveau » ne s’est pas donné la peine de faire le déplacement de Glidji, juste pour qu’on lui présente la pierre prise, en tant que premier Togolais.Le déplacement aller-retour aurait valu deux heures à voiture, et quelques minutes à hélico. Mais il n’a pas jugé bon de faire le déplacement. Il s’est fait représenter par une délégation à laquelle il aurait certainement donné des « instructions fermes » pour rendre la fête belle. Le peuple Ewé, le plus important du Togo a fêté l’année dernière aussi la fête d’Agbogbozan, il s’était fait représenter par Komi Selom Klassou. Son emploi du temps est trop chargé. Il doit s’occuper des affaires de la nation, nous rétorquera-t-on.

Visiblement aucune fête ne vaut les Evala. Que ce soit Ovazou chez les Akposso, Odon Tsu chez le peuple Ana Ifé d’Atakpamé, Dédézan chez le peuple de Kpomé (préfecture de Zio) ou Ayizan chez le peuple de Tsévié…Faure Gnassingbé ne s’y intéresse pas. Le peuple Bassar fêtera la fête des ignames sous peu, et on a bien peur que le garant des us et coutumes ne snobe la cérémonie.Il n’y a pas moins une discrimination culturelle.

Source : Robert Avotor, L’Alternative No. 551 du 02 Septembre 2016

27Avril.com

Fenêtre sur l’Afrique du 03/09/2016 : Comment remobiliser le peuple togolais ? Discorde autour de la « Pierre sacrée »

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Débat ouvert aux auditeurs en Mina et en Kotokoli – Depuis plus de 25 ans le peuple togolais s’est lancé dans un combat pour la démocratie et un état de droit sans y parvenir. Comment ou qui pour cristalliser de nouveau la mobilisation populaire?

Source : Sylvain Amos, Fenêtre sur l’Afrique, Radio Kanal K, Suisse. Via Togovisions

27Avril.com

Togo, Aného : Quand Ékpéssosso devient Ékpédada

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Je lis, çà et là, à l’égard des dignitaires religieux en pays Guin qui essayent de nous faire prendre des immondices pour des joyaux, l’expression d’un dégoût, d’un écœurement sans fin que je partage. Oh oui, mes frères, face au miroir de notre légendaire arrogance, disons-nous la vérité ! Jamais de mémoire d’homme, aucune ethnie n’a fait un pareil effort pour casser sa tradition, la salir à toutes les images de la grandeur et de l’estime, désavouer de manière éhontée tout ce qui est bien, tout ce qui est bon ; son patrimoine.

L’objet de mon propos se résume à un constat. Ékpéssosso, entendez prise de la pierre sacrée, est devenu Ékpédada ; une partie de caillassage où l’on rivalise à qui fera plus de mal à l’autre par sa capacité à détruire, à casser, à blesser. Bref, un affrontement digne de l’époque des cavernes. Affrontement au cours duquel toute la saleté humaine se dresse devant nous comme le fruit de notre inconséquence, de notre incapacité à valoriser ce que nous avons de meilleur, d’unique ; notre tradition vieille de plus de trois siècles. Somme toute, en ces jours de honte profonde, à celui qui, cofondant le chauvinisme à la fierté, me dira qu’il est fier d’être un natif des Lacs, je ne peux répondre que par un sourire fait de douleur. Excusez mes propos si vous les trouvez plus avilissants que le spectacle que je dépeins.

Quoi donc ? L’année dernière, sur ce même sujet me penchant, je parlais d’une tradition à vendre. Eh bien c’est fait ! Elle est désormais vendue. Elle ne nous appartient plus. Adieux à nos rêves d‘enfant ! Aux oubliettes, les grands moments de recueillement et de retrouvailles. Désormais, dans les Lacs, les fleurs sont malades. Seuls, livrés à un vent de déshonneur, nos cocotiers pleurent et nos côtes que l’océan grignote jour après jour tournent le dos à l’avenir dont les parfums incertains par les vagues charriés envahissent nos lieux saints où les gendarmes s’entraînent désormais au tir de gaz lacrymogènes, joli tableau. La pierre Unir de l’année dernière n’a pas su nous unir, hélas !. Nous voici, cette année, à vouloir dire au peuple que deux pierres valent mieux qu’une. Saloperie !

Demain, sur les ruines de ce qui faisait notre fierté, je retournerai, nostalgique comme toujours. Je parlerai au vent frais, je parlerai au sable jaune, je dirai des paroles qu’on croyait sacrées et que les bottes ont su piétiner. Je dirai mon amertume, je maudirai notre ignorance, je blâmerai ma génération, je conterai aux enfants les crimes de nos maîtres d’aujourd’hui ; ceux qu’on voit défiler avec des visages suant les crimes de l’argent. Je leur parlerai de ces gens dont on pourrait dire qu’il serait préférable qu’ils ne fussent pas nés. Dieu sait si j’ai raison…

Enfin, à genoux devant son piédestal désacralisé, je ferai à ma terre le vœu que voici :

Aného, je reviendrai te voir et marcher sur mes pas, à la recherche de cette joie sans prix qu’on ressentait à l’évocation de ce qui nous rassemblait. Je me déchirerai, s’il le faut, pour me faire entendre des âmes mortes. Oui, je garderai en moi cette possibilité de ne pas taire mes rêves. Pauvre comme un gueux et riche de mes souvenirs, je raconterai aux enfants sur quelles horreurs repose la félicité des nantis ; ceux qui ont bradé notre tradition contre quelques sous hideux.

Fontaine l’Evêque le 02 septembre 2016

Ayi Hillah

Source : Togovisions

27Avril.com

Le Togo s’est qualifié pour la CAN 2017 en tant que meilleur deuxième 04/09/2016

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Le Togo s’est qualifié pour la CAN 2017 en tant que meilleur deuxième                                                                             04/09/2016

Le Togo se qualifie pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAN GABON 2017, en battant, jusqu’au bout, le DJIBOUTI, guichet automatique du groupe, 5 buts à 0. Une qualification historique et divine rendue possible grâce à un retour progressif à la sérénité de la Fédération Togolaise de Football (FTF) dirigée par le Colonel Guy Kossi Gbezondé Akpovy. Claude LeRoy a sortie le grand jeu avec une équipe en perpétuelle reconstruction où séjourne encore les vieux briscards de la campagne de qualification mondial de 2005 et assaisonnée par la venue de quelques jeunes joueurs qui renforcent les compartiments en chute libre.

5 buts à 0, c’est bien le score final de cette rencontre âprement disputée à Kégué, face à un public très déterminé et devenu silencieux, donc retenant souffle puisque tétanisé par les difficiles et quasi impossibles conditions que le Togo doit remplir, avec un destin suspendu à la chute d’autres nations notamment le Bénin, le Cap Vert, et autres.

Bossou Vincent, Fo-doh Labah, Mathieu Dossevi et deux Agbényiadan ont transformé l’impossible et possible avec la complicité de leur capitaine, Emmanuel Sheyi Adebayor qui a été co-auteur de trois buts sur trois passes décisives, même s’il a raté un pénalty.
C’est désormais fait. Cette qualification qui nous a longtemps fuit. En deux matchs, Claude LeRoy et son staff réparent le tord causé par plusieurs autres entraineurs en autant de matchs.

Derrière le bravo que crient les togolais, se cachent des réalités, notamment l’avènement de ces profiteurs qui ont déjà sorti leurs calculettes pour lancer la machine à l’enrichissement illicite, détournement et escroquerie, tout comme ce fut le cas en 2013.

Si les joueurs ont confirmé le nouvel élan articulé autour du Colonel Guy Akpovi et Claude LeRoy, avec le soutien des journalistes qui ont cru jusqu’au bout, tous les acteurs sportifs qui ont été d’un soutien solide, c’est le lieu des avertissements à ceux qui nourrissent déjà leur appétit glouton de faire du business avec cette brillante qualification et saboter le travail abattu. Le peuple togolais les a à l’œil. Attention à la Brasserie, Cimtogo, Togocel et Moov qui seront mis à contribution pour rééditer l’exploit de 2013 intitulé *un compte sans fin* de l’auteur, Arthème Kuessi Séléagodji Ahoomey-Zunu et ses acolytes qui ont refusé de rendre compte aux togolais, de l’utilisation qui a été faite des fonds qui leurs ont été extorqués, mal que l’équipe était déjà éliminée de la compétition.

Le Nouvel Élan doit s’élargir à tout les niveaux, y compris cette équipe des professionnelles de la roublardise qui ont été très impliqués dans le business gagnant de 2013, pour les empêcher de surfer sur la pauvreté des citoyens togolais et s’enrichir.
Nous y reviendrons

Togo-Online.co.uk


Togo: CAN 2017, Les Eperviers qualifiés par une différence de buts, appréciation de Faure Gnassingbé

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Score final du match Togo-Djibouti (ph FTF)

Lundi 05 Septembre 2016 – Les Eperviers Search Eperviers du Togo sont qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations 2017 (CAN 2017) en tant que meilleur deuxième. L’entraineur Claude Le Roy et les Eperviers Search Eperviers seront donc présent au rendez-vous continental du ballon rond au Gabon.

Les Eperviers Search Eperviers qui avant le match n’avaient plus pratiquement leur destin en main se sont qualifiés pour la CAN 2017 Search CAN 2017 grâce à leur détermination à achever la partie sur une bonne note. Pour l’exploit réalisé par les Eperviers Search Eperviers 5-0 contre le Djibouti, le Président Togolais Faure Gnassingbé Search Faure Gnassingbé a dans une publication sur twitter écrit que « Le chemin fut difficile. Toutes mes félicitations à nos Eperviers Search Eperviers du Togo. Belle victoire. Rendez-vous à la Can. Le Togo est fier de vous ».

En match comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017, les Eperviers Search Eperviers du Togo ont battu hier dimanche à Lomé les Requins Bleus de Djibouti par un score de 5-0. Ils ont donc obtenu dans le groupe A 11 points, comme le Bénin et l’Ethiopie, mais avec une meilleure différence de buts, +7 contre respectivement +2 et -3 pour leurs concurrents.

Pour le résumé des temps forts du match, il urge de rappeler que le Togolais ont ouvert le score à la 24e minute par Vincent Bossou et doubleront leur avance à la 44e minute par Mathieu Dossevi.

Au retour des vestiaires, les Eperviers Search Eperviers qui sont maitres du jeu inscriront leur troisième but par Fo-Doh Laba à la 52e minute. Ils porteront le compteur de but à cinq respectivement à la 90e et 93e minutes du jeu par Komlan Agbégniadan. L’attaquant vedette de l’équipe, Emmanuel Adebayor, qui a pesé de tout son poids pour le résultat obtenu, a raté un penalty à la 75e minute.

Maintenant que les Eperviers Search Eperviers du Togo sont qualifiés pour la CAN 2017 Search CAN 2017 et que les 15 autres pays qualifiés sont connus, le monde sportif devra attendre le 19 octobre prochain pour connaitre le tirage au sort des différents groupes.

Mensah, Lomé

– Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou mensah@koaci.com

Koaci.com

Togo : Qualifié pour la CAN 2017. Après avoir lessivé Djibouti ( 5-0). Bravo !

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Les Éperviers du Togo se sont qualifiés cet après midi au stade de Kégué pour la CAN 2017 grâce à leur large victoire sur Djibouti 5-0 et la défaite du Bénin au Mali (2-5)

Les Éperviers du Togo se sont qualifiés pour la CAN 2017 | Photo : Togo Foot

Dans l’espoir d’une possible qualification les Éperviers ont entamé la rencontre avec beaucoup plus d’optimisme. Très tôt, les protégés de Claude Leroy envahissent le camp djiboutien avec un jeu élaboré fait de petites passes et de gestes techniques appréciables. À à la 15ème  minute de jeu, le capitaine Emmanuel Adebayor passe à coté de l’ouverture du score suite à une contre attaque bien amorcée depuis le rond central. Suite à un coup de pied arrêté depuis les 30 mètres, Serge Gakpé dépose le ballon sur la tête de Bossou Vincent monté aux avant poste et ouvre le score à la 24ème  minute de jeu. Galvanisés par ce but salvateur, les Éperviers accentuent la pression dans le camp adverse. Le capitaine Adebayor déborde sur le flanc gauche et sert majestueusement Mathieu Dossevi qui trouve le petit filet des buts gardès  par HASSAN Guedi Bouh.2-0,score à la pause.

À la reprise, les togolais se montrent plus entreprenants dans le jeu, avec une occupation rationnelle du terrain double d’une circulation de balle impressionnante. Suite à une belle phase de jeu, le capitaine Adebayor sur un centre impérial trouve son compère d’attaque FODO Laba qui corse l’addition à la 52ème  minute.

Le match s’emballe mais les Éperviers maîtrisent et dominent leurs sujets donnant ainsi du travail à la défense Djiboutienne qui peine à remonter le terrain. À l’heure de jeu, Adebayor hérite d’un penalty qu’il va rater. L’entrée en jeu des jeunes joueurs à l’instar de BEBOU Ihlas et AGBEGNIADAN Komlan donne du tonus au jeu des Éperviers. Les Éperviers multiplient les offensives et font le break à la 90 ème puis à la 92ème minute de jeu par AGBEGNIADAN Komla signant ainsi son doublé de la soirée. C’est sur ce score de 5 buts à 0 que l’arbitre de la rencontre Mr GOMNO Daouda du Niger met fin à la partie qualifiant ainsi extrémiste le Togo pour la CAN GABON 2017 en tant que deuxième meilleur deuxième

Les 16 pays qualifiés pour la CAN 2017 au Gabon

Les jeux sont faits. On connaît maintenant le nom des 16 équipes qualifiés pour la CAN. Par ordre alphabétique :

 

  • Algérie,
  • Burkina Faso,
  • Cameroun,
  • Côte d’Ivoire,
  • Égypte,
  • Gabon
  • Ghana,
  • Guinée Bissau,
  • Mali,
  • Maroc,
  • Ouganda,
  • RD Congo,
  • Sénégal,
  • Togo,
  • Tunisie et
  • Zimbabwe.

 

L’Ouganda, 2e du groupe J avec 13 points et le Togo, 2e du groupe A avec 11 points sont qualifiés au titre de meilleurs deuxièmes.

La Guinée Bissau sera le seul nouveau venu de la phase finale d’une CAN.

Le Sénégal, dans le groupe K est la seule équipe à avoir remporté tous ses matches

Source : [04/09/2016] Togo Foot + CAF

27Avril.com

Claude Le Roy : « La qualification du Togo à la CAN 2017 est inimaginable ! »

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Claude Le Roy revient sur la qualification inespérée du Togo pour la CAN 2017, après un succès face à Djibouti (5-0) et une série de résultats favorables.

Jeune Afrique : Cette qualification vous semblait-elle illusoire avant le match à Lomé contre Djibouti ?

Claude Le Roy : Quelques jours avant la rencontre, j’avais dit à Faure Gnassingbé, le président de la République, que Nous avions 1 % de chances d’aller au Gabon. Après le succès de la Libye au Cap Vert samedi (1-0), c’est monté à 15 %. Mais il fallait battre les Djiboutiens, et aussi attendre le score de Tunisie-Liberia (4-1). Et ce qui est arrivé est inimaginable ! J’ai encore du mal à réaliser. Cette qualification a été accueillie par des moments de liesse à Lomé. Les gens sont vraiment heureux, car si le Togo avait été éliminé, on partait pour plus d’un an de matches amicaux, les Éperviers n’étant plus concernés par la Coupe du monde 2018.

Quel rôle a tenu Emmanuel Adebayor dans cette qualification ?

Il a été exemplaire. Il a délivré une passe décisive, s’est battu comme un fou. Je vous rappelle qu’il n’a pas encore de club, et pourtant, il était physiquement au top. Il a beaucoup bossé pour être prêt pour ce match. Emmanuel répond parfaitement à mes attentes. Il est très pro, très concerné.

Vous êtes en place depuis le mois d’avril. À votre arrivée, le climat était morose autour de la sélection et du football togolais…

Déjà, la nouvelle fédération a décidé que le championnat, après quatre années d’interruption, devait impérativement reprendre. Ce sera le cas le 11 septembre. Un championnat qui fonctionne, c’est essentiel. Partout où je suis passé en Afrique, j’ai fait appel aux joueurs locaux. Ensuite, j’ai souhaité que la sélection dispose d’un vrai cadre de travail, au niveau des déplacements, de l’hébergement, des équipements, du suivi médical, etc… Et il ne faut pas oublier que le Togo a un bon potentiel. Vous avez Adebayor, Agassa, F. Ayité, Romao, Gapké, Akakpo, etc… J’ai aussi voulu qu’existe une sélection locale. Il y a un peu plus de 30 ans, quand j’étais arrivé au Cameroun, j’avais sillonné le pays avec les locaux pour jouer des matches amicaux. C’est ce que nous avons fait au Togo ces derniers mois. Et j’ai visité des académies, assisté à de nombreux matches de quartiers.

Cette qualification obtenue avec les Éperviers me rappelle celle de 2015 avec le Congo

Quel va être votre programme à court terme en vue de la CAN ?

D’abord, disputer des matches amicaux aux dates Fifa d’octobre et novembre. Et continuer à chercher des binationaux qui pourraient nous rejoindre. Comme Peniel Mlapa (un allemand d’origine togolaise évoluait au VFL Bochum, en Ligue 2 allemande, ndlr) ou Kalen Damessi, de Concarneau (National). Par contre, pour Corentin Tolisso (Lyon), ce sera beaucoup plus compliqué, on le sait. Mais on va essayer quand même.

Enfin, ce sera votre neuvième CAN avec un sixième pays…

Oui, je l’ai disputée avec le Cameroun, le Sénégal, la RD Congo, le Ghana et le Congo. Cette qualification obtenue avec les Éperviers me rappelle celle de 2015 avec le Congo. Les chances de qualification étaient minces, la sélection restait sur des déceptions, et finalement, on y était arrivé…

Jeune Afrique

Togo, Division autour de la fête traditionnelle Adossa-Gadao : Le chef spirituel des musulmans, Malouwouro El-Hadj Issa-Touré Bamoï, interpelle le ministre Agadazi

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Le Togo, dans sa diversité ethnique et culturelle, offre une multitude de rites et fêtes traditionnelles dont Adossa-Gadao, la fête des couteaux célébrée chaque année par le peuple Tem. Cette fête réunit les filles et fils de Tchaoudjo pour commémorer l’anniversaire du Prophète Mahomed célébré au 3è lunaire islamique (Adossa), et pour rendre grâce à Dieu pour avoir permis l’abondance des récoltes (Gadao).

Togo, Division autour de la fête traditionnelle Adossa-Gadao : Le chef spirituel des musulmans, Malouwouro El-Hadj Issa-Touré Bamoï, interpelle le ministre Agadazi

Depuis des années, Adossa qui est une fête Didaourè et Gadao célébrée par le canton de Komah ont été fusionnées et célébrées dans la symbiose, la communion et la cohésion pour le développement harmonieux de la préfecture de Tchaoudjo. Mais depuis quelque trois années, des germes de division sont semées dans cette fête. Au cœur de ce clivage, le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, Col Ouro-Koura Agadazi qui semble défier l’autorité du Chef spirituel des musulmans et chef quartier Didaourè, Malouwouro El-Hadj Issa-Touré Bamoï.

L’immixtion du ministre dans la gestion de cette fête a sapé l’union et la cohésion qui l’avaient toujours caractérisée. L’année dernière, ce sont deux festivités qui avaient été organisées. La première fête a eu lieu en décembre 2015 et la seconde en janvier 2016. Inéluctablement, on se dirige vers le même scénario cette année. Profitant de la présence du chef spirituel Malouwouro El-Hadj Issa-Touré Bamoï à Lomé, nous l’avons rencontré pour qu’il nous explique l’histoire de cette fête et les incompréhensions qui minent aujourd’hui la cohésion du peuple Tem. Le Chef avait à ses côtés le porte-parole des jeunes de Didaourè, El-Hadj Idrissou Gbadassi.

« Adossa est la fête de Didaourè. C’est au temps de nos aïeux que cette fête existait. Aujourd’hui, j’ai 98 ans. Et avant la naissance de mon père, la fête se célébrait. C’est au cours de l’anniversaire de notre prophète Mohamed qu’on célébrait Adossa. Cet anniversaire est appelé Moloud. Juste le lendemain du Moloud, nous célébrons Adossa à travers des réjouissances populaires. C’est cette fête qui existe chez nous à part la Tabaski et le Ramadan. Même ceux qui sont à l’extérieur du pays connaissent la date d’Adossa et se préparent en conséquence pour revenir fêter. Tout le monde connaît cette date et peut la donner sans hésitation. Personne n’a institué cette date», explique le chef spirituel Malouwouro El-Hadj Issa-Touré Bamoï.

D’après lui, cette date n’est pas fériée. Donc si elle tombe sur un jour ouvrable, le week-end qui suit immédiatement, on organise Adossa pour permettre aux frères et sœurs qui sont dans la fonction publique d’y participer. « On célèbre le Moloud vendredi et le lendemain on organise Adossa, la danse du couteau. C’est une fête traditionnelle chez nous. C’est une fête de Didaourè, mais tout le monde y prend part dans le Tchaoudjo », souligne-t-il.

« Adossa était commémorée jusqu’au temps du chef supérieur Ouro Ayeva Issifou qui avait institué Gadao. Des cadres qui ne sont pas natifs de Tchaoudjo, mais qui ont fréquenté chez nous, peuvent en témoigner. C’est quand Gnassingbé Eyadema a décidé le retour à l’authenticité, qu’on nous ont demandé de délaisser Adossa. Nous avons opposé un refus catégorique. Il y a eu des problèmes en ce moment. Et quand nos pères ont décidé d’aller exposer les faits à feu Gnassingbé Eyadema, ils ont été violentés par le Colonel Lawani au niveau du nouvel échangeur actuel. En ce moment, c’était un poste de douane qui s’y trouvait. Après tout, nous avons célébré Adossa. Ils ont alors décidé qu’on fusionne les deux fêtes. Nous n’avons pas refusé. Nous sommes une même communauté, nous avons donc décidé de jumeler les deux fêtes », relate El-Hadj Idrissou Gbadassi.

En ce temps, reprend le chef spirituel, quand la fête approche, Ayeva envoyait des émissaires auprès de nous pour s’enquérir de la date afin qu’eux aussi puissent se préparer en conséquence. C’est ainsi qu’on célébrait ensemble Adossa Gadao. Quand Ayeva Issifou décéda, eux, ils n’arrivaient plus à fêter Gadao. « Durant 10 ans, ils ne fêtaient plus Gadao. Face à cette situation, ils sont venus me voir pour proposer qu’on unisse les deux fêtes, Adossa et Gadao. Les cadres de Tchaoudjo avaient envoyé chez moi une délégation composée de Moutawakilou Ouro Gbèlè, ingénieur des TP et Yérima, proviseur du lycée technique de Sokodé. Ils m’ont rencontré trois fois. J’ai finalement accepté leur proposition, mais à condition que les deux fêtes se déroulent à la date d’Adossa qui ne dépend d’aucune saison. Ils ont approuvé cette décision. On fêtait Adossa-Gadao sans aucun problème pendant 12 ans », précise le Chef.

Un jour, Alilou Sam-Dja Cissé de la CNDH, Me Kassa Traoré et le ministre Bouraïma Inoussa sont allés voir le chef spirituel pour lui demander de décaler la date de la célébration d’Adossa-Gadao. Au départ, le chef spirituel s’est opposé à la proposition, estimant que c’est la date anniversaire du Prophète et que de ce fait, il ne peut pas la reporter. Après tout, par respect pour la délégation qui est venue le rencontrer, il a décidé de décaler la date. L’année suivante, la date a été également repoussée. « Pour la 3è fois, tout le monde s’y est opposé, y compris la diaspora. C’est en fonction de la date que les membres de la diaspora prennent des congés pour revenir fêter. Quand la date est repoussée, ça les pénalise énormément. Ils sont revenus, on a repoussé la date jusqu’à un mois, certains sont obligés de repartir, ceux qui ont des moyens ont dû payer des pénalités des vols », explique El-Hadj Idrissou Gbadassi.

A en croire le chef spirituel et Idrissou Gbadassi, c’est depuis la nomination du Col Ouro-Koura Agadazi dans le gouvernement que la division s’est installée autour de la fête traditionnelle Adossa-Gadao. Ils ne comprennent pas ce que le ministre vient chercher dans l’histoire des fêtes traditionnelles. : « Le chef du quartier Didaourè a un arrêté qui le confirme, on ne l’a pas élu chef à notre bon vouloir. A part lui, il n’y a aucun autre chef. C’est à lui de décider. Si aujourd’hui le ministre Agadazi ne reconnaît pas son autorité, c’est vraiment dommage. Nous n’avons qu’un seul chef à Didaourè. Si Ouro-Koura Agadazi estime qu’il y a un autre chef, qu’il le prouve avec un arrêté à l’appui et on en tiendra compte. La preuve, quand on voulait fusionner les deux fêtes, c’est chez le chef de Didaourè qu’ils sont venus. Pourquoi aujourd’hui il désobéit au chef ? Nous demandons au ministre de se ressaisir. La fête d’Adossa ne le concerne pas. S’il est porte-parole du gouvernement, ce n’est pas une raison de venir nous imposer des choses. On n’accepte pas », tranche El-Hadj Idrissou Gbadassi.

La date pour la prochaine fête est déjà retenue : les 16 et 17 décembre 2016. Mais les cadres de Tchaoudjo veulent encore la repousser en janvier 2017. Une idée qui ne plaît pas du tout au chef spirituel. « Nous ne sommes pas d’accord. Nous voulons la paix, l’union et la cohésion, nous ne voulons pas la division. Adossa existait depuis nos aïeux avec une date précise qui est l’anniversaire du prophète. Nous ne refusons pas de les associer pour la fête. Qu’ils viennent et on va fêter ensemble », a déclaré Malouwouro El-Hadj Issa-Touré Bamoï.

Les fêtes traditionnelles sont des occasions de retrouvailles où les filles et fils se retrouvent pour réfléchir au développement de leur localité. Mais ce n’est pas le cas à Tchaoudjo à cause de la division semée autour d’Adossa Gadao.

Source :  Médard Amétépé, Liberté No. 2273 du 05 sept. 2016

27Avril.com

Togo : Imaginons un enfant Gnassingbé à EPP Bè Gare !

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Elle a déjà débuté, la rentrée scolaire, chez certains enfants. Ceux dont les parents sont capables de verser en un an par exemple 3 millions fois N enfants juste pour l’écolage. Parmi ces parents, sous nos cieux, on y compte, diplomates, hommes d’affaires prospères, riches héritiers…Et surtout des fonctionnaires d’Etat ou des officiels tout court.

Togo : Imaginons un enfant Gnassingbé à EPP Bè Gare !

On m’a récemment rapporté le cas d’un directeur d’un service administratif dans le transport (et qui n’est pas une régie financière) dont 3 enfants vont à l’école française. C’est légitime de vouloir le meilleur pour ses enfants.

Je n’ai pas eu comme parent ce profil de personne. Mais je suis très fier de l’éducation que les miens, très dignes, se sont battus pour m’offrir. Ils peuvent être fier d’avoir donné au Togo, à l’Afrique et au monde un digne garçon. Juste déçu que je n’en suis pas encore à leur faire manifester ma reconnaissance pour tous ces efforts. Daigne Dieu le leur rende. Si j’étais enfant, actuellement je serais encore actuellement à la maison, attendant que le fameux sommets sur la sécurité maritime passe d’abord pour retrouver mon école, mi octobre.

Il y a quelque chose qui me fait réfléchir. L’écolage d’un seul enfant d’un ministre suffit largement pour régler assez de problèmes dans les écoles primaires publiques ou les CEG voire lycée que ce dernier dépasse quotidiennement pour aller déposer sa progéniture à l’école. Dedans, on pourrait même restituer un reliquat s’il avait décidé par exemple d’envoyer cet enfant dans une école publique et investir l’équivalent de l’écolage qu’il aurait dû payer à l’école française, British school, Ecole Alfa, Cours Lumière…Je n’ai rien de particulier rien contre ces établissements qui d’ailleurs souvent, en dehors du cadre physique, ne font pas grande chose de miraculeux.

En général, ces officiels, pendant que depuis leurs fonctions dans l’administration ou au gouvernement, par leurs diverses décisions, sacrifient l’avenir des enfants qui n’ont d’autres choix que de trainer dans les établissements publics. Ils envoient les leurs dans des établissement où il faut parfois être un « voleur de deniers publics » pour faire face aux dépenses. Imaginons qu’ils décident de ramener leurs enfants dans des établissements publics et rapatrier les montants qu’ils payent souvent ailleurs dans lesdits établissements. Oui, imaginons juste que Faure Gnassingbé, frères, soeurs, copains, copines, euh… maîtresses décident d’envoyer leurs enfants dans les EPP de notre pays. Que leurs enfants soient obligés de s’asseoir à 4, 5 ou 6 par banc, et parfois même couchés à plat-ventre pour écrire…imaginons, imaginons !

Maxime Domegni / FB

27Avril.com

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