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Togo : Le ministre des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam est l’exemple même de l’enrichissement illicite injustifié

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« [ Il faut ] Aller au-delà du débarquement [ du gouvernerment ] et exiger des comptes » – Abbé Faria

Il n’y a aucune satisfaction à tirer de l’éviction du gouvernement de certains citoyens sur lesquels pèsent d’énormes soupçons de malversations. Rechercher la justification de leurs richesses doit être la chose la mieux partagée dans un pays en quête de reconnaissance, et qui plus est, endetté comme s’il n’a jamais bénéficié d’allègement de sa dette.

Après le cas Ayassor qui n’a encore rien montré de la disponibilité des autorités à endiguer la mal gouvernance, un pan sur le représentant d’une autorité contractante qui a eu le toupet de déclarer devant des élus du peuple : « Ceco a utilisé les fonds pour réaliser les travaux mais aussi pour s’équiper. Il faut reconnaître que l’entreprise a mal apprécié l’ampleur du chantier », nous avons nommé Ninsao Gnofam, actuel ministre des Infrastructures des Transports. Les centaines de milliards de marchés qui font croire que le pays tend à changer de visage ne méritent-ils pas une petite expertise ?

La semaine dernière a vu un colosse –financièrement parlant- éjecté du gouvernement. L’euphorie a rapidement donné place à la lucidité. « Et ensuite ? », se demandent beaucoup. Parce que s’il ne devrait s’agir que de débarquer un « terroriste financier » pour ensuite passer à autre chose, à quoi bon ? C’est dans le souci d’afficher l’insolente richesse dans laquelle baigne la minorité du pouvoir, malgré la situation économique du Togo, que nous voulons prendre à témoin les citoyens togolais sur un autre cas qui heurte la conscience des hommes intègres, nous avons nommé le cas Ninsao Gnofam.

Le 15 septembre 2008, le natif de Binaparba fit son entrée au gouvernement de Gilbert Fossoun Houngbo comme ministre de la Fonction Publique, de la Réforme administrative et des Relations avec les Institutions de la République. Le 28 mai 2010, il atterrit au ministère des Transports. Deux ans plus tard, l’homme s’est vu confier le ministère des Travaux Publics. On était fin juillet 2012 et un peu plus d’un an plus tard, soit le 17 septembre 2013, Ninsao Gnofam s’est vu attribuer le ministère des Travaux Publics et des Transports. L’arrivée du Premier ministre Selom Klassou a juste vu une édulcoration du poste qui prend une nouvelle appellation : Infrastructures et Transports. Mais « aux âmes bien peu scrupuleuses, la valeur n’attend point le nombre des années ». Même si l’homme était un employé de banque à l’ex-Banque togolaise de développement (BTD) avant d’atterrir au sein de l’exécutif du Togo, ses réalisations immobilières et matérielles frisent la magie.

Dans son village à Binaparba, il a construit une demeure qui s’étend sur au moins deux lots, pourvue d’une installation solaire au-dessus du garage et qui lui évite de séjourner dans l’obscurité les week-ends où il débarque, le courant électrique n’étant pas encore arrivé dans le village. Bien qu’étant bâtie dans un coin reculé du Togo, il faut s’aventurer dans la demeure pour comprendre certaines réalités.

Avant d’arriver à Binaparba, il faut traverser Bassar. Un pied à terre dans cette ville ? Pourquoi pas, se serait dit Ninsao Gnofam. Une bâtisse difficilement cachée par des pleureuses et autres arbres se dresse dans le ciel de la ville, avec des murs surplombés de barbelés qui découragent même les voleurs les plus téméraires. A son allure, elle n’a rien à envier aux constructions de la Cité OUA à Lomé. Pour quelqu’un qui aime à dire qu’il est venu au gouvernement « pour se faire », on ne peut pas dire qu’il perd son temps dans des détails.

Dans la capitale, il y a la demeure dans laquelle ses enfants, de retour de Paris, du Canada et d’ailleurs, séjournent. Située dans le quartier Agoè derrière la nouvelle Gendarmerie, cette autre demeure du ministre Ninsao Gnofam a de quoi faire pâlir d’envie même les nantis, et elle redevient vide après le départ de sa progéniture. Collée à cette maison, il y a une habitation moins cossue, peinte en jaune et qui abrite deux hangars avec de larges portails. Les indiscrétions disent que c’est une maison spécialement louée pour abriter…ses voitures ! Et pourtant, la demeure où séjournent ses enfants est aussi pourvue de garage, tout comme la maison où il vit de corps, située elle aussi dans le même quartier et qui a la même allure que celle « de ses enfants ».

Il nous revient qu’un jour, le ministre serait allé informer le chef de l’Etat d’un projet de construction d’un hôtel avec sa femme qui aurait contracté un prêt de 25 millions de FCFA. Une façon de se justifier plus tard lorsque le pot-aux-roses sera découvert…Mais l’homme a omis d’ajouter par exemple que sous le prête-nom de sa fille Boukompo Emilie Gnofam, la famille a aussi acheté des actions dans l’entreprise Wacem.

Du parc automobile, parlons-en ! 5 véhicules tout-terrain, une voiture de commandement qu’il ne sort que les dimanches pour aller à l’église. Sa femme dispose de deux voitures, mais on apprend que ce sont en tout une dizaine de voitures haut de gamme qui seraient la propriété des Gnofam. Il y a quelques jours, il a acquis une voiture pick-up double cabines qu’un camion remorqueur est venu déposer devant cette maison. Et pour brouiller les pistes, il y aurait mis la plaque minéralogique portant « Série AN ».

L’objectif ici est de juste montrer ce que seraient les différents comptes bancaires d’un ministre qui peut collectionner autant d’immeubles et de voitures en si peu de temps. Lorsque des relations incestueuses se mêlent des relations professionnelles, c’est la qualité des ouvrages publics qui s’en trouve affectée.

Le Guichet unique pour le commerce extérieur (GUCE), serait une des victimes de la boulimie du ministre lors de son installation. Il nous est revenu que trois ministres devraient apposer leurs signatures pour parapher le contrat qui devrait lier cette société au Togo. L’une des ministres, ignorant tout de ce que valaient les signatures de ses deux autres collègues, se serait hâtée pour faire sa part et s’impatienterait. Mais les informations disent que pour des raisons que chacun pourrait aisément deviner, elle n’a pas rapporté l’incident au chef de l’Etat, parce qu’entre-temps, le milliard de FCFA aurait été déboursé contre les deux autres signatures.

En novembre 2011, un procès verbal n°1103/MTPT/CAB/PRMP/CGMP portant sur l’attribution définitive de quelques marchés, en date du 09 novembre 2013 signé du responsable des Marchés Publics au ministère des Travaux Publics, a désigné les entreprises prestataires. La route nationale n° 4 (Tsévié – Tabligbo) longue de 42,5 km par CHAABANE/GER pour 21.906.699.946 FCFA ; la route n°34 (Lomé – Vogan – Anfoin) distante de 61 km attribuée à CDE/CECO BTP pour un montant de 26.904.638.869 F CFA au lieu d’un devis de 36.177.762.927 FCFA proposé par l’entreprise soumissionnaire ; la route nationale n°15 (Témédja – Badou + bretelle de Kougnohou), longue de 94 km attribuée à l’entreprise SOGEA/SATOM pour 36.400.173.697 FCFA sur un devis de 37.067.379.500 FCFA ; et la route nationale n°16 longue de 50 km est revenue au couple d’entreprises ADEOTI/CENTRO pour un montant de 14.675.412.011 FCFA au lieu d’un devis de 21.145.616.980 F. Et la liste est loin d’être finie.

Or, au moment où le choix se portait sur ces entreprises, Ninsao Gnofam n’était pas au ministère des Travaux Publics, mais bien aux Transports. Mais il a réussi à s’illustrer dans le scandale de la route Lomé-Vogan-Anfoin.

Les mensonges du ministre des Transports et des Infrastructures sont aussi une preuve de sa collusion avec ses « vaches à lait ». Dans la réfection de la voie Lomé-Vogan-Anfoin, il avait affirmé du haut de sa fonction que l’entreprise était à 35% d’avancement dans les travaux. Nous étions en cours d’année 2014. Mais lorsque nous nous sommes transportés sur le terrain pour toucher du doigt la réalité en avril 2016, ce sont moins de 10 km de route qui ont été effectivement refaits, à notre grand étonnement. Il nous revient que chaque fin d’année, le PDG de CECO fait déposer un container de riz au domicile du ministre Gnofam qui en dispose à sa guise. Il y a des « cadeaux » dont la valeur dépasse le stade des cadeaux et frise l’achat de conscience.

Interpellé par les députés sur l’état d’abandon de la voie sus-citée, le ministre dont le rôle est de faire passer les intérêts publics avant l’intérêt d’une société, s’était permis la phrase suivante : « Si nous résilions le contrat, comment allons-nous faire pour récupérer l’argent qui lui a été versé ? » Et les députés ont avalé cette façon de gérer les fonds publics. Qu’aurait-il répondu si les députés lui avaient demandé les raisons pour lesquelles il se soucie plus de l’insolvabilité de Ceco plutôt que de l’obligation qu’à cette entreprise à honorer ses engagements ? « Une chose est sûre, c’est que le gouvernement fera tout pour que la route soit finie d’ici la fin de l’année 2016 », affirmait-il.

Voilà encore un autre mensonge de Ninsao Gnofam. Nous bouclons la première semaine d’août, mais il faut s’aventurer sur la voie qui donne des insomnies au ministre, pour réaliser toute la liberté qu’il prend à mentir. Moins de 5 mois pour finir cette voie par une entreprise qui a tous les problèmes du monde à se faire un nom à l’international, il faut croire que le ministre méconnaît la valeur de la parole donnée.

Quelles que soient les relations qui lient Faure Gnassingbé à Ninsao Gnofam et Adji Otèth Ayassor, il serait économiquement incorrect que ces deux ministres ne soient pas soumis à une reddition de comptes. Certainement qu’il aurait une petite pensée sur eux lorsqu’il déclarait le 26 avril 2012 qu’« une minorité a accaparé les richesses du pays ». Le geste le plus élémentaire que doit poser Faure Gnassingbé serait de faire fonctionner effectivement « sa Haute Autorité de lutte contre la corruption et le sabotage économique ». Ceci aura l’effet de faire réfléchir les prochains ministres qui doivent avoir des difficultés à justifier leurs richesses. Autrement, les instruments mis en place pour ce faire ne seront rien que du saupoudrage politique qui cache l’état de la corruption et du sabotage économique dont souffre le Togo.

Au Bénin, Patrice Talon vient de prendre une décision qui, même s’il doit frustrer ses ministres, plaira énormément aux citoyens. Désormais, le salaire des ministres est connu et ce sera 1.703.518 FCFA avec une prime d’équipement unique de 5 millions et une assurance maladie. Est-il possible qu’au bout de 7 ans au gouvernement un ministre amasse autant que ce que possède Gnofam ?

Liberté

Togosite.com


Togo – Prise en flagrant délit d’adultère avec le fils aîné de son mari

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Une femme dans la trentaine a été prise jeudi matin aux environs de 6 heures en flagrant délit d’adultère avec le fils que son mari a eu avec sa précédente épouse. La honteuse scène s’est produite à Zanguéra.

Tous les jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire. La jeune dame et le fils aîné de son mari ont été pris ce matin en flagrant délit d’adultère.

Selon les explications du mari cocu, cela fait déjà plus de deux mois qu’il soupçonne son fils et sa femme d’entretenir une relation. Puisque les doutes persistaient, il a trouvé une idée ingénieuse pour en avoir la confirmation. Sans se douter du plan du mari cocu, les deux tourtereaux ont mordu à l’hameçon.

« J’ai divorcé de ma première femme avec qui j’ai eu un enfant. Cela fait presque deux ans que j’ai pris une autre épouse. Au début, mon fils aîné et sa marâtre ne s’entendaient pas du tout. Mais cela fait un moment qu’ils sont devenus complices. J’ai déjà surpris quelques uns de leurs actes suspects. En plus, les voisins me le disaient, mais j’avais du mal à y croire. Donc hier matin, j’ai dit à ma femme que j’allais en mission à Aného pour 5 jours. Donc j’ai quitté la maison vers 4 heures du matin. J’ai attendu deux heures de temps pour revenir à la maison et voilà que je les ai surpris au lit. Je ne sais pas à quel saint me vouer, mais les deux ne s’en sortiront pas aussi facilement», a menacé le mari cocu.

JA

Togo : Etudis Afrique propose les opportunités du Maroc aux bacheliers togolais

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Etudier à l’étranger a été toujours un souhait pour nombre de jeunes togolais aujourd’hui. Pour assouvir cette soif des jeunes bacheliers togolais, l’Agence Etudis Afrique vient leur proposer le canal des études au Maroc. Au cours d’une conférence de presse animée hier jeudi, premier jours des journées portes-ouvertes organisées à l’Agora Senghor de Lomé, les responsables de cette agence ont exposé aux journalistes les différentes opportunités qu’ils proposent aux jeunes étudiants togolais surtout aux nouveaux bacheliers. Il s’agit plus précisément des opportunités qu’offrent les universités marocaines aux jeunes étudiants. Expliquant les avantages que l’on peut tirer d’une formation dans l’une des dix universités prestigieuses marocaines dont l’Université Mohamed VI que représente l’agence Etudis Afrique, la Directrice de cette agence, Carmen N’Sungu a fait comprendre que du point de vue coût, c’est une formation de qualité qui est offerte à moindre coût, comparable à celles des universités européennes et américaine. « Nous avons remarqué que le Maroc donne les même formations que les écoles européennes et américaines mais à moindre coût », a-t-elle affirmé. Aussi a-t-elle indiqué, il s’agit d’une opportunité de voyage qui devra permettre aux étudiants togolais de se frotter à d’autres étudiants d’autres nationalités et d’aller à la découverte d’autres cultures que les nôtres. Elle a dès lors convié tous les jeunes bacheliers à saisir cette opportunité qui s’offrent à eux de disposer d’une formation de qualité supérieure et pouvant leur permettre de rivaliser au mieux avec d’autres diplômés sur le marché de l’emploi aussi bien sur le continent africain que hors des frontières de l’Afrique. Pour ces jeunes bacheliers, autres étudiants et cadres de société qui souhaitent se former au Maroc, l’Agence Etudis Afrique, sise au quartier Novissi près de la station Oando, se propose de conduire leur dossier en mettant à leur disposition le partenariat dont elle dispose auprès de ces universités pour surmonter l’obstacle de la limitation des places. T228

Togosite.com

TOGO : Dix (10) motos tout terrain offertes par l’UNFPA au ministère de la santé

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Dix (10) motos tout terrain de marque Yamaha d’une valeur de 13,5 millions de francs CFA ont été mises à la disposition du ministère de la Santé et de la protection sociale par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Togo. La cérémonie de remise de ces motos a eu lieu ce jeudi entre le Secrétaire général du ministère bénéficiaire, Pr Gado Napo-Koura et le Représentant résident de l’UNFPA au Togo, Saturnin Epié.

 

Réparties aux unités de soins périphériques des deux (2) régions d’intervention de l’agence onusienne, à savoir la région des Savanes et la région Maritime, ces motos viennent pour couvrir les besoins logistiques.

 

« Après une tournée faite dans les deux régions d’intervention de l’UNFPA force est de constater qu’il y a des besoins en logistique et pour couvrir l’ensemble et les distances entre les différents centres hospitaliers, il faut davantage de matériels roulants », a déclaré au cours de la cérémonie M. Epié selon qui elles permettront de rapprocher les hôpitaux des populations.

 

« Nous sommes convaincus qu’avec ces moyens de déplacement, il y aura une amélioration des indicateurs de santé de la reproduction et de la planification familiale.  Un bon usage et une bonne maintenance des motos seront faits pour s’assurer que les populations les plus démunies pourront également bénéficier de ces prestations de santé », a laissé entendre le représentant du ministre de la Santé.

 

L’agence onusienne accompagne le gouvernement togolais depuis 1972. Saturnin Epié est au Togo en tant que Représentant résident depuis 8 mois.

 

Bernadette A.
Afreepress

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Togo : Revue de presse 12 Août 2016

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Atelier du Hcrrun sur les réformes : Le voile enfin levé sur les conclusions et recommandations !; -lire le document des points de convergence remis à Faure Gnassingbé, titre LIBERTE, quotidien privé.

Du 11 au 15 juillet, le Hcrrun a organisé un atelier de réflexion et d’échanges sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et autres recommandées par l’accord politique global.

Selon le journal, au terme de cette réflexion, les organisateurs et autres participants se sont contentés de relever qu’il y a eu des points de convergence.

« Mais l’opinion n’a pas eu connaissance de la quintessence du rapport de ces assises censées être remises exclusivement à Faure Gnassingbé et entourées d’un secret d’Etat par les organisateurs. Le Hcrrun vient enfin de lever le voile sur ces conclusions et recommandations très attendues de l’opinion », fait savoir le journal.

Un ancien agent de l’OTR s’est pendu à Adidogomé Wonyomé

Le drame s’est passé au quartier Adidogomé Wonyomé, non loin de l’école primaire. Le quartier s’est réveillé hier matin dans une ambiance funeste, avec des cris de détresse et des pleurs.

« Une foule immense s’est rassemblée devant une maison, où l’un des locataires, un douanier, s’est donné la mort », écrit Liberté.

Selon les témoignages rapportés par le journal citant le propriétaire de la maison, « le douanier qui répond au nom de Clément, a perdu son travail depuis quelques mois et vivait avec sa femme transitaire et leur nouveau-né de 6 mois. Mais dans la nuit du 10 août, le douanier jouait à fond sonore de la musique qui avait perturbé tous les locataires dans la maison. C’est en ce moment qu’il serait passé à l’acte sans éveiller de soupçon ».

Liberté fait savoir que, avant de passer à l’acte, il a laissé une note à sa femme avant de se donner la mort.

Magouilles au Grand marché de Lomé : Les commerçants victimes d’escroquerie de la part des percepteurs.

CHU SO, pratique de la césarienne en péril: Vers l’utilisation de l’adrénaline en lieu et place de l’éphédrine en rupture, lit-on dans les colonnes de L’ALTERNATIVE, Bi-Hebdo.

«A l’issue d’une réunion d’urgence tenue au ministère de la Santé, il y a quelques jours, il est demandé aux médecins anesthésistes d’utiliser comme alternative un autre produit, notamment l’adrénaline. Une technique inhabituelle qui comporte beaucoup de risques pour les malades et les femmes à césariser, a expliqué une source médicale », peut-on lire dans le journal.

Pour cette pratique, poursuit l’Alternative, « deux anesthésistes qui, eux-mêmes, ne s’y connaissent pas, ont été dépêchés, un à Lomé et l’autre à Kara, pour former leurs collègues sur la nouvelle « découverte » de Mijiyawa qu’eux-mêmes ne maîtrisent pas. Selon les médecins, l’utilisation de l’adrénaline est « beaucoup plus compliquée ».

Abattoir de Lomé : Des conditions hygiéniques déplorables, rapporte le journal dans un autre titre.

«Le Togo est confronté à des problèmes d’assainissement. A l’Office national des abattoirs et frigorifiques (ONAF) par exemple, les conditions d’hygiène sont déplorables et restent source de maladies », fait savoir l’auteur de l’article.

LIBERATION dans les kiosques ce vendredi affiche à sa Une/Affaire de faux diplômes à la préfecture du Golfe : Le ministre Gilbert Bawra est-il le protecteur des faussaires?

Le journal fait allusion dans à ce titre des employés de la préfecture arrêtés pour faux diplôme. Sous le coup de la sanction, les faussaires ont écrit une lettre au ministre de la fonction publique et du travail pour solliciter sa médiation afin d’obtenir leur intégration.

Pour le journal, les faussaires en demandant la médiation du ministre Bawara, il est clair, leur protecteur, n’est autre que le ministre.

Proposition de lois à l’Assemblée nationale : Qui a au juste peur des réformes ?, s’interroge le journal Libération qui pensent que la question des réformes politiques sont devenue un jeu de ping pong entre les acteurs politiques du pays qui se rejettent la responsabilité.

LE BATISSEUR, Hebdo de son côté met à sa Une/Les Togolais et le mandat social de Faure Gnassingbé : Exploitation augmentation du prix du gaz butane au Togo ; “on nous encourage maintenant à utiliser le charbon de bois. Bonjour la déforestation”, dixit un compatriote.

 

Togosite.com

Togo / Nutrition pour la croissance au Togo « Humanitaire Plus » appelle l’Etat au respect de ses engagements

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Le 4 Août dernier, une grande conférence a réuni à Rio au Brésil, les acteurs intervenant dans le monde de la nutrition. Tenue autour du thème « nutrition pour la croissance », cette rencontre avait été l’occasion pour les participants de se charger d’une nouvelle mission, celle d’un rappel aux autorités de leurs différents pays, des engagements pris en faveur de la nutrition pour la croissance et qui jusqu’alors sont restés sans réelle suite.
C’est donc fort de cette mission à elle confiée que l’ONG togolaise, Humanitaire Plus qui entre autres missions intervient en faveur d’une bonne nutrition, a réuni ce jeudi à Lomé, différents acteurs nationaux, afin de faire un état des lieux de la situation de la malnutrition au Togo, et rappeler aux autorités togolaises plus précisément le gouvernement, les engagements pris. Finalité de cette rencontre, amener donc l’Etat togolais à respecter donc ces engagements pour le bonheur des populations en matière de nutrition et de croissance. « Nous avons voulu à travers cette rencontre donner la bonne information sur l’alimentation et la nutrition, rappeler au gouvernement les engagements pris et l’amener à tout faire pour respecter ces engagements », c’est ce qu’a confié à la presse le président du Comité de coordination des activités de Humanitaire Plus à Lomé, Olivier Séna Digo.
Pour arriver à cette finalité, il a été question pour les participants à cette journée d’échange et de discussions, de voir ce qui a été fait et aussi de tisser des bonnes relations entre les points focaux qui interviennent en matière de nutrition et la société civile togolaise. Il ressort des dires de M. Digo, que des efforts ont été fait par les autorités togolaise mais que la situation reste inquiétante. Il reste encore beaucoup à faire pour suffisamment manger et lutter contre la malnutrition.
Un exposé a été également fait aux nutritionnistes et autres sur la question de nutrition en général. Docteur Es-Science et Médecin Biologiste-Nutritionniste, Koué Folligan, l’exposant a amené les uns et les autres à faire la différence dans un premier temps entre Aliment, nourriture, repas et nutriments. Ainsi, dans son exposé, il a présenté à l’assistance, les différents types d’aliments et leurs effets sur la santé de l’homme. A tout prendre, M. Folligan a convié les uns et les autres à faire sienne la citation de Hippocrate, d’après laquelle, « Que ton aliment soit ton remède et que ton remède soit ton aliment ». « Dans notre alimentation, que ce soient les aliments que nous allons prendre le matin, à midi et le soir, on doit avoir de l’eau, on doit avoir les légumes, on doit avoir soit les légumineuses, ou les tubercules, soient les céréales. On doit avoir les éléments du règne animal donc le poisson et de la viande », a-t-il rappelé avant d’ajouter que « les fruits, on pouvait les associer au petit déjeuner, au déjeuner, et au dîner, mais il faut les prendre à jeun ».
Pour finir, gouvernement, acteurs intervenant dans le secteur des nutritions ont été conviés chacun à jouer sa partition pour faire de la « nutrition pour la croissance », une réalité. Pour info, on retient comme engagement des Etats, en 2012 puis en 2013, à travers un pacte mondial d’éviter le retard de croissance d’au moins 20 millions d’enfants et de sauver au moins 1,7 million de vies à l’horizon 2020.
T228

Togosite.com

Togo : Le « mandat social de Faure », de la pure démagogie. Point barre.

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On s’en fout du peuple. On n’a de compte à rendre à personne. L’Etat, c’est nous. On peut user et en abuser impunément. C’est ainsi qu’il faut concevoir le mandat dit « social » du soi disant vainqueur de la dernière présidentielle et sa clique. Sa mise en œuvre est aujourd’hui bien visible et se traduit d’ailleurs par la misère, l’appauvrissement et l’injustice que leurs auteurs infligent sans remords au peuple.

Togo : Le « mandat social de Faure », de la pure démagogie. Point barre.

En effet, ce mandat en cours du chef de l’Etat Faure Gnassingbé que ce dernier a placé sous le signe de «social », est tout sauf « SOCIAL ». A part les différents scandales signalés ça et là et touchant ses proches sans qu’il ne dise rien, c’est le traitement que l’Exécutif togolais inflige au peuple qu’il faut dénoncer. Le dernier en date, qui fait grincer des dents aujourd’hui sous le même mandat socialement « SOCIAL » de monsieur Faure GNASSINGBE, est la décision de la société pétrolière TOTAL qui, unilatéralement et sans concertation des associations et organisations des consommateurs, comme le prévoient les textes en vigueur, a procédé à la hausse des prix du gaz butane sous l’œil goguenard des autorités gouvernementales.

Depuis hier mercredi 10 août 2016 où cette société pétrolière a augmenté le prix du gaz butane, aucun membre du gouvernement, même pas le ministre du commerce (d’ailleurs qui ne maitrise rien du commerce) n’est intervenu pour situer la position du gouvernement vis-à-vis de ladite décision et donné la démarche à suivre. Comme c’est de coutume, les autorités togolaises ont préféré garder le mutisme, abandonnant comme d’habitude le peuple à son triste sort. Un silence qui à l’analyse des choses, rime à une complicité quand on sait que la plupart de ces sociétés pétrolières appartiennent aux des gens proches du pouvoir d’Etat ou sont membres du parti au pouvoir. Et ce que du cynisme de concevoir que ce mandat en cours de monsieur Faure GNASSINGBE, est un mandat social, en total déphasage avec les réalités que vivent les populations togolaises en général.

Pour rappel. C’est sous ce mandat dit « social » que des jeunes concitoyens de WACEM, au total 700 avaient été congédiés injustement sans indemnisations alors que les actionnaires de cette société sont pour la plupart des proches du chef de l’Etat togolais Faure GNASSINGBE lui-même. Le même cas s’était produit dans une autre société de la place « Togo Rails » où 200 jeunes avaient été eux aussi renvoyés sans avoir été indemnisés par leurs patrons et pourtant les actionnaires de cette deuxième sont aussi proches du chef de l’Etat, ou membres du gouvernement comme le premier ministre Selom KLASSOU ou encore membres influents du parti au pouvoir (UNIR). Voilà comment se traduit le mandat social au Togo. Le mandat social, un an après son exécution rime aux brimades, à l’injustice et au brigandage économique.

En effet, si déjà le panier de la ménagère togolaise est vide avant la hausse du prix du gaz butane, qu’en sera-t-il aujourd’hui ? Il sera davantage rasé puisqu’il est déjà vide et ne contient même pas un grain de poussière. Et si tel est le cas,  pourquoi encore procéder à la hausse du prix du butane ? Que veulent exactement les autorités togolaises ? Puisque tout porte à croire qu’elles sont d’avis avec ceux qui ont pris cette fâcheuse décision d’appauvrir et de faire souffrir encore et encore les populations. Les autorités togolaises ne diront jamais qu’elles n’ont rien à voir dans cette décision inique de la société pétrolière TOTAL parce que le proverbe est formel : « Qui ne dit rien, consens.»

D’ailleurs tout le monde le sait maintenant, ces sociétés pétrolières appartiennent aux gros bonnets du pouvoir UNIR.  Pourquoi dans un pays où le gouvernement n’a pas opté pas pour une politique axée sur les mesures d’accompagnement ou l’augmentation des salaires, ce dernier peut accepter ou se rendre complice de ces genres situations qui mettent à mal les populations ? Cette décision vient compliquer indubitablement le niveau de vie des citoyens déjà éprouvés par la misère. Et c’est dommage que tout ce que le peuple endure comme souffrance provenant de la mauvaise gouvernance, ne dit rien aux premiers dirigeants du pays qui se muent dans un silence complice et suicidaire pour le peuple. Le peuple dans tout ceci doit aussi comprendre qu’il est temps pour lui de prendre ses responsabilités. Peuple togolais, jusqu’à quand vas-tu te laisser malmener dans la boue par cette minorité qui se sucre impunément sur ton dos ? Jusqu’à quand vas-t-u comprendre que personne ne viendra de l’extérieur pour te délivrer ? Jusqu’à quand comprendras-tu que ceux qui président à ta destinée ne veulent pas ton bien ? Puisque que tu vis au jour le jour ce qu’ils tinfligent comme peine et misère. Jusqu’à quand vas-tu accepter de subir cette injustice ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ?

Réveille-toi peuple togolais !!!

Source : [11/08/2016] Idelphonse Akpaki, La Gazette du Togo

27Avril.com

Togo, Réformes : L’ANC appelle le peuple togolais à prendre ses responsabilités après le sabotage des discussions sur la projet ANC – ADDI par les députés du RPT-UNIR…

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Tous les regards étaient tournés vendredi dernier vers le Palais des congrès de Lomé où se réunissait la Commission des lois en vue de plancher sur la proposition de loi de réformes introduite le 28 juin dernier à l’Assemblée nationale par le couple ANC-ADDI, après le report de la séance la veille.

Togo, Réformes : L’ANC appelle le peuple togolais à prendre ses responsabilités après le sabotage des discussions sur la projet ANC – ADDI par les députés du RPT-UNIR…

Le commun des Togolais s’attendait à voir le texte étudié et poursuivre son chemin vers la plénière pour être adopté. Mais après plus de trois heures de débats houleux où le dilatoire a encore eu droit de cité, les élus du pouvoir ont décrété la fin des discussions, scellant du coup le sort de la proposition et donc des réformes. Au grand désarroi des députés de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).

UNIR met le pied dans le plat

Vendredi 5 août 2016. Commission des lois de l’Assemblée nationale. Les députés membres se sont retrouvés pour étudier la proposition de loi de réformes introduite depuis le 28 juin par l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI). Les Togolais avaient tous leurs regards tournés vers le Palais des Congrès, siège du Parlement, car le sujet était important. Il s’agit de la mise en œuvre des réformes réclamées par tous. Mais les échos qui commençaient à parvenir du Parlement n’étaient pas rassurants.

La séance à peine commencée, les députés de l’Union pour la République ont renoué avec leur traditionnel dilatoire, se fourvoyant dans des tas de reproches à l’endroit de leurs collègues de l’opposition, l’ANC notamment. Le débat qui devrait avoir lieu sur le contenu du texte est resté bloqué autour des vétilles. Après quelques suspensions marquées par des appels tous azimuts des élus du parti au pouvoir, sans doute pour recevoir les consignes du haut, ils reviennent décréter la fin des travaux. La séance prévue déjà la veille et qui devrait permettre de plancher sur la proposition de loi de réformes se termine ainsi. Au grand désarroi des élus de l’ANC, et aussi des Togolais qui suivaient le déroulement de la séance sur les réseaux sociaux. Car cette issue scellait le sort de la proposition de loi et des réformes mêmes.

Voici un échantillon de réactions concoctées sur la toile : « Mauvaise foi du RPT/UNIR ! Tirez dur et de manière continue sur la corde, messieurs et dames d’UNIR! Il arrivera un moment où elle se cassera et vous l’apprendrez à vos dépens! » ; « Confiscation générale du pouvoir. On sait tous ce qu’il faut faire au Togo et on fait semblant de faire de la politique. Notre problème n’est pas politique, mais un problème de rapport de force (…) Dans une société civilisée, un seul camp ne peut avoir raison tout le temps sur tout le monde. Ce n’est pas une faveur que les Togolais demandent » ; « J’ai cru entendre le Président de la République dire que pour ce qui est des réformes (de la limitation du mandat présidentiel particulièrement), le cadre propice pour cela est l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, on nous dit que cette proposition de loi est rejetée parce que les travaux du HCRRUN offrent une perspective plus vaste, ce qui n’a même pas de sens parce qu’on aurait pu réfléchir à cette proposition avant de se pencher plus tard sur celles qui seront issues des travaux du HCRRUN. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, dit-on ! Mais vraisemblablement, l’Assemblée nationale qui était considérée comme l’Institution devant se pencher sur la question des réformes, ne l’est plus. Ensuite, on nous dit que c’est parce que le pouvoir est plus dans la logique d’une Cinquième République. Finalement, que veut-on faire ? ». Mettre le pied dans le plate et instaurer la 5e République, tel est en effet le dessein secret du pouvoir.

Les arguties des députés du pouvoir

C’est la proposition de loi du couple ANC-ADDI qui a nécessité la convocation de la séance et les membres de la Commission devraient plancher sur le texte et son contenu et voir ce qu’il faut y améliorer. Mais en lieu et place, ils se sont fourvoyés dans des reproches à leurs collègues de l’ANC.

Comme dans une scène géante, ils trouvent la proposition inopportune et reprochent à leurs camarades de l’opposition de ne les avoir pas consultés au préalable avant de déposer le texte. « (…) Nos collègues de l’UNIR assuraient fermes que, à la limite, nous n’avions pas le droit de déposer une proposition de loi sans avoir eu au préalable leur consentement parce que les 4/5 étaient nécessaires (pour faire adopter le texte, Ndlr)», a pesté Me Isabelle Ameganvi, la présidente du groupe parlementaire ANC au cours d’un point de presse organisé à son domicile sis à Nyékonakpoè ce vendredi dans la soirée après la journée harassante au Parlement. Elle a essayé de les raisonner, en relevant : « Est-ce que la proposition de loi répond à la procédure mise en place parce qu’il faut savoir que s’agissant de la révision constitutionnelle, c’est l’article 144 d’abord et ensuite repris avec les modalités de la procédure par le règlement intérieur de l’Assemblée…Ce qui nous engage ou nous oblige, nous autres, c’est de respecter la procédure mise en place et par la Constitution et par le règlement intérieur de l’Assemblée (…) Le consensus devait porter lors des discussions sur l’étude particulière. Nous l’avons bien déclaré dans l’exposé des motifs que cette proposition de loi-là provient d’un consensus parce que l’APG n’a pas été signé hors consensus. C’était déjà de manière consensuelle que les protagonistes de la crise togolaise ont décidé d’opérer les réformes et les points sont cités dans le point 3 de l’APG ». Mais peine perdue.

2e argutie, les députés UNIR font à leurs collègues de l’ANC le procès de n’avoir pas participé à l’atelier organisé par le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) du 11 au 15 juillet derniers. Isabelle Ameganvi a tenté de ramener ses interlocuteurs à la raison : « Je leur ai demandé : le HCRRUN, ils ont un mandat souverain du peuple togolais ? Nous ici dans cette salle, nous sommes des députés élus pour 5 années à l’effet de voter les lois et d’y contrôler l’action gouvernementale. La proposition que nous avions déposée-là, procède de la première fonction de l’Assemblée nationale. Est-ce que le HCRRUN a la possibilité de voter les lois ? (…) », confie-t-elle. Mais là aussi, peine perdue. Elle et ses collègues se sont fait jeter à la figure : « Le chef de l’Etat est garant de la Constitution et la CVJR a prévu la création du HCRRUN, et le HCRRUN a fait le travail ». Me Dodzi Apévon, le président du Comité d’action pour le renouveau (CAR) qui était aussi de la séance avait cru devoir arriver à dissuader ses camarades de l’UNIR, en faisant observer que lui, il était personnellement à l’atelier du HCRRUN et que c’est unanimement qu’il a été décidé de la limitation du mandat présidentiel, notamment un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois, de même que le mode de scrutin uninominal à 2 tours. « Ce qui a été dit au HCRRUN et ce sur quoi les gens se sont entendus, qu’est-ce que ça a de différent par rapport à la proposition de loi qui est soumis aujourd’hui à l’Assemblée nationale pour qu’on veuille coûte que coûte renvoyer encore quoi au HCRRUN pour faire quoi ? », aurait dit Me Apevon, à en croire Me Ameganvi. Mais cela n’a en rien changé à la position de ses interlocuteurs.

Dans la soirée de ce vendredi, le parti au pouvoir est venu lui-même confirmer les événements de la commission des lois. « (…) Quoique les conditions de recevabilité de cette proposition soient remplies, le groupe parlementaire UNIR observe qu’elle est quasiment identique aux précédents projet et proposition de révision constitutionnelle et porte sur les mêmes dispositions qui avaient été rejetées en juin 2014 et en janvier 2015, faute de consensus. Depuis lors, aucune tentative de rapprochement des positions n’a eu lieu en vue de rechercher le consensus (…) Au moment où le HCRRUN poursuit son travail de réflexion sur les réformes politiques et institutionnelles, le groupe parlementaire UNIR encourage les acteurs politiques intéressés à verser leurs propositions dans ce processus pour mieux contribuer à la réussite des réformes », lit-on dans un communiqué rendu public ce vendredi 5 août 2016 dans la soirée et présenté comme émanant du groupe parlementaire UNIR.

Le dépit des députés de l’ANC, le peuple appelé à ses responsabilités

A la différence de la première proposition de loi dont le débat à la commission des lois en janvier 2015 fut juste suspendu, dans le cas présent, les députés du parti au pouvoir ont décrété la fin des discussions. « Nous avons eu la preuve par 9 aujourd’hui de qui ne veut pas des réformes (…) Nous avions été stupéfaits, surpris et même désabusés lorsque au retour de la concertation, le président de la commission a annoncé à tout le monde qu’après vote au niveau de la commission, la commission a décidé d’arrêter les débats concernant la proposition de loi introduite par les députés ANC et ADDI. Dans la pratique parlementaire, c’est la première fois que nous avons vécu ça. C’est un coup de force qui vient d’être opéré parce qu’on n’arrête pas les débats au parlement. On peut les suspendre et reprendre après ou continuer le débat jusqu’au vote en plénière», a déploré Ouro-Akpo Tchagnao très déçu et remonté.

Isabelle Ameganvi n’est pas moins déçue de la tournure des événements. « Nous connaissons la propension de l’UNIR quand ils ne veulent pas quelque chose ; mais là ils ont dépassé les limites du supportable (…) Ce que nous avons vécu aujourd’hui a été pire», peste la présidente du groupe parlementaire ANC, regrettant que le débat ait été très bas. « Les débats ont évolué très bas », « Je suis sortie de l’Assemblée épuisée, complètement lessivée », « Je n’imaginais pas aller travailler dans une Assemblée d’une telle bassesse », « Si c’est cela que nous allons faire du mandat parlementaire, ce n’est vraiment pas la peine », voilà un échantillon de propos tenus par la présidente du groupe parlementaire ANC pour décrire l’ambiance. A l’en croire, un élu de l’UNIR leur a même servi ce proverbe : « Si vous n’aimez pas le caca, il ne faut pas loger le doigt dans l’anus », et un autre leur a rétorqué : « Vous parlez de l’APG, il faut quitter dans ça ».

Que faire à présent devant la mauvaise foi ostentatoire des députés de l’UNIR ? La question a été posée à Me Isabelle Ameganvi. Bien que déçue, elle ne compte pas abdiquer pour autant dans la réclamation des réformes et se dit même prête à déposer une nouvelle proposition de loi au besoin. Mais devant la preuve du manque de volonté du pouvoir de mettre en œuvre les réformes, elle ne trouve aucune autre solution que d’appeler le peuple togolais à ses responsabilités. « Il est essentiel de lancer un appel au peuple à prendre ses responsabilités », a-t-elle lancé. Même son de cloche chez Ouro-Akpo Tchagnao : « Il appartient au peuple togolais de prendre ses responsabilités. Nous demandons au peuple d’arbitrer ».

Source : Tino Kossi, Liberté No. 2251 du 8 août 2016

Vidéo : Togovisions

27Avril.com


Togo, Atelier du HCRRUN : Intégralité du rapport synthèse « Bla bla bla » d’Awa Nana à Faure Gnassingbé

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Il y a un mois jour pour jour démarraient les travaux de l’atelier national de réflexion et d’échanges du HCRRUN sur les réformes politiques et institutionnelles.

Togo, Atelier du HCRRUN :  Intégralité du rapport synthèse « Bla bla bla » d’Awa Nana à Faure Gnassingbé

Un mois après cette rencontre qui a permis aux participants, issus de différentes couches de la société togolaise de tracer les lignes que doivent prendre ces réformes tant souhaitées par les Togolais, le HCRRUN a enfin rendu public la synthèse des travaux, qui a été transmis au Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé quelques jours après la clôture de ces travaux. Voici cette synthèse dans son intégralité…

Synthèse

Atelier National de Réflexion et d’Échanges sur les Reformes Institutionnelles Et Politiques

L’Hôtel Radisson Blu 2 février du 11 au 15 juillet 2016

« Nous avons besoin désormais d’institutions qui nous ressemblent et qui nous rassemblent ».

Cette affirmation pose la question de la réforme des institutions et surtout de sa contextualisation. La réforme devant se faire par la République, dans la République et pour la République de demain, une clarification conceptuelle s’impose.

Au sens générique, le terme république ne peut faire l’objet que d’une définition négative : il désigne le régime politique dans lequel la fonction de chef d’Etat n’est ni héréditaire, ni viagère. Doit-on en conclure que république est synonyme de démocratie ? En aucun cas, le terme est parfois utilisé pour désigner l’Etat ; La Fayette présentera Louis-Philippe d’Orléans, comme la « meilleure république. Aujourd’hui on peut concevoir la République comme un système sans roi ni dictateur, un Etat de droit, une démocratie libérale ».

Au-delà, la République porte sur des valeurs sans lesquelles elle ne peut exister. Ces valeurs font curieusement défaut au Togo et ce depuis les indépendances. En effet, depuis cette période tout semble opposer les togolais. Les dissensions sont sociales, économiques, sociologiques, anthropologiques et rarement idéologiques. Les dates importantes de l’histoire commune divisent les togolais plus qu’elles ne les rassemblent. Les symboles de l’Etat sont dévoyés. Les héros sont méconnus. Au-delà de ces valeurs, la classe politique porte ou promeut rarement des valeurs d’amour de la patrie, de citoyenneté, d’intérêt général, de consensus, du respect de l’autre, de l’acceptation de l’autre et des différences. On comprend dès lors que les essais préparés depuis les indépendances, aient déjà et chaque fois échoués avant même qu’ils ne prennent corps. Les textes portent en eux des crispations politiques. La catégorisation opérée entre conservateurs, rénovateurs et exclus semble ne pas prendre en compte le consensus, l’acceptation et la valorisation des différences.

Il urge donc que des mesures soient prises afin de rénover la République, de placer les valeurs au cœur de la République et d’œuvrer la promotion de celles-ci. C’est ce qui justifie la création du HCRRUN, puisqu’il a pour mission la mise en œuvre des recommandations de la CVJR. Il est clair que c’est dans cette optique qu’il faut placer cet atelier qui a regroupé les forces vives de la Nation togolaise, afin de baliser les voies du processus de réformes à travers des propositions qui serviront de document de travail à la Commission de Réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles.

Il faut alors que les Républiques discutées cèdent le pas à la République rénovée. Les échanges et les débats de la Salle Fazao du 11 au 15 juillet 2016 ont révélé un souhait unanimement partagé, c’est celui d’une République métamorphosée. La pédagogie nous impose de faire observer que cette amélioration de la République ne se fera qu’après des préalables politiques (I). Toutefois, les échanges fructueux de ces derniers jours autorisent l’esquisse d’un modèle à travers les mutations suggérées (II).

I. Les préalables politiques

Ce qui est juste moralement, socialement et juridiquement peut devenir politiquement suicidaire a-t-on dit pour décrire la complexité de l’action politique. Qu’il nous soit permis de poser un postulat.

Pour voguer vers les changements souhaités, il faudrait dresser le portrait robot du politique.

Pourquoi ne pas retenir celui proposé jadis par Platon, c’est-à-dire un hybride entre homme de savoir et pasteur conduisant un troupeau ?

C’est ce modèle de leader qui devrait nous mener vers les préalables politiques. Au cœur de ces préalables trône la notion de consensus. Il s’agit d’un maître-mot que l’on a considéré comme le mode le plus adapté de recherche de la conciliation entre les peuples. Toutefois, un écueil s’élève immédiatement devant nous : quel contenu faut-il donner à une telle notion ? Certes, le terme consensus nous rapproche du compromis. On peut l’entendre, non comme une opinion adoptée par une majorité, mais plutôt comme un processus, une construction. L’idée de construction est séduisante parce que le consensus suggère l’apport de multiples opinions différentes, et leur adaptation progressive jusqu’à ce qu’une solution satisfaisant le plus grand nombre de personnes puisse être dégagée. Le consensus ne signifie pas forcément que tout le monde est satisfait du résultat, mais induit plutôt que tout le monde peut juger le résultat acceptable et que la majorité est satisfaite.

Le consensus est heureusement un facteur d’inclusion. Par expérience les togolais, sont à même de dire que l’exclusion génère la frustration et est un ferment de blocage des évolutions entreprises. Il faut donc s’accorder sur le fait qu’une réforme est nécessairement un phénomène collectif impliquant une multitude d’acteurs. Ces acteurs opérant dans un champ institutionnel dominé par des rapports de force où les uns sont considérés comme des réformateurs et les autres, comme des résistants aux changements, la recherche de solutions construites en commun est conséquemment un gage de faisabilité et de fiabilité dans la durée.

Il est revenu au cours des échanges que la confiance constitue un élément décisif de la relation à établir entre les uns et les autres. Emmanuel-Joseph Sieyès, affirmait « la confiance doit venir d’en bas et le pouvoir d’en haut ». Mais, il est préférable de convoquer ici, Paul de Gondi, Cardinal de Retz qui dans ses Mémoires, disait : « Savoir se fier est une qualité très rare, et qui marque autant, un esprit élevé au-dessus du commun ». Pour faire confiance, il faut pouvoir croire en les autres et accepter le risque de la dépendance. C’est pour cela que la confiance n’est jamais neutre ». Elle est fondamentale car, sans confiance, il serait difficile d’envisager l’existence même des relations humaines -des rapports de travail jusqu’à l’amitié ou bien l’amour.

Sans la confiance, l’entreprise menée est fatalement vouée à l’échec. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on ne pourrait même pas envisager l’avenir et chercher à bâtir un projet qui se développe dans le temps. Comme l’explique Niklas Luhmann, c’est la confiance qui rend possible le développement de la socialité, et le fonctionnement de la démocratie. L’on notera tout simplement que la confiance est « un certain niveau de probabilité subjective », ce qui devrait permettre à un politique togolais de croire que l’autre accomplira ce qu’il attend de lui. Faire confiance à un compatriote signifierait dès lors d’envisager une possible coopération.

L’exigence de bonne foi liée aux discussions politiques ne doit pas être passée par pertes et profits.

Les partis politiques sans aucune distinction, cela a été relevé, gagneraient en crédibilité s’ils faisaient preuve de bonne foi, de résilience. Ne faudrait-il pas s’inspirer de Nelson Mandela qui disait : « Si vous n’êtes pas prêt à faire des concessions n’allez pas aux négociations ! ». Le rôle des formations politiques et des parties prenantes consistera à rassembler, à représenter les intérêts sociaux, servant ainsi de structures républicaines établies, pour la participation politique. La modération et la pondération des leaders seront utiles pour atteindre les objectifs visés.

Qu’en est-il du sens de l’intérêt général ? Un participant martelait que tant que les uns et les autres ne regarderont la République qu’à travers le prisme de leurs intérêts personnels, les maux de notre société ne trouveront nullement de solutions. Il faut en tirer que seul l’intérêt général, qui n’est pas la résultante de la somme des intérêts individuels, mais plutôt une finalité d’ordre supérieur aux intérêts individuels doit guider l’action politique. La référence l’intérêt général devient, dans un tel contexte, la pierre angulaire du système politique : la condition de l’obéissance politique repose sur la certitude que l’action publique poursuit un intérêt général. C’est une finalité à laquelle le politique togolais est censé se soumettre.

Au total, et cela a été parfaitement relevé, c’est l’état d’esprit idéologique des acteurs dans le processus des réformes politiques et institutionnelles qui appelle un reformatage. Il faut changer de paradigme. Seule une telle opération permettra d’envisager la participation des acteurs au travers du prisme des conditions d’efficacité des réformes. Pour baliser la voie des réformes des changements ont été proposés.

II. Les mutations suggérées

La richesse des discussions de la salle Fazao, de l’hôtel Radisson Blu 2 février n’est plus à rappeler. Ce sur quoi il faut attirer l’attention, ce sont les mutations souhaitées et proposées. Pour la commodité du propos, ces mutations doivent, d’une part, être envisagées dans leur conception (A) et d’autre part dans leur aménagement (B).

A. Les mutations dans leur conception contexte togolais

Concevoir la mutation dans le contexte togolais impose un travail d’orfèvrerie constitutionnelle qui consiste à intervenir sur certains éléments de la constitution détectés par consensus et dont le changement donnera un nouveau lustre au système politique tout entier. Il a, par exemple, été proposé une décongestion de la fonction présidentielle et la moralisation du pouvoir politique. Ce qu’il faut retenir, c’est la volonté de mieux définir l’exécutif et de le contrôler. Dans les évolutions à entrevoir, la clé de voûte du système demeure le Chef de l’Etat. Cependant, il faudrait redéfinir son rôle en accentuant et en encadrant son rôle d’arbitre, et en faisant de ce dernier le garant des valeurs de la Nation et des enjeux du long-terme.

La question du mandat n’a pas été passée sous silence. Elle devra être réglée. Au plan conceptuel, le mandat limité dans le temps a semblé emporter l’assentiment d’une large frange des participants de l’atelier. Dès lors, les mutations à intervenir devraient prendre en considération un mandat à terme fixe renouvelable une fois et un scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

La volonté, d’avoir un parlement dynamique et revalorisé, a été exprimée. Le parlement dans l’esquisse est plus actif, renforcé, plus représentatif. Il doit certainement épouser son temps. Il doit également résister à son temps en limitant par exemple les pouvoirs du Gouvernement au sein de la procédure législative pour les aligner sur ceux des parlementaires et des Commissions, en modernisant la procédure législative, et en renforçant les instruments de contrôle. Il doit finalement anticiper sur son temps en plaçant le citoyen au cœur de cette architecture parlementaire renforcée. Il est ressorti que les instruments de contrôle de l’action gouvernementale, le statut de l’opposition et les droits y afférents doivent être renforcés. La démarche ne consistera donc pas à créer un régime politique-monstre constitutionnel. Il sera plutôt question de déterminer son contenu afin que la dénomination s’impose d’elle-même.

La mise en place du Sénat au regard du bilan coûts /avantages ne paraît pas prioritaire, elle devrait être discutée à nouveau. La question ethnique est apparue sous les atours d’un obstacle à la cohésion nationale. Il faudra alors la creuser à nouveau afin de déterminer un nouveau modèle.

Notre République est un Etat de droit. Or, la justice est un droit et un devoir pour l’Etat de droit. Notre justice doit nous ressembler, d’où la contextualisation de nos textes. L’indépendance de la justice devra être réaffirmée et consolidée. Bien entendu, la réforme de la Justice est enclenchée, elle doit se poursuivre et s’accentuer. Une telle réforme devrait toucher la justice judiciaire, celle administrative et celle constitutionnelle avec un accent particulier sur la spécialisation des magistrats.

Concernant la justice constitutionnelle, il a été proposé une réforme des modalités de sa saisine. La suppression du juge unique en première instance est envisagée, de même que l’institution d’un collège en ses lieu et place. Il faut garder à l’esprit avec Mamoussé DIAGNE que « l’Etat de droit n’est pas tant le lieu d’annulation du conflit que celui de sa gestion et de son arbitrage dans les limites de la raison ».

B. Les mutations dans leur aménagement

Pour réhabiliter la République, il faut bien évidemment partir de l’existant. Qu’entend-on par l’existant ? Ce sont tous les acteurs, au premier chef, le chef de l’Etat. Au Chef de l’Etat, les participants ont souhaité la volonté politique, pour voler au-dessus de la mêlée. La réhabilitation de la République devrait se faire sous son impulsion. Une précaution tout de même, réhabiliter la République ne se décrète pas, elle se construit pas à pas.

La part des citoyens dans la réhabilitation ne doit pas être négligée. Leur sens de la chose publique est convoqué. Leur civisme, leur éducation. Ils sont les acteurs du changement. Ils devront être formés dans ce sens et se tenir prêts et faire preuve de responsabilité lorsqu’ils seront consultés sur les grandes orientations que nous souhaitons donner à notre pays.

La réhabilitation de la République ne se fera pas sans l’armée. L’ordre politique doit prendre le pas sur l’ordre militaire, que « les armes le cèdent à la toge » selon les mots de Cicéron. La déconnexion du militaire du politique illustrerait l’idée selon laquelle l’armée est au service du peuple.

L’armée préserve les intérêts de la Nation, défend les institutions et non les hommes. Il ne faut pas perdre de vue que la sécurité et le développement ont partie liée. La politique étant appelée à rechercher un équilibre harmonieux des stratégies et mesures de sécurité et de développement. Il n’y a donc pas de sécurité sans développement, ni de développement durable sans sécurité. Une évolution des mentalités s’impose.

Relativement au problème foncier qui se pose avec une rare acuité dans notre pays, des initiatives sont prises dans le sens de la réforme. Elles devront aboutir. Il en va ainsi car, il ne saurait y avoir de décentralisation sans délimitation parfaite du territoire national. De même, il ne pourrait y avoir de prospérité sans propriété. Le droit de propriété est garanti par la Constitution togolaise (Art. 27). Il faut rendre cette garantie effective, nous aurons rendu service à notre pays.

Pour ce qui concerne la religion, il importe de rappeler que notre pays est laïc. Dès lors, la diversité religieuse a vocation s’exprimer pleinement sur le territoire. Mais cette expression ne saurait faire l’économie du respect de l’ordre public et les bonnes mœurs. Les responsables religieux ont une part importante à jouer dans l’édification du Togo de demain. Oui ! L’on doit éduquer la citoyenneté au Couvent, l’Eglise, la Mosquée, dans les Temples.

La réhabilitation de la République empruntera également les chemins escarpés de sa consolidation. Et sur ces chemins se dressera l’urgence de la décentralisation. Il n’a pas été nié à la salle Fazao qu’aujourd’hui le pilotage du navire-Togo exclusivement à partir du poste de Lomé est ineffectif, inefficace, inefficient. Il est d’ores et déjà acquis que la solution réside dans la décentralisation. Des jalons sont jetés. Mais l’effectivité d’une démocratie locale reste une espérance, une bonne espérance vers laquelle nous devons derechef mettre le cap. Réussir la démocratie locale c’est également réussir la démocratie. L’exemple ghanéen devrait irriguer notre réflexion. L’on peut convoquer le général Wesley Clark qui fait reposer la démocratie, non sur trois pieds mais plutôt sur quatre piliers : la bonne gouvernance, la participation massive du peuple, la tolérance et l’Etat de droit. Il ne s’agit pas d’une fin en soi, mais d’une construction permanente.

HCRRUN

Source : [11/08/2016] T228

Titre : 27avril.com

27Avril.com

Togo : Pas d’augmentation sur le prix du gaz butane, selon Bernadette Legzim-Balouki

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Depuis quelques jours, on annonce la hausse du prix du gaz du butane. Une situation qui a fait réagir les associations de consommateurs qui trouvent que cette augmentation de prix va à l’encontre des attentes. Certaines de ces associations n’ont pas tardé à appeler les consommateurs à bouder ce produit pour faire pression.

 

Par un communiqué en date de ce vendredi, la ministre en charge du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki dit qu’il n’y a pas d’augmentation du prix du gaz butane.

 

La bonbonne de 6kg coûte toujours 3.120 francs et celle de 12 kg est toujours à 6.500 francs.

 

A la base de l’envolée des prix, un communiqué de la société Total qui a avancé comme raison, un arrêté interministériel qui met fin à la subvention gouvernementale du produit. Ainsi, de 3.120 francs CFA, le prix de la bouteille de 6 kg est allé jusqu’à plus de 4500 francs CFA, soit plus de 1.000 francs d’augmentation et celui de 12 kg est passé à 9600 francs CFA, soit plus de 3.000 francs d’augmentation.

 

Il faut dire que les prix des produits pétroliers, compte tenu de la tendance baissière du prix du baril, ont connu déjà quatre (4) révisions à la baisse successives depuis décembre 2015. Cependant, le prix du gaz butane est resté toujours inchangé.

 

Bernadette A.

 

Afreepress

Togosite.com

ANTASER TOGO S.a.: la société qui fait tomber la tête du ministre et du conseiller?

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1454, ANTASER S.A. a pour administrateurs messieurs TCHOUKO Tcha Emmanuel , en qualité de Président du Conseil d’administration, CODJIA Servais Constantin, en qualité de Directeur Général et ADANBOUNOU Akouété, en qualité de Directeur Général Adjoint.

Le Commissariat aux comptes titulaire pour les deux premiers exercices sociaux a été confié au Cabinet Experts Associés représenté par Monsieur Ohini Madjri GAGNON, associé gérant et Monsieur TOMETY Evariste, Cabinet TATE & Associés, son suppléant.

Dans la forme où elle a été créée la société ANTASER Togo S.A. est une filiale de la société ANTASER AFRIQUE, elle-même filiale de ANTASER GROUP INTERNATIONAL basée à Anvers en Belgique. De fait, la convention de mandat signée le 20 mai 2015 par la société ANTASER AFRIQUE avec le gouvernement togolais est exécutée par ANTASER TOGO SA qui collecte des recettes pour le compte de l’Etat togolais.

Installée dans cette mission par l’arrêté interministériel n°001/ MEF/MCPSPMTPT/DC du 08 avril 2015, elle assure le suivi électronique des cargaisons de navires du port de chargement au port de destination. Pour se faire, elle élabore un document dénommé BESC (Bordereau Electronique de Suivi de Cargaison) qui permet de contrôler toutes les cargaisons de navires au départ et à l’entrée du territoire togolais.

GROS HIC :

Dès l’annonce du mandat confié à ANTASER, plusieurs professionnels se sont étonnés du flou total qui a entouré l’attribution de ce marché pilotée par le ministère des Finances, rappelant qu’elle a connu des démêlés dans plusieurs pays africains,à cause de ses méthodes et pratiques, notamment au Sénégal, au Cameroun et en Centrafrique où le contrat a fini par être résilié. Ils avaient dénoncé en son temps le manque de concertation et d’absence d’inclusion dans la recherche d’opérateur sur cette activité, jusque-là dévolue au Conseil national des chargeurs du Togo (CNCT), mais aussi l’indisponibilité de l’arrêté ministériel pris à cette occasion.

«Tout en n’ayant pas d’objection sur cette décision gouvernementale de changement d’Agent, nous souhaitons néanmoins avoir des informations complémentaires nous permettant d’instruire nos principaux, vu le caractère pénal que revêt cette décision pour les armateurs », avait notamment écrit Auguste DOGBO , président de l’Association professionnelle des compagnies de navigation et de consignation de navire au Togo, dans une correspondance adressée au ministre AYASSOR. Celle-ci demandait en outre un moratoire.

«Si nous avons pris bonne note que la convention avec la société Antaser-Afrique est signée le 20 mai 2015 et que le démarrage des activités de cette société est prévu pour le 1er août 2015, nous souhaitons avoir un délai de 03 mois pour nous permettre une large diffusion de l’information, et ainsi aller à une meilleure application de l’arrêté », poursuivait la correspondance.

L’association souhaitait en outre avoir des « discussions franches et sincères avec le comité de gestion mis en place ». En effet, l’enjeu est de taille puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de milliards de FCFA annuels perçus au titre de paiements de taxes sur les bordereaux de suivi émis.

Au final, la crainte des différents partenaires s’est réalisée : une surtaxation, au-delà de la taxe conventionnelle établie. Conséquence : plusieurs clients et usagers désertant le port de Lomé au profit de ses concurrents de la sous-région et des plaintes à ne plus en finir des acteurs du secteur. Pire, la baisse d’activités et les agissements de certains des administrateurs de la société, qualifiés de pillage ont entraîné pour ANTASER S.A. l’incapacité d’honorer le paiement de redevances à hauteur de 52% de ses recettes au gouvernement togolais.

Au final, l’Etat togolais perd sur tous les tableaux : activités très au ralenti au port de Lomé alors que le pays souhaite en faire un avantage comparatif et se positionner comme la référence dans la sous-région, perte de recettes pour l’Etat et de revenus pour tout le secteur.

Après des investigations sur les conditions du choix d’ANTASER et sur l’impact négatif de ses activités, au haut sommet de l’Etat, il a été décidé de leur enjoindre et de revoir sans délai à la baisse leurs tarifs conformément à la convention signée.

Les acteurs impliqués dans ce qui semble être aujourd’hui un fiasco ont été sanctionnés : le ministre AYASSOR signataire du mandat accordé à ANTASER, Emmanuel TCHOUKO, président du conseil d’administration d’ANTASER accusé d’en piller avec d’autres les comptes, mettant en difficultés la société obligée d’augmenter ses tarifs et dans l’impossibilité de payer les redevances dues à l’Etat.

On parle de plusieurs centaines de millions de FCFA. De fait, il a été mis fin à son poste de conseiller à la Présidence de la République.
Focus Info

 

Togosite.com

Affaire de 5.000 tonnes d’engrais : Klassou ordonne, Agadazi contre-ordonne au profit de Julie Beguédou, Jacki Aka…

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Suite à la cession de 5000 tonnes d’engrais de l’Etat togolais à trois entreprises privées, sur décision du Colonel Ouro-Koura Agadazi, ministre en charge de l’Agriculture, la Primature avait réagi et demandé une suspension du processus. Elle a même enjoint le ministre à demander aux entreprises bénéficiaires du deal de verser l’intégralité de ce qu’elles ont déjà perçu dans la commercialisation dudit engrais à l’Etat, via la Centrale d’Approvisionnement et de Gestion des Intrants (CAGIA).

Seulement, quatre jours après cette décision de la Primature, le ministre-colonel prend une nouvelle décision qui prend le contre-pied de celle de son supérieur hiérarchique. Conséquence, il autorise Julie Béguedou, Aka Amivi et autres à continuer à disposer des engrais subventionnés de la CAGIA (agence de l’Etat). Ces opérateurs privés se voient offrir, à 11.000 francs, des produits acquis par l’Etat à 14.000 francs, mais pas seulement; ils disposent aussi des magasins de l’Etat, du personnel payé par l’Etat. En plus de tous ces avantages, ils devront revendre les produits aux paysans dont 166.000 sont de nouveau subventionnés.

Ce juteux contrat qui pue un deal obscur saute aux yeux. La Primature a demandé officiellement sa suspension. Mais, comme on le voit, Agadazi semble plus puissant que son chef, appuyé par deux dames proches de Faure Gnassingbé. Elles-mêmes, bénéficiaires du fameux contrat. Ci-dessous, la note de service qui défie les instructions de la Primature.

Deal obscur portant sur 5.000 tonnes d’engrais, Jacqueline Amivi Aka porte plainte contre «L’Alternative»

Lorsque dans le recoupement des informations, nous avions appelé les services de dame Jacqueline Amivi Aka, la société STD au 22 61 35 82, la personne qui nous a reçus au bout du fil n’a pas souhaité répondre à nos préoccupations. Nous pensions avoir fait notre boulot, celui de dénoncer des combines obscures entre le ministre de l’Agriculture et les sociétés Elisée Cotrane et STD des dames Julie Beguedou et Jacqueline Amivi Aka, toutes deux rodant dans la galaxie des intimes de Faure Gnassingbé.

Un deal plus qu’obscur qui va à l’encontre de l’avis du Premier ministre, Chef de gouvernement Komi Selom Klassou qui a demandé à son ministre de l’Agriculture, dans un courrier, de surseoir à la distribution des engrais. C’est donc après la publication de ce dossier et des manoeuvres qui l’entourent que dame Jacqueline Amivi Aka a trouvé le prétexte d’envoyer à L’Alternative et à son Directeur de publication une citation directe à comparaître le mercredi 31 août 2016 par-devant la première chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de Lomé.

Au Togo, les relations supposées ou réelles de Faure Gnassingbé avec certaines femmes suffissent à ces dernières de terroriser des citoyens, de soumettre des ministres, des DG de sociétés d’Etat à leur diktat, de bénéficier des passe-droits, d’user du trafic d’influence, etc. Visiblement, dame Jacqueline Amivi Aka est de cette catégorie. Lorsqu’on traine des casseroles voire toute une cuisine derrière soi, on fait le choix de la discrétion. Mais comme elle a choisi de s’exposer à la place publique par une plainte sous prétexte d’atteinte à son supposé honneur (sic), eh bien on va y aller.

Sa plainte est ainsi la bienvenue, car elle nous permettra au Tribunal, mais aussi dans la presse de mettre à la disposition du public les nombreux dossiers scandaleux dans lesquels elle est mêlée, notamment les contrats gré à gré de Togotélécom pour l’installation des postes d’internet dans les quartiers, les projet d’installation d’internet au CHU SO et au campus universitaire de Lomé.

L’ALTERNATIVE

 

Togosite.com

Togo, Devoir de mémoire : Voici ce que Dr David Ihou disait sur Faure Gnassingbé en 2005…avant de devenir son griot attitré aujourd’hui.

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Le Dr David Ihou, le louangeur de Faure Gnassingbé aujourd’hui, crachait du venin extra-toxique sur le même « Prince » en 2005.

Togo, Devoir de mémoire : Voici ce que Dr David Ihou disait sur Faure Gnassingbé en 2005…avant de devenir son griot attitré aujourd’hui.

Voici un échantillon du poison de Dr. Ihou « back in the day »

Depuis la disparition du Général Gnassingbé Eyadema, le 5 février dernier, notre pays a perdu plus de deux mille de ses fils et filles, tués par les militaires et les forces de l’ordre !

Plus de cinq mille bébés, enfants, femmes, hommes, vieilles et vieux ont été blessés ! Cinquante mille de nos compatriotes ont fui notre pays pour se réfugier dans les pays voisins ! Cent mille autres sont déplacés à l’intérieur du territoire national ! Des centaines d’habitations privées et à usage commercial, des véhicules et d’autres biens mobiliers et immobiliers ont été brûlés ou détruits, et la chasse à l’homme est devenue le sport favori de ces militaires, policiers, gendarmes et miliciens du RPT, le parti au pouvoir !

Le responsable NO I de toutes ces tueries, ces exactions et ces destructions, n’est autre que FAURE GNASSINGBE, celui-là même qui s’était, une première fois, autoproclamé Président du Togo, le 7 février, puis, une deuxième fois, intronisé frauduleusement, à l’issue des élections présidentielles du 24 avril 2005.

La Constitution de la République togolaise nous donne le droit et le devoir sacrés de nous opposer, par tous les moyens, à cette usurpation et confiscation du pouvoir par la force.

Vive le FRONT PATRIOTIQUE TOGOLAIS !
Vive le Togo !
Que Dieu bénisse le Togo !
Dr. David IHOU, Président du Front Patriotique Togolais
TEMEDJA, le 20 août 2005

Via La Nouvelle

27Avril.com

Togo : Colère des revendeuses du marché Agoenyivé Assiyéyé

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Les revendeuses du marché Agoenyivé Assiyéyé habillées en rouge pour revendiquer leur droit de s’installer tout au long des 4 murs pour faute de place à l’intérieur. Bras de fer entre elles et les policiers déployés sur place.

Un homme été sérieusement tabassé par les policiers parce qu’il prenait les images.

Il a fallu que je prenne le risque pour avoir ces quelques images.

Daniel Badagbon-Zogbé / FB
13/08/2016

27Avril.com

Togo : Sueurs froides de « Mr. Bling Bling » Robert Dussey, confronté par des activistes de la diaspora togolaise à l’aéroport Washington Dulles aux États-Unis

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Tel que nous vous l’avions annoncé après la manifestation contre la visite du Président d’Unir/Rpt à Berlin en Allemagne du 8 au 13 Juin dernier, Faure Gnassingbé et ses émissaires n’auront plus le loisir de marcher tranquillement dans les rues de l’Europe et aux États-Unis.

Tant qu’ils ne prendront pas en compte les aspirations profondes des populations togolaises, ils n’auront plus jamais de repos partout où ils passeront. À moins qu’ils ne foulent de façon clandestine le sol européen ou américain. Par nos manifestations pacifiques, nous leur montrerons tout de même que la diaspora a son mot dans les affaires publiques de notre pays.

Sur la vidéo dont vous excuserez la qualité, nos braves camarades délégués viennent de donner cet après-midi vers dix-huit heures (heure locale) des sueurs froides à Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères à sa descente d’avion à Dulles en Virginie aux États-Unis.

Ce n’est que le début d’un bras de fer entre la diaspora et le régime de Lomé à l’extérieur du Togo.

Debout, Togolais ! La victoire est au bout de la lutte.

Akondoh Ali / FB
12/08/2016

27Avril.com


Enseignement Supérieur : Le ministre « Bling Bling » Robert Dussey accusé de plagiat par le Prof. gabonais Pierre Nzinzi. Aoutch !

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Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) dans un rapport daté du 18 juillet 2016 mandate le CST d’étudier la plainte du Professeur Pierre Nzinzi de l’Université Omar Bongo contre Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine du Togo.

Enseignement Supérieur : Le ministre « Bling Bling » Robert Dussey accusé de plagiat par le Prof. gabonais Pierre Nzinzi. Aoutch !

Le CAMES est l’organe qui organise et homologue les diplômes dans l’enseignement supérieur dont le Togo est membre. Et c’est la commission spécialisée du CAMES qui vient de confirmer l’enroulement de la plainte contre le travail de thèse du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale qui est truffée de copie malhonnête d’une tierce personne.

Par définition du dictionnaire, « le plagiat est une faute d’ordre moral, civil ou commercial, qui peut être sanctionnée au pénal. Elle consiste à copier un auteur ou accaparer l’œuvre d’un créateur dans le domaine des arts sans le citer ou le dire, ainsi qu’à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel ». Et compte tenu de la récurrence des cas de plagiat, le Comité technique spécialisé (CTS) recommande au CCG (Conseil consultatif général) de prendre toutes les mesures nécessaires à l’éradication du fléau. Le CTS recommande par conséquent au Conseil consultatif général d’inciter les universités membres à se doter de logiciels de lutte contre le plagiat. Le CTS recommande vivement au CCG de rappeler aux responsables des universités membres la nécessité de mettre en place des commissions locales de vérification en amont des dossiers de candidature aux listes d’aptitude du CAMES (Source: rapport général des travaux du CTS Lettres et Sciences Humaines (CTS-LSH) du 18 juillet 2016, Bamako. Disponible sur le site officiel du Cames).

C’est ainsi que plusieurs années après la soutenance de sa thèse, un CTS-LSH de la séance de juillet dernier a inscrit dans ses recommandations en plénière qu’à part les délibérations sur les résultats en commission, l’examen des dossiers recours et des demandes de reconnaissance de revues, les plénières ont permis au CTS-LSH de formuler les recommandations suivantes : « Lutte contre le plagiat : Au cours de la présente session des CCI (Conseil consultatif inter africain), le CTS Lettres et Sciences Humaines a reçu une plainte pour plagiat du Pr Pierre NZINZI de l’Université Omar Bongo contre le Pr Robert DUSSEY de l’Université de Lomé. Le CTS a mis en place une commission chargée d’étudier le dossier produit par Pr Pierre NZINZI. La commission a produit un rapport sur cette affaire qui a été transmis au CCG ».

Nous avons tenté de joindre en vain le ministre qui est actuellement hors du pays. Nous aurons sa version des faits dès que possible.

Il faut rappeler que la question de plagiat avait fait tomber des brillants ministériels d’Angela Merkel (Karl-Theodor zu Guttenberg, ministre de la défense en 2011, Annette Schavan, ministre de l’éducation en 2013 et Ursula von der Leyen, ministre de la défense en 2014). Ursula von der Leyen était même promise à une belle carrière politique et était présentée comme le potentiel successeur de la Chancelière. Nous y reviendrons.

Source : B. Douligna, Liberté

27Avril.com

Togo: Qualifications CAN 2017, calculs chez les Eperviers avant le dernier match

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Des supporters des Eperviers Search Eperviers

Samedi 13 Août 2016 – Les Eperviers Search Eperviers du Togo entrent dans la dernière phase de la sixième et dernière journée des qualificatifs pour la Coupe d’Afrique des Nations 2017 (CN 2017).

En prévision du dernier match du Togo contre le Djibouti Search Djibouti le 04 septembre à Lomé, l’entraineur national, Claude Le Roy Search Claude Le Roy a rendu public une liste de 34 joueurs, un effectif dans lequel il va sélectionner 23 personnes pour le match Togo-Djibouti.

Parmi les 34 joueurs présélectionnés on retrouve des cadre de l’équipe tels que le gardien Kossi Agassa, les milieux de terrain Alaixys Romao, Floyd Ayité et l’attaquant Emmanuel Adebayor.

Les Eperviers Search Eperviers n’ont plus totalement leur destin entre leurs mains dans le groupe A. Pour se qualifier à la CAN 2017 au Gabon, ils ont l’impérieux devoir de gagner d’abord leur adversaire, le Djibouti Search Djibouti et espérer ensuite que l’issue du match Liberia-Tunisie soit un score nul et vierge.

Le match sera officié par l’arbitre nigérien Gomno DAOUDA qui sera aidé dans sa tâche par deux de ses compatriotes.

Mensah, Lomé

– Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou mensah@koaci.com

Koaci.com

L’exception togolaise

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« Ce qu’on appelle actuellement exception est simplement un phénomène dont une ou plusieurs conditions sont inconnues » – Claude Bernard

On ne le dira assez ! Le Togo est aujourd’hui la seule exception dans la région ouest-africaine en matière de démocratie. C’est le seul repaire où la démocratie et l’alternance sont en souffrance.

L’exception togolaise

Classé l’année dernière première dictature en Afrique et seconde dans le monde derrière la Corée du Nord dans le rapport « Tournons la page », le pays semble se complaire dans son statut de calamité démocratique. Tout autour de nous, tous les pays enregistrent des avancées démocratiques, mais le Togo des Gnassingbé, lui, ne cesse de reculer, de s’enfoncer inexorablement.

Grisé par les avantages et la jouissance du pouvoir, Faure Gnassingbé qui a capté le pouvoir en 2005 dans les conditions qu’on sait, a décidé de perpétuer le règne héréditaire sur le Togo. Ailleurs, les dirigeants respectent leur patrie et sont fiers de la servir, chez nous la nomenklatura dirigeante a fait du pouvoir politique une position de privilèges et veut profiter aussi longtemps que possible de l’Etat comme une vache à lait, plongeant les Togolais dans une grande misère. L’Etat de droit ne progresse quasiment pas. La corruption répand son venin. Avec en prime, un triomphe de l’impunité. De grands commis de l’Etat, mouillés jusqu’au cou, sont limogés avec fracas et exonérés du devoir élémentaire de rendre compte.

Depuis le triple coup d’Etat militaire, constitutionnel et électoral en 2005, rien n’est réglé au Togo. Les réformes constitutionnelles et institutionnelles prescrites en 2006 dorment dans les tiroirs, la question de la fin de l’impunité, l’instauration d’un Etat de droit n’a pas avancé d’un iota.

La fameuse communauté internationale ne semble guère préoccupée par les cafouillages dramatiques au Togo, un pays qui se singularise dans une sous-région en proie à des mutations démocratiques. Toutes les initiatives- élections, dialogues, réformes, etc. devant permettre à notre pays de se mettre dans le concert des nations démocratiques et civilisées sont systématiquement torpillées par le régime cinquantenaire qui a pris en otage le pays et les Togolais depuis un demi-siècle. Une situation qui a accentué la mise à l’index du Togo sur le plan international.

A en croire certains analystes, de manière récurrente, la démocratie au Togo semble sacrifiée parce que le pays n’est pas stratégique. « Le soutien européen à la démocratie au Togo s’est, depuis 2007, progressivement retiré, passant de la fermeté à l’influence conceptuelle souple, parce que l’ONU n’a rien réalisé de sérieux au Togo, parce que les gouvernements français ne savent pas mettre fin aux habitudes de collaboration avec les dictatures en Afrique, parce que la démocratisation de l’Afrique est freinée par des chefs d’Etats arrivés illégitimement au pouvoir, la communauté internationale et africaine a progressivement proposé au Togo une injonction paradoxale : vaincre légalement par les urnes la dictature alors que la dictature aurait tous les moyens de soumettre et vaincre constamment et légalement cette opposition », décrit le journaliste spécialiste des élections en Afrique, Régis Marzin.

La France, l’Allemagne, l’UE, l’ONU, l’UA, l’OIF, etc. ont pris fait et cause pour la dictature qui étrangle les Togolais depuis 50 ans. Ces pays et institutions ont cautionné la dernière mascarade électorale. Le peuple togolais, abandonné, est désormais maître de son destin…

Source : Médard Amétépé, Liberté

27Avril.com

Togo : « Faure-vi » boude la fête traditionnelle « Gbagba » à Apégamé, le village natal de sa mère. N’aime-t-il pas Maman Sabine ou bien comment ?

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Que maman Sabine nous demande pardon, que dis-je, nous pardonne « mamantalement » de parler d’elle ici. Ce n’est pas de nos habitudes de parler des gens ; c’est juste ce qu’on n’arrive jamais à faire ici à « Liberté » malgré nos efforts – hihihi. C’est un agissement de son « sipé » (enfant) qui nous y oblige. Peut-être qu’elle a la preuve contraire qu’il l’aime ; mais elle doit souffrir de lire ce titre interrogatif et va comprendre le pourquoi de comment de cette question. Ce détour passé, abordons le sujet proprement dit.

Togo : « Faure-vi » boude la fête traditionnelle « Gbagba » à Apégamé, le village natal de sa mère. N’aime-t-il pas Maman Sabine ou bien comment ?

Samedi dernier, les populations d’Agou étaient en fête. C’était l’édition 2016 de la fête traditionnelle Gbagba. Les fils et filles étaient là, la préfecture s’est parée de ses plus belles couleurs, les festivités officielles ont été organisées. Ce dimanche en suivant le journal de 20 Heures sur la TéVéTé, on pensait voir « Woabé » lui-même en chair et en os sur les lieux. On a cherché, fouillé, bêché, aucune trace de notre champion « gnassional ». A un moment donné, on a pensé que c’est notre « zoeil » qui nous jouait des mauvais tours et on est allé distiller Gentamicine là-dessus pour mieux voir. Mais aucune ombre qui ressemblait à celle de « Faure-vi ». En lieu et place, c’est Fo Guy Madjé Lorenzo qu’on a vu représenter le « gouverne et ment » et délivrer le discours officiel. En clair, « Woabé » n’était pas là. Un sacrilège en réalité.

C’est à Apégamé, localité située au pied de la montagne Agou qu’avaient lieu les festivités. Certains ne le savent peut-être pas, c’est le village, pardon, la ville 5 étoiles dont est originaire la maman « gnassionale », « Mman » Sabine. « Woabé » n’a pas daigné faire le déplacement des lieux. Et pourtant, ce serait une façon de lui rendre hommage. On dirait que « Faure-vi » n’aime pas vraiment « Mman » Sabine. Parce que c’est tout une semaine qu’il passe dans la Kozah au cours du mois de juillet pour les Evala. Il est présent à toutes les étapes de la lutte, suivant les empoignades de bout en bout. Mais comment comprendre qu’il ne daigne pas passer même une petite minute dans le village de sa maman et l’honorer ? Il fait visiblement ce qu’on l’appelle « nkoumé choix », un choix tendancieux donc. Après tout, c’est pour prétendre aimer notre maman « gnassionale »…

Source : Liberté

27Avril.com

Faure Gnassingbé et sa mère Sabine Mensah invisible à la fête traditionnelle « Gbagba » à Apégamé

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Que maman Sabine nous demande pardon, que dis-je, nous pardonne « mamantalement » de parler d’elle ici. Ce n’est pas de nos habitudes de parler des gens ; c’est juste ce qu’on n’arrive jamais à faire ici à « Liberté » malgré nos efforts – hihihi. C’est un agissement de son « sipé » (enfant) qui nous y oblige. Peut-être qu’elle a la preuve contraire qu’il l’aime ; mais elle doit souffrir de lire ce titre interrogatif et va comprendre le pourquoi de comment de cette question. Ce détour passé, abordons le sujet proprement dit.

Samedi dernier, les populations d’Agou étaient en fête. C’était l’édition 2016 de la fête traditionnelle Gbagba. Les fils et filles étaient là, la préfecture s’est parée de ses plus belles couleurs, les festivités officielles ont été organisées. Ce dimanche en suivant le journal de 20 Heures sur la TéVéTé, on pensait voir « Woabé » lui-même en chair et en os sur les lieux. On a cherché, fouillé, bêché, aucune trace de notre champion « gnassional ». A un moment donné, on a pensé que c’est notre « zoeil » qui nous jouait des mauvais tours et on est allé distiller Gentamicine là-dessus pour mieux voir. Mais aucune ombre qui ressemblait à celle de « Faure-vi ». En lieu et place, c’est Fo Guy Madjé Lorenzo qu’on a vu représenter le « gouverne et ment » et délivrer le discours officiel. En clair, « Woabé » n’était pas là. Un sacrilège en réalité.

C’est à Apégamé, localité située au pied de la montagne Agou qu’avaient lieu les festivités. Certains ne le savent peut-être pas, c’est le village, pardon, la ville 5 étoiles dont est originaire la maman « gnassionale », « Mman » Sabine. « Woabé » n’a pas daigné faire le déplacement des lieux. Et pourtant, ce serait une façon de lui rendre hommage. On dirait que « Faure-vi » n’aime pas vraiment « Mman » Sabine. Parce que c’est tout une semaine qu’il passe dans la Kozah au cours du mois de juillet pour les Evala. Il est présent à toutes les étapes de la lutte, suivant les empoignades de bout en bout. Mais comment comprendre qu’il ne daigne pas passer même une petite minute dans le village de sa maman et l’honorer ? Il fait visiblement ce qu’on l’appelle « nkoumé choix », un choix tendancieux donc. Après tout, c’est pour prétendre aimer notre maman « gnassionale »…

Liberté

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