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Togo : L’impact de l’évasion fiscale à WACEM et ATS sur l’économie togolaise, selon « Veille économique »

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L’affaire d’évasion fiscale à la Panama Papers, plus précisément le cas des sociétés WACEM et ATS,  a été ce samedi à Lomé au cœur d’une conférence publique, au cours de laquelle l’association organisatrice dénommée  « Veille  économique » a tenté de démontrer l’impact économique de l’évasion fiscale pratiquée par  ces deux (2) sociétés implantées sur le sol togolais dans l’économie du pays.

 

Selon Nettey Koumou, président de « Veille économique », il s’agit d’un cas d’évasion fiscale « avérée ». La preuve, selon lui, c’est que cette affaire entraine la corruption et des flux financiers illicites, la faiblesse des recettes fiscales, la faiblesse des recettes non fiscales, l’injustice sociale, fiscale, l’inégale répartition des richesses et l’aggravation du déficit budgétaire.

 

S’agissant des recettes non fiscales, les organisateurs ont indiqué qu’en 2015 et 2016, ces recettes représentent respectivement 6,23% et 5,73% du budget de l’Etat alors que pour avoir une émergence dans un pays, ces recettes doivent occuper entre 25 et 30% du budget.

 

Les flux illicites, selon eux, sont de l’ordre de 22.293 millions de dollars américains, soit 11.146 milliards de francs CFA. Le déficit budgétaire en 2016, ont-ils poursuivi, représente moins 371 milliards, soit environ 14% du Produit intérieur brut (PIB) alors que la norme au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est de moins de 3% du PIB.

 

Pour prouver l’inégale répartition des richesses, « Veille économique » part des dividendes distribués à l’Etat togolais et aux actionnaires principaux par WACEM. On apprend qu’en 2015 l’Etat togolais a bénéficié de 412,5 millions de francs CFA, ce qui représente 55 francs par habitant par an. Pendant ce temps et au cours de la même année, Kenelm Limited, une société « introuvable » qui se trouve être l’actionnaire principal avec 223.250 actions sur un total de 555.000 s’en est sortie avec 1,674 milliard de francs CFA ; Prasad Motaparti, le n° 1 de WACEM, avec ses 129.260 actions, fait 969 millions de francs CFA, Kazitom Limited, une autre société fictive selon « Veille économique », puisque introuvable, avec 94.000 actions a fait 705 millions de francs CFA, Quartz Limited, le 4ème actionnaire avec 23.500 actions obtient en 2015 167 millions et le 5ème actionnaire, Clément Ahialey, président directeur général de la société ATS, du haut de ses 6.188 actions fait 46 millions de francs CFA.

 

Pour résoudre ce cas, « Veille économique » demande aux gouvernants de faire l’audit général des sociétés comme WACEM, ATS, Togo rail, Diamond Cement, mais aussi l’audit fiscal et technique. Ce n’est pas tout. L’organisation demande que les gouvernants prennent des dispositions nécessaires pour suspendre la convention de concession liant le Togo à WACEM, « en attendant que les audits soient exécutés ».

 

« Dans un souci de réduction de notre déficit budgétaire et d’augmentation  de nos ressources non fiscales, il faut que dans les brefs délais, le nombre d’actions détenues par l’Etat togolais soit porté à 50% de l’actionnariat total de cette société », a ajouté M. Koumou.

 

Les organisateurs de cette conférence trouvent importants que les rapports annuels des sociétés WACEM, ATS, Togo rail, Fortia, Diamond Cement doivent être faits.

 

« Ce n’est que le début de cette affaire. Nous avons la conviction qu’il y a des gens dans ce pays qui sont derrière les deux sociétés actionnaires précitées et qui sont introuvables. Si on n’arrive toujours pas à révéler qui sont les vrais tenants de ces deux sociétés, il va falloir que l’Etat nationalise leurs actions », a conclu Ferdinand Ayité, Directeur de publication du journal « L’Alternative ».

 

Un débat a suivi la présentation des révélations et propositions. Dans son intervention, Brigitte Améganvi, actionnaire à WACEM dit avoir trouvé de « fausses informations » et des « imperfections » dans la présentation, notamment en ce qui concerne la présentation de  WACEM comme une société d’exploitation minière, sa présence dans les sociétés de la zone franche, WACEM et le transfert à l’extérieur des dividendes des Indiens qui n’est interdit par aucune législation au Togo.

 

D’autres organisations comme le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) et la Synergie des travailleurs du Togo (STT) se sont prononcés au cours de la rencontre à travers leurs représentants. Spéro Mahoulé, président du Conseil d’administration du CACIT a affirmé son soutien aux organisateurs. Dr Gilbert Tsolenyanu de la STT a quant à lui annoncé une prochaine sortie de son organisation sur cette même affaire.

 

Telli K.
Afreepress

Togosite.com


Togo : la plainte du Professeur Pierre Nzinzi de l’Université Omar Bongo contre Robert Dussey

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Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) dans un rapport daté du 18 juillet 2016 mandate le CST d’étudier la plainte du Professeur Pierre Nzinzi de l’Université Omar Bongo contre Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine du Togo.

Le CAMES est l’organe qui organise et homologue les diplômes dans l’enseignement supérieur dont le Togo est membre. Et c’est la commission spécialisée du CAMES qui vient de confirmer l’enroulement de la plainte contre le travail de thèse du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale qui est truffée de copie malhonnête d’une tierce personne.

Par définition du dictionnaire, « le plagiat est une faute d’ordre moral, civil ou commercial, qui peut être sanctionnée au pénal. Elle consiste à copier un auteur ou accaparer l’œuvre d’un créateur dans le domaine des arts sans le citer ou le dire, ainsi qu’à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel ». Et compte tenu de la récurrence des cas de plagiat, le Comité technique spécialisé (CTS) recommande au CCG (Conseil consultatif général) de prendre toutes les mesures nécessaires à l’éradication du fléau. Le CTS recommande par conséquent au Conseil consultatif général d’inciter les universités membres à se doter de logiciels de lutte contre le plagiat. Le CTS recommande vivement au CCG de rappeler aux responsables des universités membres la nécessité de mettre en place des commissions locales de vérification en amont des dossiers de candidature aux listes d’aptitude du CAMES (Source: rapport général des travaux du CTS Lettres et Sciences Humaines (CTS-LSH) du 18 juillet 2016, Bamako. Disponible sur le site officiel du Cames).

C’est ainsi que plusieurs années après la soutenance de sa thèse, un CTS-LSH de la séance de juillet dernier a inscrit dans ses recommandations en plénière qu’à part les délibérations sur les résultats en commission, l’examen des dossiers recours et des demandes de reconnaissance de revues, les plénières ont permis au CTS-LSH de formuler les recommandations suivantes : « Lutte contre le plagiat : Au cours de la présente session des CCI (Conseil consultatif inter africain), le CTS Lettres et Sciences Humaines a reçu une plainte pour plagiat du Pr Pierre NZINZI de l’Université Omar Bongo contre le Pr Robert DUSSEY de l’Université de Lomé. Le CTS a mis en place une commission chargée d’étudier le dossier produit par Pr Pierre NZINZI. La commission a produit un rapport sur cette affaire qui a été transmis au CCG ».

Nous avons tenté de joindre en vain le ministre qui est actuellement hors du pays. Nous aurons sa version des faits dès que possible.

Il faut rappeler que la question de plagiat avait fait tomber des brillants ministériels d’Angela Merkel (Karl-Theodor zu Guttenberg, ministre de la défense en 2011, Annette Schavan, ministre de l’éducation en 2013 et Ursula von der Leyen, ministre de la défense en 2014). Ursula von der Leyen était même promise à une belle carrière politique et était présentée comme le potentiel successeur de la Chancelière. Nous y reviendrons.

Liberté

Togosite.com

Le Togo est aujourd’hui la seule exception dans la région ouest-africaine en matière de démocratie

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« Ce qu’on appelle actuellement exception est simplement un phénomène dont une ou plusieurs conditions sont inconnues » – Claude Bernard

On ne le dira assez ! Le Togo est aujourd’hui la seule exception dans la région ouest-africaine en matière de démocratie. C’est le seul repaire où la démocratie et l’alternance sont en souffrance.

Classé l’année dernière première dictature en Afrique et seconde dans le monde derrière la Corée du Nord dans le rapport « Tournons la page », le pays semble se complaire dans son statut de calamité démocratique. Tout autour de nous, tous les pays enregistrent des avancées démocratiques, mais le Togo des Gnassingbé, lui, ne cesse de reculer, de s’enfoncer inexorablement.

Grisé par les avantages et la jouissance du pouvoir, Faure Gnassingbé qui a capté le pouvoir en 2005 dans les conditions qu’on sait, a décidé de perpétuer le règne héréditaire sur le Togo. Ailleurs, les dirigeants respectent leur patrie et sont fiers de la servir, chez nous la nomenklatura dirigeante a fait du pouvoir politique une position de privilèges et veut profiter aussi longtemps que possible de l’Etat comme une vache à lait, plongeant les Togolais dans une grande misère. L’Etat de droit ne progresse quasiment pas. La corruption répand son venin. Avec en prime, un triomphe de l’impunité. De grands commis de l’Etat, mouillés jusqu’au cou, sont limogés avec fracas et exonérés du devoir élémentaire de rendre compte.

Depuis le triple coup d’Etat militaire, constitutionnel et électoral en 2005, rien n’est réglé au Togo. Les réformes constitutionnelles et institutionnelles prescrites en 2006 dorment dans les tiroirs, la question de la fin de l’impunité, l’instauration d’un Etat de droit n’a pas avancé d’un iota.

La fameuse communauté internationale ne semble guère préoccupée par les cafouillages dramatiques au Togo, un pays qui se singularise dans une sous-région en proie à des mutations démocratiques. Toutes les initiatives- élections, dialogues, réformes, etc. devant permettre à notre pays de se mettre dans le concert des nations démocratiques et civilisées sont systématiquement torpillées par le régime cinquantenaire qui a pris en otage le pays et les Togolais depuis un demi-siècle. Une situation qui a accentué la mise à l’index du Togo sur le plan international.

A en croire certains analystes, de manière récurrente, la démocratie au Togo semble sacrifiée parce que le pays n’est pas stratégique. « Le soutien européen à la démocratie au Togo s’est, depuis 2007, progressivement retiré, passant de la fermeté à l’influence conceptuelle souple, parce que l’ONU n’a rien réalisé de sérieux au Togo, parce que les gouvernements français ne savent pas mettre fin aux habitudes de collaboration avec les dictatures en Afrique, parce que la démocratisation de l’Afrique est freinée par des chefs d’Etats arrivés illégitimement au pouvoir, la communauté internationale et africaine a progressivement proposé au Togo une injonction paradoxale : vaincre légalement par les urnes la dictature alors que la dictature aurait tous les moyens de soumettre et vaincre constamment et légalement cette opposition », décrit le journaliste spécialiste des élections en Afrique, Régis Marzin.

La France, l’Allemagne, l’UE, l’ONU, l’UA, l’OIF, etc. ont pris fait et cause pour la dictature qui étrangle les Togolais depuis 50 ans. Ces pays et institutions ont cautionné la dernière mascarade électorale. Le peuple togolais, abandonné, est désormais maître de son destin…

Liberté

Togosite.com

JO Rio 2016 : Mission terminée pour Rébecca Kpossi

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Les hostilités des Jeux Olympiques Rio 2016 se poursuivent. Rébecca Kpossi, l’athlète qui représente le Togo en natation a donné ce qu’elle peut vendredi. Malheureusement, elle a été recalée.

Comme Claire Ayivon et Eméric Kpégba, Rébecca Kpossi, la jeune athlète vient de terminer sa mission d’ambassadrice togolaise dans les arènes de Rio.

Hier après-midi, elle a rivalisé avec ses consœurs dans la catégorie des 50m nage libre femme. Malheureusement, la sirène des eaux togolaises a coulé dans le grand bain de Rio.

Rebecca KPOSSI a quand même battu son record de Kazan(Russie) aux JO 2016 qui était de 34s 76. Elle s’en est sortie avec un chrono de 33 s 44 lors des séries du 50m nage libre.

Sur les 88 participantes, elle a occupé le 79eme rang. La compétition est donc terminée pour la jeune athlète togolaise.

KG.

icilome.com

Le corps sans vie d’un ex membre du Car retrouvé dans le fleuve Kara

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L’information s’est répandue dans la journée d’hier dimanche telle une trainée de poudre. Il s’agit de la découverte macabre du corps d’un homme identifié comme étant un ancien membre du Comité d’Action pour le Renouveau (Car).

Selon les informations, le corps de Nimon, un ancien représentant du parti « du Bélier noir » a été retrouvé hier noyé dans le fleuve Kara.

La découverte a été faite par les riverains et les circonstances dans lesquelles sa mort est survenue demeurent un véritable mystère.

Nous y reviendrons.

JA

icilome.com

Togo : Découverte du corps sans vie d’un photographe à Gbomamé

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Le corps a atterri ce dimanche au pavillon militaire dans un emballage. Il s’agit de celui d’un homme dont l’âge est situé entre 35 et 40 ans environ. Mains et pieds ligotés, cou étranglé…..

Aucune pièce d’identité, toutes les parties du corps intact. Seul effet qui a été retrouvé aux côtés de l’homme, un sac contenant des photos d’autres personnes, ce qui peut signifier qu’il est photographe.

 

La découverte a été faite ce petit matin à Apédokoè Gbomamé derrière le bar Molo-Molo. Les enquêtes se poursuivent pour identifier la victime.

Togo-online.co.uk

Togo : Le p’ti un timide ?

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En 2005, nombre de « Gnassingbélandais » même s’ils n’aimaient pas la manière dont « Faure-vi » avait accaparé le fauteuil présidentiel, était un tout petit peu content qu’il soit un « dékadjèvi agbodjan djan » (jeune homme plein de vie).

Togo : Le p’ti un timide ?

Selon les chiffres officiels, il était alors âgé de 39 ans. Ainsi donc, ils s’attendaient à ce qu’il pose des actes qui forcent leur administration. D’habitude, c’est au cours des campagnes présidentielles qu’il sillonne le pays pour se présenter à ses administrés et les inviter à lui accorder un mandat.

Une occasion pour le locataire du Palais de la Marina de descendre de son piédestal et de montrer aux populations qu’il sait vraiment se trémousser. Par exemple, il peut danser du couper décaler, du Gweta, du Gazo, du Naïja, du reggae, etc. Lors des Evala, il peut se lâcher en dansant du Kamou avec ses oncles. C’est bon pour la santé. On n’a jamais vu l’homme se défouler, se lâcher comme le fait son homologue « Bamako Bama ».

Le président « Statois » fait tout avec élégance. Quand il monte dans l’avion ou joue au basket, c’est classe quoi. Il doit sûrement être beau à voir lorsqu’il fait « kpaka kpaka » aussi. L’homme n’hésite pas à pousser les chansonnettes lorsqu’il en a l’occasion. On l’avait déjà entendu fredonner le célèbre Let’s Stay Together de Al Green, ou plus récemment entonné un touchant « happy birthday » pour les 18 ans de sa fille.

« Bamako Bama » est un mélomane averti. Peu avant d’aller prononcer son discours en soutien à Hillary Clinton lors de la convention démocrate, le président des Etats-Unis a été surpris en train de préparer son entrée sur scène au rythme de Lose Yourself, du rappeur Eminem. Il balançait la tête en mode west coast sur du bon hip-hop, un style musical dont le président est un grand fan.

On n’a jamais surpris le « p’ti » balancer la tête sur une chanson. On va finir par croire que notre gentleman de président est un gros timide ou qu’il nous a fait économie de vérité sur son âge réel. En tout cas, les Togolais veulent le voir à l’œuvre durant ce 3è mandat.

Source : Liberté

27Avril.com

Togo : Faure , un gros timide ou qu’il nous a fait économie de vérité sur son âge réel

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En 2005, nombre de « Gnassingbélandais » même s’ils n’aimaient pas la manière dont « Faure-vi » avait accaparé le fauteuil présidentiel, était un tout petit peu content qu’il soit un « dékadjèvi agbodjan djan » (jeune homme plein de vie).

Selon les chiffres officiels, il était alors âgé de 39 ans. Ainsi donc, ils s’attendaient à ce qu’il pose des actes qui forcent leur administration. D’habitude, c’est au cours des campagnes présidentielles qu’il sillonne le pays pour se présenter à ses administrés et les inviter à lui accorder un mandat.

Une occasion pour le locataire du Palais de la Marina de descendre de son piédestal et de montrer aux populations qu’il sait vraiment se trémousser. Par exemple, il peut danser du couper décaler, du Gweta, du Gazo, du Naïja, du reggae, etc. Lors des Evala, il peut se lâcher en dansant du Kamou avec ses oncles. C’est bon pour la santé. On n’a jamais vu l’homme se défouler, se lâcher comme le fait son homologue « Bamako Bama ».

Le président « Statois » fait tout avec élégance. Quand il monte dans l’avion ou joue au basket, c’est classe quoi. Il doit sûrement être beau à voir lorsqu’il fait « kpaka kpaka » aussi. L’homme n’hésite pas à pousser les chansonnettes lorsqu’il en a l’occasion. On l’avait déjà entendu fredonner le célèbre Let’s Stay Together de Al Green, ou plus récemment entonné un touchant « happy birthday » pour les 18 ans de sa fille.

« Bamako Bama » est un mélomane averti. Peu avant d’aller prononcer son discours en soutien à Hillary Clinton lors de la convention démocrate, le président des Etats-Unis a été surpris en train de préparer son entrée sur scène au rythme de Lose Yourself, du rappeur Eminem. Il balançait la tête en mode west coast sur du bon hip-hop, un style musical dont le président est un grand fan.

On n’a jamais surpris le « p’ti » balancer la tête sur une chanson. On va finir par croire que notre gentleman de président est un gros timide ou qu’il nous a fait économie de vérité sur son âge réel. En tout cas, les Togolais veulent le voir à l’œuvre durant ce 3è mandat.

Source : Liberté

Togosite.com


Togo : La jeunesse togolaise se met au parfum des conclusions de l’atelier du HCRRUN

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Absente de l’atelier national de réflexions et d’échanges sur les réformes institutionnelles et politiques du Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) qui s’est tenu à Lomé du 11 au 15 juillet 2016, la jeunesse togolaise s’est appropriée ce samedi les conclusions de cette rencontre.

 

C’est au cours d’une conférence-débat publique animée ce week-end autour du thème : « Regards croisés sur l’atelier du HCRRUN, la jeunesse togolaise entre espoir et inquiétude », a constaté l’Agence de presse Afreepress.

 

Initiée par certaines associations de la jeunesse entre autre le Mouvement génération Togo (MGT), Ton de la jeunesse patriotique (TJP), Agir sans violence (ASV) et Afrique sentinelle (AFS), cette conférence publique qui s’inscrit dans la commémoration de la Journée internationale de la jeunesse célébrée chaque 12 août.

 

« Il était question de réfléchir sur les mécanismes qui vont concourir à l’évolution de notre pays, une rencontre au cours de laquelle la jeunesse n’a pas été invitée et c’est pour cela que nous avons initié cette rencontre avec les acteurs qui y ont participé pour nous approprier des conclusions de cette rencontre », a déclaré Yao Nukunu, président de l’association TJP.

 

Selon lui, il s’agissait également d’inviter toute la jeunesse togolaise à redéfinir son rôle, à s’imposer,  parce que, a-t-il souligné,  « la voie de la jeunesse compte également, il faut qu’on prenne en compte les aspirations de la jeunesse également dans la prise des décisions  et de la gestion de notre pays ».

 

Pour certains responsables de partis politiques absents aussi à cette rencontre du HCRRUN, on ne peut rien attendre  des conclusions et recommandations de cette rencontre organisée par le Haut commissariat.

 

« Aujourd’hui, quand le HCRRUN dit qu’il faut aller vers des réformes générales, nous disons qu’il n’est pas dans l’esprit de l’Accord politique global parce que cet accord parle de prévisions constitutionnelles et de réformes institutionnelles. L’autre chose aussi qui est un argument qui conforte notre pessimisme, c’est le fait que l’atelier de HCRRUN avait pour objectif de donner une compréhension des réformes. Depuis qu’on a signé l’Accord politique global qui fera bientôt dix (10) ans et tous les cadres qui ont été installés,  les Togolais n’ont pas une compréhension des réformes et qu’il faut attendre l’atelier du HCRRUN ? », a indiqué Fulbert Attisso, président du parti « Le Togo autrement ».

 

Elisabeth S.

 

Afreepress

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Togo : un autre plan pour faire « Gwéta » aux réformes !

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« Le référendum pose davantage de problèmes qu’il n’en résout » – Dominique Rousseau

C’est une lapalissade. Faure Gnassingbé n’a jamais adhéré aux principes démocratiques et son seul souci est de rester au pouvoir et de se ménager une présidence à vie comme son géniteur.

Depuis 11 ans qu’il est parvenu au pouvoir, il a toujours usé des manœuvres dilatoires pour repousser sans cesse les réformes constitutionnelles et institutionnelles, gages d’un Togo démocratique et prospère. Les accords issus des différents dialogues initiés sous l’autorité de Faure Gnassingbé n’ont jamais été respectés. De même, les différentes initiatives entreprises pour permettre la mise en œuvre des réformes, ont été sabordées par ses soins.

Face à l’impasse politique, il a jugé utile de créer à la suite de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) qui a pourtant circonscrit dans son rapport, en des termes clairs, la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles, le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN). Cette structure a organisé il y a trois semaines, un atelier national de cinq jours pour réfléchir sur les réformes politiques et institutionnelles. Une commission composée essentiellement des « universitaires », selon la volonté de Faure Gnassingbé, devrait être mise en place pour accoucher les réformes.

Alors que les Togolais attendent avec impatience cette nouvelle commission pour enfin opérer les réformes, les missi dominici de Faure Gnassingbé ont cru devoir suggérer l’idée d’un référendum pour aller à la 5è République. « Il y a trop de désordre dans la politique actuelle. L’histoire n’est plus ce qu’elle doit être. On ne peut léguer une telle histoire politique à la postérité. Donc il faut procéder par un référendum pour entrer dans une nouvelle République et puis mettre fin à ce désordre », a dardé le président du groupe parlementaire UNIR, Christophe Tchao.

Depuis cinquante ans, c’est le régime RPT/UNIR qui tient les rênes du pouvoir et domine la vie politique togolaise. Alors qui crée le désordre dans le pays ? Christophe Tchao pourrait bien dire aux Togolais ceux qui foutent le bordel dans le pays.

Au Togo, on sait que la volonté des gouvernants vaut bien une loi. Alors il faut craindre que dans les officines du pouvoir, on ne peaufine déjà cette stratégie. L’idée du référendum est une escroquerie politique qui ne trompe personne, si ce n’est Faure Gnassingbé lui-même et ses affidés qui rêvent, avec cette manœuvre, de rester ad vitam aeternam au pouvoir.

Il est vrai que le référendum est une forme d’expression directe de la démocratie, le principe même du suffrage direct. C’est même l’outil le plus démocratique de tous. D’une part, il s’agit de la manière la plus directe de se prononcer, et donc de connaître la volonté du peuple.

Malheureusement, au Togo, nous ne sommes pas dans une démocratie, mais bien dans une dictature brute où toutes les élections organisées depuis 50 ans sont systématiquement fraudées au profit du parti au pouvoir. Dans ces conditions à quoi aurait servi un référendum où les résultats seraient plus ou moins fraudés à l’avance ?

Liberté

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Coup d’Etat au Burkina Faso: le général Djibrill Bassolé maintenu en détention

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La Cour de cassation burkinabè a rejeté ce vendredi 12 août la demande de mise en liberté provisoire du général Djibrill Bassolé. L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré est incarcéré depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Au Burkina Faso, la Cour de cassation a rejeté ce vendredi 12 août la demande de mise en liberté provisoire du général Djibrill Bassolé. Les avocats de l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères avaient déposé une demande auprès de la Cour de cassation afin qu’elle constate des « violations répétées » des droits de leur client.

Si la Cour a jugé recevable le recours dans sa forme, elle l’a rejetée car étant « mal fondé ». Djibrill Bassolé est incarcéré pour son implication présumée dans le putsch de septembre 2015 contre le gouvernement de la transition au Burkina Faso.

La Cour de cassation a jugé irrecevable dans le fond le recours pour violations de droits du général. Les avocats de Djibrill Bassolé n’avaient pas demandé expressément une mise en liberté provisoire de leur client.

« Nous attendons de voir la motivation de la décision. Nous n’avons pas demandé directement, frontalement, la mise en liberté provisoire. Nous avons demandé au juge suprême de constater que dans toute la procédure, dans la manière d’apprécier ou de traiter le dossier tant par le juge d’instruction que par la chambre de contrôle, différents textes ont été violés », assure maître Dieudonné Bonkoungou.

Incarcéré depuis septembre 2015

Me Dieudonné Bonkoungou, l’un des avocats de Djibrilll Bassolé, estime n’avoir « pas été convaincu par l’argumentaire du juge de première instance et du juge d’appel ». « Dans les décisions, il ne transparaît pas de motif valable pour continuer à détenir monsieur Bassolé », avance-t-il. D’où la saisine de la Cour de cassation.

En attendant de savoir les motivations de la Cour de cassation sur le rejet de ce nouveau recours, les avocats du général Djibrill Bassolé entendent introduire d’autres demandes de mise en liberté provisoire pour l’ex-patron de la diplomatie burkinabè.

Depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2015, le général Djibrill Bassolé est incarcéré à la maison d’arrêt et de correction des armées. Il est inculpé avec le général Gilbert Diendéré, entre autres, pour haute trahison et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères, de meurtres, de coups et blessures.

RF1

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Togo : La Zone Franche togolaise, orpheline des revendications sociales ?

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Lorsque le Président de la République reconnaissait dans son discours que c’est une « minorité qui s’accapare » des richesses de l’Etat,  les Togolais attendaient qu’il prenne des mesures draconiennes à l’encontre de ces groupes qui possèdent des intérêts importants dans les industries ou usines extractives implantées par des expatriés tant sur le territoire douanier que dans la zone franche.

Togo : La Zone Franche togolaise, orpheline des revendications sociales ?

Ces sociétés sont si énormes qu’elles dominent certains des organes constitutionnels du gouvernement. Leur puissance économique, pour le bien ou pour le mal, est  si grande qu’elles peuvent exercer une pression ou même un véritable contrôle sur le Parlement à majorité présidentielle et leur influence se fait sentir même devant les juridictions du pays.

En effet, la rapidité du développement de l’industrie togolaise et la puissance de ceux que l’on appelle les « barons du régime des Gnassingbé » et qui en sont les maîtres, empêchent des mesures efficaces d’être prises pour assurer la sécurité et le niveau de vie des travailleurs d’usine. Il faut reconnaitre que la législation industrielle togolaise est for en retard sur celle du Ghana et de la Guinée, et les statistiques révèlent une proportion incroyable d’accidents de travail dans certaines industries. Les cas les plus récents sont les décès d’une ouvrière  de la Société sud-coréenne de production de mèches (NINA) et d’un responsable d’équipe de Togo Rail.

Dans un passé récent, plusieurs accidents ont été enregistrés à l’usine de cimenterie indienne (WACEM) à Tabligbo et dans bien d’industries installées dans la zone franche. Dans les cinq dernières années, un ouvrier sur dix a été victime d’un accident quelconque, et sur cent, quinze de ces accidents ont été mortels. Dans les industries minières de phosphate de Hahotoé et de clinker  de Tabligbo, de 2004 à 2014, on a enregistré chaque année cent cinquante accidents dont un sur quatre  cents, mortel. Dans les usines installées dans la zone industrielle portuaire, les machines ne sont pas pourvues de dispositifs de protection, pourtant prévus dans le code du travail togolais.

Tel est l’état de choses devant lequel les Centrales Syndicales togolaises se trouvent depuis des lustres, sans pouvoir y trouver des solutions. Tout  porte à croire que la législation industrielle y est encore plus élastique que dans les pays voisins de la sous-région. Il est déplorable que  certains secrétaires généraux de certaines Centrales et des inspecteurs de travail soient résignés devant l’ampleur de la situation exécrable que vivent les ouvriers et travailleurs dans ces milieux industriels. Le comble, c’est que d’autres ouvriers sont exposés à l’amiante ou aux substances toxiques utilisées dans la fabrication des produits cosmétiques.

D’après nos investigations, les revendications de ces ouvriers togolais sont souvent heurtées à la triste réalité du pays, celle d’une complicité notoire de ces groupes mafieux politico-militaires du régime des Gnassingbé avec ces patrons esclavagistes expatriés. On dit même que les  autorités proches du régime perçoivent des pots-de-vin auprès de ces opérateurs qui s’arrogent le droit de narguer nos compatriotes lésés dans leurs droits.

La question que l’on se pose est celle-ci : « Le régime de Faure Gnassingbé se soucie-t-il vraiment des conditions de vie et du travail des Togolais » ? Rien n’est moins sûr. D’ailleurs, les faits nous donnent raison. Il suffit de voir la misère ambiante dans laquelle baignent les travailleurs togolais dans l’indifférence totale des dirigeants, pour qu’on se rende compte du drame social au Togo.

Les Syndicats qui doivent défendre les intérêts de leurs adhérents se livrent à une guerre de leadership. Aujourd’hui, il  faut se rendre à l’évidence que la position prédominante  qu’occupe la Synergie des Travailleurs Togolais (STT) se manifeste au cours de cette grève en faveur de la satisfaction totale des revendications contenues dans sa plateforme. Le succès de ce mouvement doit être mis à l’actif de ce regroupement de travailleurs nouvellement devenu centrale syndicale. Les anciennes centrales en l’occurrence la CNTT, la CSTT, UGSL, la CGT, l’UNSIT sont obligées d’emboîter le pas de la STT qui révolutionne le monde syndical au Togo. De tout ce qui précède, il est important que les conflits syndicaux s’éclipsent pour laisser la place à une unité d’actions syndicales pour le bien être des travailleurs togolais.

Les ouvriers des secteurs industriels et miniers doivent attirer l’attention des responsables syndicaux, car les patrons de ces structures, non seulement, empoisonnent  la vie des riverains mais également  imposent à leurs ouvriers l’exploitation de l’homme par l’homme qui exclut d’emblée les droits élémentaires de ces ouvriers à savoir la protection sociale et la sécurité sociale, pourtant garanties par le code du travail et surtout la Constitution togolaise.

Source : [12/08/2016] Angelo G., Corps Diplomatc Togo

27Avril.com

Togo : Nimon, membre du CAR retrouvé mort dans le fleuve Kara 14/08/2016

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Par togo-online
Togo : Nimon, membre du CAR retrouvé mort dans le fleuve Kara                                                                             14/08/2016

Jour de crimes doit-on dire. Le corps sans vie d’un ancien représentant du parti politique, CAR (Comité d’Action pour le Renouveau) a été retrouvé ce dimanche noyé dans le fleuve Kara par des riverains.

Pour l’heure, aucune autre information autour de cette tragique mort n’est disponible.

Togo-Online.co.uk

Déclaration relative aux conditions de garde à vue dans les brigades de gendarmerie et dans les commissariats de Police 15/08/2016

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Suite à une enquête récente effectuée par l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) dans certains lieux de détention des brigades de gendarmerie et de commissariats de police de Lomé, il est regrettable de constater que les conditions de garde-à-vue en ces lieux sont toujours à l’étape primitive avec une ignorance totale de la dignité humaine et des normes universelles en la matière.

L’ASVITTO rappelle que ‘‘la garde-à-vue est une mesure de privation de liberté prise par un officier de police judiciaire pour maintenir à la disposition des enquêteurs le suspect d’un crime ou d’un délit. Cette mesure constitue seulement un moyen de parvenir à certains objectifs comme empêcher que le suspect ne modifie les preuves, ne fuie ou ne consulte ses complices.’’

Il est regrettable de révéler que les personnes gardées à vue restent dénudées et sont ainsi exposées à la rigueur de la fraicheur de la mousson surtout en ces derniers temps et aussi à la merci des moustiques dans les cellules. L’absence des installations sanitaires dans les cellules oblige les détenus à déféquer dans des conditions inappropriées rendant ainsi invivables et insupportables les odeurs dans les cellules.

L’ASVITTO dénonce ces conditions inhumaines et dégradantes qui portent de graves atteintes à la dignité humaine et rappelle que cette situation constitue également une torture morale des personnes en situation de garde-à-vue.
L’ASVITTO invite le Gouvernement au respect de la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains et dégradants, et son protocole facultatif qu’il a ratifiés.

L’ASVITTO interpelle avec insistance le Ministre de la sécurité et de la protection civile et le Ministre des droits de l’homme et aussi les autorités judiciaires à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces violations des droits humains, et autres protocoles relatifs.

Fait à Lomé, le 15 aout 2016
Pour l’ASVITTO
Le Secrétaire Général
Monsieur ATCHOLI KAO M.

Togo-Online.co.uk

Togo : Les dissidents fidèles de Me Apévon s’activent pour lui créer un nouveau parti

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Vers une fin de la crise au CAR (Comité d’Action pour le Renouveau) ? C’est la grande interrogation puisque vendredi dernier, des militants de ce parti restés fidèles au président national, Me Dodji Apévon, ont poursuivi leur idée de création d’un nouveau parti, pour laisser la barque du parti au symbole du Soleil levant, à Me Agboyibo qui entend en prendre à nouveau possession.
Ainsi, le week-end dernier, ces militants étaient selon certaines informations en réunion au Centre Communautaire de Bè pour mûrir au mieux les idées autour de la création de ce nouveau parti. Il s’agit à tout prendre d’une réunion qui est tenu sans l’avis de Me Apévon que ces militants dans la dynamique d’une dissidence entendent porter à la tête de leur nouveau bébé politique.
En tout cas, si ce parti venait à être créé il ne viendrait que transformer les rumeurs antérieures en clameurs et mettre fin à la guerre de ménage qui a vu le jour depuis déjà 8 mois au sein du CAR, suite à la volonté de retour à la tête du parti de Me Agboyibo, qui se heurte à la volonté du président national actuel, Me Apévon de rempiler.
T228

Togosite.com


Bénin : 17 étudiants souffrent le martyre au Venezuela à l’indifférence totale des autorités.

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17 compatriotes béninois, étudiants boursiers en Médecine à l’école universitaire ESCUELA LATINOAMERICANA DE MEDICINA (ELAM) du Venezuela, souffrent le martyre dans leur pays d’accueil au point de vivre comme des mendiants pour pouvoir survivre et ceci à l’indifférence totale des autorités béninoises aussi bien du régime précédent qu’actuel, qui semblent refuser s’apitoyer sur leur sort.

En effet, boursiers de l’école universitaire ESCUELA LATINOAMERICANA DE MEDICINA (ELAM) du Venezuela en 2011, les 17 compatriotes, contrairement aux promesses qui leurs a été faites par les autorités vénézuéliennes, sont contraints à une vie de misère pour suivre leur formation. « Actuellement nous vivons très mal dans ce pays (Venezuela – ndlr), au point où nous devenons vivre comme des mendiants puisque ce qu’a promis le Venezuela avant notre arriver n’est pas respecter (…). Nous recevons comme bourse mensuelle 4.000 Bolivars (soit environ 234.000 de FCFA – ndlr), ce qui ne peut même pas couvrir une journée au Venezuela. Toutes nos tentatives pour faire comprendre à nos autorités ce qui ce passe ici ont été vaine. » a déclaré l’un des étudiants à notre correspondants de la diaspora.

Dans un pays où le kilogramme de viande est vendu à 4.000 Bolivars, le kilogramme du sucre à 1.200 Bolivars, le litre d’huile végétale à 2.400 Bolivars, le kilogramme du poulet à 2.800 Bolivars et 500 grammes de pâte alimentaire à 700 Bolivars (pour ne citer que ceux-là), il est donc aisé de comprendre à quel point il est difficile pour un étudiant de se nourrir pendant une journée dans ce pays malgré les aides de ses parents.

A cela s’ajoute la difficulté pour ces compatriotes de renouveler leurs passeports qui expirent dans quelques mois. Le Bénin n’ayant pas de consulat encore moins d’ambassade au Venezuela, ces compatriotes, qui peines déjà à survivre, sont conviés à rejoindre l’ambassade du Bénin à Brasilia au Brésille pour se faire renouveler leurs passeports par l’équipe itinérante mise sur pieds par le gouvernement contre 100 mille FCFA.

Le gouvernement du président Talon en l’occurrence le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, est donc appelé à voler au secours de ces compatriotes qui souffrent le martyre dans l’espoir de s’offrir une meilleure formation à mettre au service de leur Nation.

Benin Web tv

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2ème édition de formation musicale : c’est du 22 au 28 août prochains à Lomé

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La deuxième édition de formation du programme musical aura bel et bien lieu 22 au 28 août prochains à Lomé. Elle sera placée sous le thème : « chant chorale, source d’unité et gage d’un développement durable ».

 

Initiée par l’Association des maîtres de chœur, compositeurs et instrumentistes du Togo (AMCCIT) à l’endroit de toute personne qui aime la musique, ce programme permettra aux participants de cette année, de toucher du doigt tous les domaines de la musique.

 

Les formateurs du Ghana et du Togo auront à les initier aux instruments de musique, aux techniques vocales et à l’histoire de la musique.

 

« Un musicien ne va jamais à la retraite. Quel que soit son âge, il continue toujours par réaliser des œuvres qui contribuent à l’enrichissement de l’économie, et par conséquent, au développement »,  a indiqué Ayité Gaba, président du Comité d’organisation.

 

La boucle de cette formation à l’endroit des amateurs et mordus de la musique Gospel sera bouclée par un concours de musique.

 

Bernadette A.
Afreepress

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Togo : Affaire des incendies : Le MMLK pas content de la détention préventive des 6 autres personnes

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L’affaire des incendies criminels des marchés de Lomé et de Kara survenus en janvier 2013, fait encore parler d’elle. Dans un communiqué, le Mouvement Martin Luther King (MMLK) « la voix des sans voix », une organisation de défense des droits de l’homme, dénonce une détention préventive « trop longue » des six (6) personnes encore détenues dans cette affaire dans les prisons du Togo.

 

Le mouvement présidé par le pasteur Edoh Komi lance un appel à la justice togolaise, afin que ces personnes soient fixées sur leur sort « dans un délai raisonnable ».

 

« Cette affaire devrait être clôturée longtemps par l’instruction et il n’y a aucune raison de les garder sans prouver ou non l’établissement des faits qui leur ont été reprochés », indique le document qui demande également à la justice de  se conformer aux procédures légales et républicaines.

 

Edoh Komi ne manque pas de saluer la libération et la levée d’inculpation de la majorité des personnes incriminées  dans cette affaire mais reste convaincu que la détention des 6 personnes est « arbitraire et abusive ».

 

Pour rappel, les deux (2) grands marchés de Kara et de Lomé ont été décimés par des incendies qualifiés de criminels. Trois (3) ans après, les criminels de ces incendies ne sont toujours pas dévoilés et condamnés par lav justice.

 

Modeste K.
Afreepress

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Togo : Les employés à nouveau en grève les 24 et 25 Août prochains

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Après la grève de la semaine dernière, les employés de la SNPT (Société Nouvelle des Phosphates du Togo) sont décidés à reconduire leur mouvement les 24 et 25 Août prochains si les responsables ne réagissent pas positivement à leurs revendications.

« Nous allons reprendre la grève les 24 et 25 août, si rien n’est fait. Nous sommes ouverts à toutes discussions », c’est ce qu’a laissé entendre le secrétaire général du Syndicat national des mineurs du Togo (Synamito) et porte-parole de la délégation du personnel de ladite société, Poro Egbohou, au terme des trois jours de grève observés mardi, mercredi et jeudi derniers et qui ont paralysé les activités sur le site d’extraction de Hahotoé et l’usine de traitement de Kpémé.

Comme revendications, les employés demandent essentiellement une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Dans les détails, la plateforme revendicative de ces employés en colère porte sur le respect des minima conventionnels et le reclassement du personnel, la protection du personnel, les primes de production et de rendement et la révision des primes de transport et de logement.

« L’essentiel est qu’on trouve une solution à notre plateforme revendicative, car les discussions piétinent depuis 2013. Nos salaires ne sont pas conformes à la grille de la convention interprofessionnelle du Togo », a souligné M. Egbohou.

Pour rappel, le secteur du phosphate est un secteur très important dans l’économie du Togo, mais il a souffert d’une chute de sa production soldée par une baisse allant de 5,4 millions de tonnes en 1997 à 800 000 tonnes en 2007. Ce qui a obligé les autorités à prendre des mesures qui on l’espère doivent porter leurs fruits puisque déjà en 2015, la croissance de la production est relacée avec 1,5 million de tonnes de phosphate produit par le Togo.
T228

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Togo: Crise au CAR, appel à formation d’un nouveau parti

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Logo du CAR

Mardi 16 Août 2016 – Des militants du parti togolais d’opposition, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) suggèrent la création d’une nouvelle formation politique à la tête de laquelle sera portée Me Dodji Apévon.

En réunion le samedi dernier à Lomé, des militants du CAR Search CAR qui sont proches d’Apévon ont émis le souhait que leur champion quitte le parti CAR Search CAR qu’il préside actuellement pour un nouvel autre.

D’après les initiateurs de ce projet de création d’un nouveau parti qui vire à une scission au sein du CAR, la démarche est leur propre initiative.

Cet appel à création d’un parti arrive à un moment où en juillet dernier des présidents fédéraux du CAR Search CAR ont demandé à Apévon de convoquer un congrès ordinaire les 16 et 17 octobre 2016 en vue de dénouer la crise au sein du parti ou à défaut ils prendront leur responsabilité le 18 octobre 2016.

Maintenant que les deux positions dans le CAR, ceux qui veulent d’une part la création d’un nouveau parti et d’autre part la convocation d’un congrès ordinaire ou à défaut de prendre leur responsabilité, sont connues, on attend de savoir jusqu’où iront les uns et les autres ou bien feront -ils un sursaut d’orgueil en dernière minute pour conserver l’unité de la grande famille des parti des déshérités. Affaire à suivre…

Mensah, Lomé

– Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou mensah@koaci.com

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