Junior Amenunya reçoit des confrères journalistes et analystes pour décrypter l’actualité socio-politique
Togo-Online.co.uk
Junior Amenunya reçoit des confrères journalistes et analystes pour décrypter l’actualité socio-politique
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De l’urgence des réformes radicales pour une société viable et performante
Sept mois après, la mise en place du nouveau Conseil d’Administration (CA) de la CEET et six mois après la nomination du nouveau ancien DG, Mawussi Kakatsi, en remplacement du couple DJETELI/AMOUSSOU-KPETO, les critiques fusent de partout et, visiblement, tout porte à croire que ce sont certains débarqués d’hier qui sont dans l’ombre à la manoeuvre. Mais au-delà de ces critiques, nous avons voulu revenir dans cette analyse sur certains faits qui risquent de plomber la gestion de la nouvelle équipe qui n’arrive pas jusque-là à prendre ses marques par des décisions fortes. Y a-t-il une restructuration profonde à la CEET ou les mesures de redressement annoncées se limitent à un jeu de chaise musicale, avec en toile de fond les mêmes prévaricateurs qu’on déplace comme des pions ? L’ampleur des dégâts à la CEET ne nécessite-t-elle pas de la part de la nouvelle équipe des mesures fortes consistant à mettre hors circuit certaines personnes qui, de par leur gestion, ont contribué à plomber la société ? .
Au lendemain de sa nomination au poste de Président du Conseil d’Administration, Jonas DAOU a déclaré que l’entrée du siège de la CEET ne reflète pas le siège d’une grande société au chiffre d’affaires de 100 milliards de FCFA. Mais depuis l’arrivée de la nouvelle équipe rien ne semble bouger dans le sens de donner un visage d’une grande société à la CEET. Pour comprendre les difficultés que rencontrent les nouveaux patrons pour redresser la boite, il est important de faire la genèse de leurs nominations. Un processus qui porte en lui-même les faiblesses de la nouvelle équipe.
Anomalie dans la nomination du DG
Le Directeur général actuel de la CEET était aux commandes de la société en tant qu’intérimaire il y a plus de 4 ans. Naturellement, lors de l’appel à candidatures pour la désignation d’un DG définitif, il a déposé son dossier. A l’époque, c’est-à-dire il y a 4 ans, c’est le cabinet KAPI CONSULT de Jonas Daou, aujourd’hui PCA de la CEET, qui avait jugé monsieur Mawussi Kakatsi inapte à cette fonction lui préférant un certain Gnandé Djetéli à qui il sera collé un adjoint en la personne d’Amoussou-Kpeto. De janvier 2012 à février 2016, Mawussi Kakatsi fut parqué au ministère de l’Energie sans grande responsabilité. C’est après quatre ans de traversée du désert que le patron du cabinet qui l’avait recalé devenu PCA de la CEET, le trouve apte à prendre les commandes de la société. Ce processus bancal de nomination fait d’un conflit majeur d’intérêt est l’une des failles de la nouvelle équipe que les détracteurs exploitent. On aurait pu prendre le temps de faire les choses dans les normes qu’on ne serait pas à ce stade des polémiques inutiles. Tout comme le DG, le Conseil d’Administration mis en place à la hussarde souffre de la même maladie.
Un parachutage précipité du CA
A l’analyse de la première page de la décision N° 018/CS/CEET/2015 du 28 décembre 2015 du Conseil de Surveillance de la CEET portant nomination des membres du CA, on s’aperçoit que les ministres de ce Conseil de Surveillance (BIDAMON-ABLY, l’ex ministre d’Etat AYASSOR, BALOUKI LEGZIM, ASSIMAIDOU) n’ont pas nommé les administrateurs de la CEET sur la base de leur CV, encore moins de leurs pièces d’identité. C’est apparemment à la sauvette que c’était fait. On a juste pris le téléphone pour communiquer les noms, et cette précipitation contraire aux règles élémentaires dans l’administration a donné ceci :
– MIVEVOR Kayi Rose, c’est plutôt MIVEDOR Kayi, Rose n’est pas sur ses pièces d’identité
– DAOU Jonas n’est pas connu de la Direction de la Documentation du Togo, c’est plutôt Aklesso I. DAOU;
– DOGBEVI Georges, inconnu ; lire plutôt : M. KPONO-DOGBEVI. La différence est énorme pour identifier l’individu.
Ce dernier qui est aussi administrateur à la Société Nationale des Phosphates du
Togo (SNPT) est le représentant de Mme Victoire TOMEGAH DOGBE. Lorsqu’on décrypte le libellé des noms et les approximations, on se demande quand on va se résoudre au Togo à mettre les postes nominatifs à concurrence pour avoir la qualité et l’efficience dans nos sociétés d’Etat.
Des prérogatives du CA
Le PCA joue plutôt le rôle de PDG de la CEET, le DG Mawussi Kakatsi est là pour la figuration. Les recrutements, nominations de conseillers, de directeurs, de sous-directeurs relèvent de toute évidence des prérogatives du PCA. Et c’est justement scandaleux de constater que les directeurs qui devraient faire valoir leurs droits de licenciement, compte tenu de leur gestion frauduleuse de la CEET, sont commués en conseillers du PCA et du DG.
Les directeurs deviennent des sous-directeurs. Le scandale pour une société en perfusion, c’est que tout le monde garde son salaire et ses avantages et on recrute d’autres qui acquièrent les avantages et salaires de directeurs. Salut l’envolée de la masse salariale.
On doit se demander ce que fait le DG avec un PCA aussi exécutif. En tout cas, c’est un travail de tortue qui est fait car ce n’est que 7 mois après le départ de Gnandé Djeteli que le rapport d’audit qu’il avait commandé est ouvert par les nouveaux organes de gestion, suivi des demandes d’explication qui seraient transmises aux DG et DGA sortants. Pour l’instant, on n’a aucune idée de la teneur de ces demandes d’explication, mais il n’est pas exclu qu’elles soient liées à la gestion de la société par l’équipe sortante. Les investigations continuent dans ce sens. Il est important de préciser un fait de taille.
Du redressement de la CEET
Aussi bien du côté de la CEET que du côté de la CEB, nous avons cherché, en vain, à savoir l’encours de la dette de la CEET à l’égard de la CEB. Nous rappelons qu’en février 2016, cette dette était de 40 milliards F CFA. Que le débiteur refuse, on comprend; mais la réaction du créancier est pour le moins incompréhensible. De même, nous avons cherché à savoir les résultats de la CEET au premier semestre et nous avons compris que la société n’établit pas de résultats intermédiaires. Quel type de gouvernance pour une aussi importante société pour l’économie togolaise? Rappelons que la CEET ne réalise que des pertes depuis l’année 2014.
Nous nous sommes également confrontés à un silence assourdissant en ce qui concerne les rémunérations actuelles des nouveaux administrateurs (CA) et leurs petits avantages. Nos informations font état de ce que les administrateurs sortants allaient dans la société comme des agents exécutifs et passaient à la caisse à volonté. Lorsqu’ils vont au restaurant après les réunions du CA, tous repartaient avec des plats emportés et des bouteilles de vin, du champagne, etc. De plus, ils bénéficient du tarif d’électricité du personnel qui est de 25 F le kWh alors que le commun des Togolais paie en moyenne 108 F le kWh.
Le problème majeur de la CEET, au-delà du goulot d’étranglement qu’est Contour Global, ce sont la mal gouvernance, la gabegie, les dépenses folles. Comment une société en état de faillite se permet-elle d’acheter par an 150 millions de F CFA de champagne pour des cadeaux aux officiels ? Comment une société au fond du gouffre peut-elle continuer par offrir des bons d’essence, des cadeaux aux ministres et d’autres personnalités de la République ? La nouvelle équipe (PCA, DG) malgré les failles de leurs nominations, doit prendre des mesures courageuses pour mettre fin à ces pratiques qui plombent la société et dont les répercussions sont ressenties par les contribuables à travers le délestage, les factures élevées,etc. Sans ce nettoyage, la gestion sera toujours approximative et désastreuse et les critiques ne manqueront pas.
Mensah K.
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A en croire ceux qui le connaissaient, il s’appelait Honoré Dom. Il a été retrouvé ce dimanche matin les yeux fermés, le corps vidé de son sang à l’aide d’une seringue dont les traces sont remarquables au cou. Selon les témoins, ses bras et son cou seraient attachés par un fil de fer, le corps laisserait voir les traces de coups de fouet.
Sous le choc, les habitants n’ont pas pu contenir leurs larmes : « De telles scènes horribles deviennent fréquentes dans notre localité. Je crois bien que les trafiquants de sang humain sont dans nos murs, nous allons nous mobiliser pour leur barrer la route » a déclaré un jeune en sanglots. « Ce sont les trafiquants du sang humain qui ont commis ce crime odieux. Quand on examine le corps, on remarque des piqures de seringue », a renchéri un autre. Alertées, les forces de sécurité se sont déplacées sur les lieux, accompagnées du corps médical qui a examiné le cadavre.
Aux dernières nouvelles, le corps n’a pas pu être admis à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (Chu SO). Il a été enterré dans la soirée par les autorités au cimetière de Yokoé Agblegan.
Rappelons que ces genres d’assassinats sont fréquents dans le canton de Sagbado, une zone où règne l’insécurité. A Segbé par exemple, un enfant de 3 ans du nom de Hededji Prisca avait été retrouvé mort dans un garage des mécaniciens dans les mêmes circonstances.
Ce crime d’Apedokoé doit interpeller le ministre de la Sécurité et de la Protection civile afin de mettre la main sur ce réseau de criminels.
Robert Avotor
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Dans la foulée de la polémique née de la publication par L’Alternative des révélations sur l’évasion fiscale, la Rédaction a co-animé, samedi 13 août dernier, une conférence publique avec l’association Veille Economique à Lomé. Un audit général des sociétés des mis en cause au Togo, c’est l’une des recommandations.
Le débat était riche, parfois houleux. A la Maison de la Santé samedi après-midi, il y a avait du monde. Homme politiques, acteurs de la société civile, syndicalistes, journalistes, simples curieux. Tous venus comprendre davantage les contours de l’affaire qui agite le débat public depuis deux semaines au Togo : Wacemgate. Même un des actionnaires, Brigitte Améganvi, a tenu à être présent pour donner sa version des faits.
Co-animateurs de la conférence, les premiers responsables de L’Alternative ont pu exposer les contours de leurs découvertes. Ferdinand Ayité, Directeur de Publication, et Maxime Domegni, Rédacteur en Chef ont, tour à tour, entretenu le public sur comment ils ont pu, en collaboration avec le Consortium International des Journaliste et le Centre Africain des Journalistes d’Investigation « ANCIR », avoir accès à des documents sur les Indiens propriétaires de Wacem et de plusieurs autres société au Togo. Avec des précisions sur les noms, documents à l’appui, se complétant l’un et l’autre, ils ont évoqué les noms de deux sociétés, Ballyward et BitChemy Ventures Limited créées par deux Indiens aux Iles Vierges britanniques, par le biais du Cabinet panaméen Monsack Fonseca. Ce sont donc ces deux sociétés écran qui les ont conduits sur les traces des deux Indiens, Prasad Motaparti et Manubahi Patel, qui en sont les vrais propriétaires. N’eut été la fuite de plus de onze millions de documents du cabinetpanaméen spécialisé dans la création des sociétés offshore (écran), ont-ils dit, ils n’auraient jamais découverte qui se cachaient réellement derrière cette société utilisée pour faire sortir d’importantes devises du Togo vers des paradis fiscaux. Des nombreuses sociétés intermédiaires créées pour couvrir Ballyward et Bit Chemy, le nom de l’une est apparu : Chesterfield Group Limited. Le nom d’un Togolais, complice des Indiens, l’est aussi . Il s’agit de Clément Mawuli Ahialey, Président du Conseil d’Administration de Diamond Cement Togo, Directeur Général d’Amexfield Togo Steel (ATS), de Togo-Rail, de Diamond Cement Togo, Directeur Administratif et chargé des Relations Extérieures de Wacem et par ailleurs actionnaire dans toutes ces sociétés…
Lors de leurs interventions, les responsables de L’Alternative ont aussi évoqué les difficultés qu’ils ont eues pour avoir la version des responsables de Wacem sur le scandale. Un son dans lequel Clément Ahialey niait connaître l’existence de la société Ballyward a été joué à l’assistance. On l’entend même rire et dire au journaliste au téléphone que c’est ce dernier qui lui apprend l’existence d’une société pareille. Les journalistes ont pu démontrer que ce sont pourtant des dettes à l’égard de cette société, gros fournisseur d’Ats, qu’il a lui-même mises en avant pour justifier le licenciement de plus de trente personnes en 2013.
A la suite des exposés des journalistes, l’analyste économique et financier Thomas Dodji Koumou-Nettey, président de Veille Economique, a pris la parole pour expliquer davantage comment fonctionne le réseau dont les acteurs sont répandus non seulement au Togo, mais aussi dans la sous-région, particulièrement au Ghana. Il a par exemple démontré qu’en termes de dividendes, Wacem n’a rapporté au citoyen togolais lambda que 55 francs CFA, contre 46 410 000 FCFA au sieur Ahialey, détenteur de 6 188 actions. Selon M. Koumou, il n’existe nulle part dans le budget des indices indiquant que Wacem paie l’Impôt sur les Sociétés (IS). Et que cela constitue une perte pour le Trésor togolais. Il a également fait plusieurs simulations pour démontrer notamment les importantes pertes pour le Trésor avec la situation dans laquelle se trouve actuellement Wacem. Il a par ailleurs déploré que même dans le rapport de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), la taille du gisement exploité par Wacem soit curieusemet mentionnée comme « non connue ».
En termes de recommandations, l’économiste a demandé un audit général des sociétés Wacem, Ats, Togo-Rail, Fortia et Diamond Cement Togo, toutes appartenant au même réseau. Cet audit, insiste-t-il, doit être réalisé sur les plans social, fiscal, actionnarial, financier, technique et opérationnel.
« Que les gouvernants donnent les instructions nécessaires afin que dans les meilleurs délais, les rapports annuels des sociétés Wacem, Ats, Togorail, Fortia, Diamond Cement soient rendus publics sur les sites internet desdites sociétés ; que le gouvernement prenne les dispositions nécessaires pour suspendre la convention deconcession liant le Togo à Wacem, que les gouvernants, dans un souci de réduction de notre déficit budgétaire et d’augmentation de nos ressources non fiscales, portent dans les brefs délais le nombre d’actions de l’Etat à 50% de l’actionnariat total desdites sociétés ou celles des ministères de tutelle… que l’ITIE intègre dans ses rapports futurs les bénéfices réalisés par les sociétés, les données dynamiques sur la production en valeur comme en volume l’Impôt sur les Sociétés individualisé par rapport à chaque société », sont quelques-unes des recommandations du président de Veille Economique.
Kel Mama
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Mais au-delà de ces critiques, nous avons voulu revenir dans cette analyse sur certains faits qui risquent de plomber la gestion de la nouvelle équipe qui n’arrive pas jusque-là à prendre ses marques par des décisions fortes. Y a-t-il une restructuration profonde à la CEET ou les mesures de redressement annoncées se limitent à un jeu de chaise musicale, avec en toile de fond les mêmes prévaricateurs qu’on déplace comme des pions ? L’ampleur des dégâts à la CEET ne nécessite-t-elle pas de la part de la nouvelle équipe des mesures fortes consistant à mettre hors circuit certaines personnes qui, de par leur gestion, ont contribué à plomber la société ? .
Au lendemain de sa nomination au poste de Président du Conseil d’Administration, Jonas DAOU a déclaré que l’entrée du siège de la CEET ne reflète pas le siège d’une grande société au chiffre d’affaires de 100 milliards de FCFA. Mais depuis l’arrivée de la nouvelle équipe rien ne semble bouger dans le sens de donner un visage d’une grande société à la CEET. Pour comprendre les difficultés que rencontrent les nouveaux patrons pour redresser la boite, il est important de faire la genèse de leurs nominations. Un processus qui porte en lui-même les faiblesses de la nouvelle équipe.
Anomalie dans la nomination du DG
Le Directeur général actuel de la CEET était aux commandes de la société en tant qu’intérimaire il y a plus de 4 ans. Naturellement, lors de l’appel à candidatures pour la désignation d’un DG définitif, il a déposé son dossier. A l’époque, c’est-à-dire il y a 4 ans, c’est le cabinet KAPI CONSULT de Jonas Daou, aujourd’hui PCA de la CEET, qui avait jugé monsieur Mawussi Kakatsi inapte à cette fonction lui préférant un certain Gnandé Djetéli à qui il sera collé un adjoint en la personne d’Amoussou-Kpeto. De janvier 2012 à février 2016, Mawussi Kakatsi fut parqué au ministère de l’Energie sans grande responsabilité. C’est après quatre ans de traversée du désert que le patron du cabinet qui l’avait recalé devenu PCA de la CEET, le trouve apte à prendre les commandes de la société. Ce processus bancal de nomination fait d’un conflit majeur d’intérêt est l’une des failles de la nouvelle équipe que les détracteurs exploitent. On aurait pu prendre le temps de faire les choses dans les normes qu’on ne serait pas à ce stade des polémiques inutiles. Tout comme le DG, le Conseil d’Administration mis en place à la hussarde souffre de la même maladie.
Un parachutage précipité du CA
A l’analyse de la première page de la décision N° 018/CS/CEET/2015 du 28 décembre 2015 du Conseil de Surveillance de la CEET portant nomination des membres du CA, on s’aperçoit que les ministres de ce Conseil de Surveillance (BIDAMON-ABLY, l’ex ministre d’Etat AYASSOR, BALOUKI LEGZIM, ASSIMAIDOU) n’ont pas nommé les administrateurs de la CEET sur la base de leur CV, encore moins de leurs pièces d’identité. C’est apparemment à la sauvette que c’était fait. On a juste pris le téléphone pour communiquer les noms, et cette précipitation contraire aux règles élémentaires dans l’administration a donné ceci :
– MIVEVOR Kayi Rose, c’est plutôt MIVEDOR Kayi , Rose n’est pas sur ses pièces d’identité
– DAOU Jonas n’est pas connu de la Direction de la Documentation du Togo, c’est plutôt Aklesso I. DAOU;
– DOGBEVI Georges, inconnu ; lire plutôt : M. KPONO-DOGBEVI. La différence est énorme pour identifier l’individu.
Ce dernier qui est aussi administrateur à la Société Nationale des Phosphates du Togo (SNPT) est le représentant de Mme Victoire TOMEGAH-DOGBE. Lorsqu’on décrypte le libellé des noms et les approximations, on se demande quand on va se résoudre au Togo à mettre les postes nominatifs à concurrence pour avoir la qualité et l’efficience dans nos sociétés d’Etat.
Des prérogatives du CA
Le PCA joue plutôt le rôle de PDG de la CEET, le DG Mawussi Kakatsi est là pour la figuration. Les recrutements, nominations de conseillers, de directeurs, de sous-directeurs relèvent de toute évidence des prérogatives du PCA. Et c’est justement scandaleux de constater que les directeurs qui devraient faire valoir leurs droits de licenciement, compte tenu de leur gestion frauduleuse de la CEET, sont commués en conseillers du PCA et du DG.
Les directeurs deviennent des sous-directeurs. Le scandale pour une société en perfusion, c’est que tout le monde garde son salaire et ses avantages et on recrute d’autres qui acquièrent les avantages et salaires de directeurs. Salut l’envolée de la masse salariale.
On doit se demander ce que fait le DG avec un PCA aussi exécutif. En tout cas, c’est un travail de tortue qui est fait car ce n’est que 7 mois après le départ de Gnandé Djeteli que le rapport d’audit qu’il avait commandé est ouvert par les nouveaux organes de gestion, suivi des demandes d’explication qui seraient transmises aux DG et DGA sortants. Pour l’instant, on n’a aucune idée de la teneur de ces demandes d’explication, mais il n’est pas exclu qu’elles soient liées à la gestion de la société par l’équipe sortante. Les investigations continuent dans ce sens. Il est important de préciser un fait de taille.
Du redressement de la CEET
Aussi bien du côté de la CEET que du côté de la CEB, nous avons cherché, en vain, à savoir l’encours de la dette de la CEET à l’égard de la CEB. Nous rappelons qu’en février 2016, cette dette était de 40 milliards F CFA. Que le débiteur refuse, on comprend; mais la réaction du créancier est pour le moins incompréhensible. De même, nous avons cherché à savoir les résultats de la CEET au premier semestre et nous avons compris que la société n’établit pas de résultats intermédiaires. Quel type de gouvernance pour une aussi importante société pour l’économie togolaise? Rappelons que la CEET ne réalise que des pertes depuis l’année 2014.
Nous nous sommes également confrontés à un silence assourdissant en ce qui concerne les rémunérations actuelles des nouveaux administrateurs (CA) et leurs petits avantages. Nos informations font état de ce que les administrateurs sortants allaient dans la société comme des agents exécutifs et passaient à la caisse à volonté. Lorsqu’ils vont au restaurant après les réunions du CA, tous repartaient avec des plats emportés et des bouteilles de vin, du champagne, etc. De plus, ils bénéficient du tarif d’électricité du personnel qui est de 25 F le kWh alors que le commun des Togolais paie en moyenne 108 F le kWh.
Le problème majeur de la CEET, au-delà du goulot d’étranglement qu’est Contour Global, ce sont la mal gouvernance, la gabegie, les dépenses folles. Comment une société en état de faillite se permet-elle d’acheter par an 150 millions de F CFA de champagne pour des cadeaux aux officiels ? Comment une société au fond du gouffre peut-elle continuer par offrir des bons d’essence, des cadeaux aux ministres et d’autres personnalités de la République ? La nouvelle équipe (PCA, DG) malgré les failles de leurs nominations, doit prendre des mesures courageuses pour mettre fin à ces pratiques qui plombent la société et dont les répercussions sont ressenties par les contribuables à travers le délestage, les factures élevées, etc. Sans ce nettoyage, la gestion sera toujours approximative et désastreuse et les critiques ne manqueront pas.
Mensah K.
L’ALTERNATIVE
Togosite.com
L’information a été rendue publique ce mardi sur le campus universitaire au cours d’une conférence-débat organisée par cette association sous le thème : « l’éducation, un droit inaliénable ».
Selon les responsables de la LTDE, il y a aliénation des droits de l’étudiant sur plusieurs points, notamment le cadre dans lequel étudient les étudiants, la suspension des masters et la nouvelle politique des bourses basées sur l’excellence en cours d’élaboration.
« Actuellement l’état du campus n’est à pas favorable à l’épanouissement des étudiants. Dans les cités, les toilettes sont dans un état désagréable, il n’y a pas d’eau dans les cités. La dernière fois nous avons appris la suspension des masters à l’université de Lomé et qu’une nouvelle politique estudiantine a été mise en place selon laquelle les bacheliers qui ont obtenu la mention passable ou admissible, n’auront plus accès aux tranches d’allocations de secours », a déclaré Foly Sativi, président de la LTDE.
L’association annonce également des actions dans les coulisses et des vagues de sensibilisations dans les quartiers de Lomé pour, dit-elle, informer tous les parents d’élèves, d’étudiants et les étudiants que les frais d’inscription ont été portés à 50.000 francs CFA et que les frais de crédits seront portés à 500 francs CFA contre 250 francs jusqu’ici.
Selon les dernières informations, les frais d’inscription à l’Université de Lomé n’ont pas changé.
Bernadette A.
Afreepress
Togosite.com
Par un communiqué en date de ce mardi, le ministre en charge de l’élevage, le colonel Ouro-Koura Agasazi a rappelé l’interdiction.
« Toute personne qui sera surprise en train de pêcher sur ce lac, de transporter ou de vendre les produits de pêche provenant de ce lac, sera punie conformément à la loi en vigueur », indique le communiqué.
Le repos biologique sur ce lac est instauré par arrêté ministériel n° 006/15/MAEP du 28 janvier 2015. Il s’inscrit dans le cadre des mesures de gestion durable pour favoriser le repeuplement du lac en ressources halieutiques en vue d’assurer leur durabilité dans l’intérêt des générations présentes et futures.
Telli K.
Afreepress
Togosite.com
Au cours de deux (2) jours de visite (mercredi et jeudi), l’acteur aura à rencontrer plusieurs autorités togolaises, dont le ministre de la Communication, de la culture, des sports et de la formation civique, Guy Madjé Lorenzo et le ministre de la Santé et de la protection sociale, Pr Moustafa Mijiyawa.
Selon les informations parvenues à l’Agence de presse Afreepress, M. Hounsou pourrait également rencontrer le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Au programme de cette visite qui commence au temple de Glidji, dans la préfecture des Lacs, sont prévus plusieurs déplacements, notamment un déjeuner au Radisson Blu Hôtel 2 Février, une visite de la nouvelle aérogare de Lomé et du nouveau terminal à container de Lomé.
Le cinéaste hollywoodien devrait rencontrer aussi la presse ce jeudi, si tout se passe bien, a-t-on appris.
Telli K.
Afreepress
Togosite.com
DECLARATION RELATIVE AUX CONDITIONS DE GARDE-A-VUE
DANS LES BRIGADES DE GENDARMERIE ET DANS LES COMMISSARIATS DE POLICE
Suite à une enquête récente effectuée par l’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) dans certains lieux de détention des brigades de gendarmerie et de commissariats de police de Lomé, il est regrettable de constater que les conditions de garde-à-vue en ces lieux sont toujours à l’étape primitive avec une ignorance totale de la dignité humaine et des normes universelles en la matière.
L’ASVITTO rappelle que ‘‘la garde-à-vue est une mesure de privation de liberté prise par un officier de police judiciaire pour maintenir à la disposition des enquêteurs le suspect d’un crime ou d’un délit. Cette mesure constitue seulement un moyen de parvenir à certains objectifs comme empêcher que le suspect ne modifie les preuves, ne fuie ou ne consulte ses complices.’’
Il est regrettable de révéler que les personnes gardées à vue restent dénudées et sont ainsi exposées à la rigueur de la fraicheur de la mousson surtout en ces derniers temps et aussi à la merci des moustiques dans les cellules. L’absence des installations sanitaires dans les cellules oblige les détenus à déféquer dans des conditions inappropriées rendant ainsi invivables et insupportables les odeurs dans les cellules.
L’ASVITTO dénonce ces conditions inhumaines et dégradantes qui portent de graves atteintes à la dignité humaine et rappelle que cette situation constitue également une torture morale des personnes en situation de garde-à-vue.
L’ASVITTO invite le Gouvernement au respect de la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains et dégradants, et son protocole facultatif qu’il a ratifiés.
L’ASVITTO interpelle avec insistance le Ministre de la sécurité et de la protection civile et le Ministre des droits de l’homme et aussi les autorités judiciaires à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces violations des droits humains, et autres protocoles relatifs.
Fait à Lomé, le 15 aout 2016
Pour l’ASVITTO
Le Secrétaire Général
Monsieur ATCHOLI KAO M.
Togosite.com
Togosite.com
Junior Amenunya reçoit des confrères journalistes et analystes pour décrypter l’actualité socio-politique
Togo-Online.co.uk
Par togo-online
Démolition en cours des habitations à Agbalépédogan le long des rails.
Depuis plus de 40 ans, les populations ont érigé des habitations le long des rails. La zone est devenue un bastion des bandits et drogués. Difficiles d’emprunter les voies de la zone la nuit.
L’opération fait beaucoup de sans abri et met en difficultés beaucoup de foyers.
Togo-Online.co.uk
Par Marcelle Apévi
Togo debout !
Il est temps de faire aboutir les aspirations profondes du peuple togolais !
20 août 2006 – 20 août 2016, il y a dix ans, la classe politique togolaise a conclu et signé l’Accord Politique Global (APG) pour faire triompher la démocratie et prendre en compte les préoccupations des Togolaises et des Togolais, après les coups de force et le bain de sang qui ont permis d’imposer Faure Gnassingbé pour succéder à son père défunt.
Depuis lors, le régime RPT/UNIR n’a de cesse de fouler au pied l’APG et tous les engagements pris, en usant de manœuvres dilatoires et antirépublicaines, pendant que la dictature se consolide, que l’injustice s’étend, que les inégalités sociales s’amplifient et que la corruption gagne toutes les sphères de l’administration publique, dans un contexte d’impunité et de violation intempestive des droits et libertés des citoyens.
Depuis dix ans donc, le régime RPT/UNIR bafoue les aspirations profondes du peuple togolais qu’il tente en vain de contraindre à la résignation.
Togolaises, Togolais, c’est le moment plus que jamais de nous indigner de l’imposture ! Le péril est aux portes de chacun de nous et notre salut réside en notre capacité à nous mobiliser massivement pour mettre un terme au régime de dictature qui régente notre pays depuis des décennies. Pour cela, engageons-nous individuellement et collectivement avec détermination dans une action politique commune et résolue.
Voilà pourquoi, les partis politiques membres de CAP 2015, ANC, CDPA, PSR, UDS-TOGO et leurs alliés, invitent l’ensemble des populations de Lomé et de ses environs, à prendre part au grand meeting qu’ils organisent, le samedi 20 août 2016 à partir de 14h00, au stade Oscar Anthony de Béniglato à Lomé pour relacer la lutte de la libération de notre pays.
Fait à Lomé, le 16 août 2016
Pour CAP 2015
La Présidente
Signé
Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON
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Cette semaine, la série l’argent des Africains atterrit à Brazzaville, en République du Congo, à la rencontre d’Émilie, assistante en ressources humaines. Comment dépense-t-elle son argent ? Elle nous dit tout dans ce nouvel épisode.
Nous sommes le 15 août 2016. Dans son ensemble tailleur cousu main aux couleurs de la compagnie aérienne pour laquelle elle travaille, Émilie participe avec ses collègues au défilé de célébration du jour de l’indépendance du Congo. Née il y a 26 ans à Pointe-Noire, la jeune Brazzavilloise a intégré Ecair, compagnie aérienne congolaise en janvier 2015, en tant qu’assistante RH.
Après avoir fait ses études secondaires à Libreville au Gabon, la jeune femme rentre poursuivre ses études à Brazzaville où elle obtient un BTS et une Licence en Management des entreprises.
Si elle a débuté sa carrière en 2012 à la Banque postale du Congo où elle deviendra chargée de clientèle VIP, c’est en 2014 que la jeune femme s’envole avec Ecair vers l’univers des ressources humaines en devenant assistante. « À la Banque postale, je commençais à m’ennuyer, explique-t-elle. J’accomplissais les mêmes tâches tous les jours… ça m’a vite lassée ».
Emilie. © DR
Avec ce poste qui lui rapporte 960 euros par mois, la jeune femme gagne bien sa vie et mène un train de vie confortable dont elle ne se cache pas. Célibataire et sans enfants, elle est installée à Moungali, un quartier cosmopolite brazzavillois. « Pour le loyer, je verse 228 euros chaque mois, une somme qui comprend le prix de l’eau. Par contre, pour l’électricité je dois compter environ 36 euros ».
Les dépenses liées à son alimentation peuvent aller jusqu’à 152 euros pour la jeune femme habituée à prendre certains repas dans des restaurants de la place. Par ailleurs, la coquetterie constitue un pôle de dépense incontournable à ses yeux : la coiffure et l’entretien de sa manucure sont un passage obligé pour la jeune femme qui y consacre près de 61 euros mensuellement. « Mes vêtements, je préfère les acheter lors de mes voyages à l’étranger », confie t-elle enjouée.
Il faut dire qu’Émilie se rend souvent à l’étranger. En quête de découvertes et de nouveaux paysages, cette passionnée de voyages atterrit parfois à Paris, à Moscou, à Johannesburg ou à Dubaï « pour changer d’air », et en profite pour faire son shopping. Pour ces occasions, elle puise parfois dans les 240 euros qu’elle met de côté tous les mois sachant qu’en tant qu’employée dans une compagnie aérienne, elle bénéficie de tarifs préférentiels.
Émilie est également amenée à se déplacer pour son travail : en Éthiopie dans le cadre d’un partenariat et en France, au Gabon, au Sénégal et au Bénin pour faire passer des entretiens d’embauche.
Emilie, lors d’un séjour à Paris en 2015. © DR
« Comme je réalise beaucoup de missions, et qu’il m’arrive de rentrer tard, j’ai pris une femme de ménage que je paie 61 euros chaque mois », explique-t-elle.
Émilie consacre également 61 euros pour son abonnement à un bouquet de chaînes télévisées, puis 46 euros pour le forfait internet de son téléphone mobile. De plus, chaque jour elle sillonne les rues brazzavilloises au volant de sa Toyota ce qui lui coûtent 75 euros en carburant.
Bien que satisfaite par son train de vie, elle désire devenir sa propre patronne. Émilie a en effet pour projet de créer un espace de vente où les bijoux fantaisie côtoieraient les montres et la maroquinerie de luxe.
Jeune Afrique
Il revient dans l’interview à suivre, sur les motivations de son association à s’engager dans une campagne de lutte contre la violence sur les stades de football à l’orée de l’ouverture de la nouvelle saison de D1.
Lire l’interview.
Bojour Eric Kombaté. Dites-nous ce qui explique les causes des violences observées sur les stades pendant les matchs?
Eric Kombaté : Les causes des violences sur les stades sont multiples mais les plus fréquentes sont le fanatisme des supporters, la méconnaissance et le non-respect des règles du jeu du football tant au niveau des joueurs que des arbitres. A celles-ci, l’on peut ajouter les ambitions démesurées des dirigeants, des entraineurs, des joueurs et supporters, l’injustice des arbitres et la frustration. L’état de nos terrains, un mauvais arbitrage ou pire l’incompétence de quelque arbitres, l’ignorance de la charte du Fair-Play, la corruption de toute sorte, les causes ethniques, religieuses et politiques.
Quand on parle de violences sur les terrains, qui sont souvent les cibles de ces actes inciviques ?
Le plus souvent se sont les officiels des matchs (arbitres et arbitres assistants). Parfois, les joueurs sont pris pour cible. De nos jours, la liste des cibles s’élargit. On pense également aux officiels des équipes et aux supporteurs adverses. Quand les supporters perdent patience, c’est difficile de les raisonner. Certains arrachent les sièges du stade et en brûlent quelques-uns. Les quelques portes en grillage des tribunes de l’aire de jeu sont aussi détruites. Parfois ce sont des infrastructures publiques proches du stade de football qui sont la cible de vandales. C’est désolant de constater ces actes de vandalismes où des supporters saccagent tout, des vestiaires et du matériel même sort pour les sanitaires.
Pourquoi avez-vous senti le besoin de s’engager dans une lutte contre les violences sur les stades ?
Nous avons senti le besoin de nous engager dans une telle lutte avec le souci d’accompagner la politique de l’équipe « Nouvel élan » du président Col. Akpovi Guy. Par le passé, il y a eu de nombreux cas de violence sur des terrains. On se rappelle qu’en 2013, les démons de la violence ont fait leur retour sur les stades du Togo. Pour cause, la rencontre qui a opposé Anges de Notsè à Gomido de Kpalimé pour le compte de la 22ème journée du championnat national de football de 1ere division, n’est pas allée à son terme. La tension était vive avant l’entame de la rencontre entre les supporteurs des deux camps.
Une semaine plus tôt, c’était Tchamba qui était le théâtre de violences. La sanction de la Fédération Togolaise de football a été lourde mais n’a pas empêché les violences sur d’autres terrains. Deux autres stades avaient connu le même sort. Il s’agit du stade de Lavié, et celui de Sokodé. La recrudescence des scènes de violences lors des matchs est devenue préoccupante à tel enseigne que le ministre de la Sécurité et son collègue des Sports avait convié les différents acteurs à des échanges pour tenter de mettre fin à cette vague de violence sur les aires de jeu.
C’est pour éviter la répétition de ces évènements malheureux qu’à l’orée du championnat du football D1, nous avons jugé bon de prévenir ces actes inciviques et essayer de créer un environnement favorable à la pratique du football dans notre pays. Aussi jugeons nous que c’est important d’interpeller les premières autorités du pays à accompagner toute initiative allant dans le sens de la lutte contre toute forme de violence sur les stades. Le bureau de la Fédération togolaise de football doit également faire tout son possible pour améliorer l’état de nos terrains de foot ou au mieux, construire des terrains modernes appropriés à la pratique du football, décourager les auteurs de ces violences par des sanctions sévères. Ainsi, nous proposons que le bureau de la FTF encourage les groupes de supporters, les équipes par des récompenses, prix ou décorations.
Quelles sont les garanties que vous voulez donner aux autorités sportives qu’une fois votre projet exécuté, les stades du Togo ne seront plus les théâtres de violences?
Les garanties passent par la sensibilisation de tous les acteurs impliqués dans les sports au Togo. En commençant par les arbitres. A cet effet, notre association pense d’ores et déjà à une remise à niveau sur la notion du fair-play. Egalement les groupes organisés des supporters, les présidents et secrétaires des clubs seront formés sur même la notion et les conséquences des violences sur l’évolution du football togolais. Nous pensons aussi que ce serait bien l’existence des récompenses, des honneurs ou décorations aux meilleurs groupes organisés de supporters, des équipes et de tous ceux qui ont contribué à cette lutte. La sensibilisation quant à elle doit être intensifiée surtout à l’endroit des supporteurs avant, pendant et même après les matchs. C’est possible que nous croyions cette fois-ci à un championnat sans violence sur les terrains !
Propos recueillis par A.Y.
Afreepress
Togosite.com
En effet, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), qui continue de faire le ménage au sein de la justice togolaise, n’a pas épargné le Juge Sronvi, pourtant présenté par certains comme l’un des juges les plus intègres du Togo.
Le communiqué rendant compte de cette décision du CSM indique le concerné est donc déchu de sa qualité de membre du CSM et est remis à la disposition du ministère de la Justice qui décidera de son sort.
Les informations font état de ce que, c’est cette affaire de corruption avec 10 millions de f cfa que lui aurait remis Me Dossou, qui lui a coûté son poste. Or bizarrement, dans cette affaire, il a condamné le client de cet avocat mais a aussi n’a pas restitué la somme d’argent dont il est question. Aussi indique-t-on que la décision du Conseil Supérieur de la Magistrature serait motivée que par des preuves irréfutables brandies par Me Dossou.
T228
Togosite.com
“Je suis très l’aise avec des perles à la hanche. C’est aussi pour +biper+ les hommes”, confie cette jeune coiffeuse âgée de 24 ans, dans un petit sourire provocateur.
Dans la capitale togolaise, l’ancestrale tradition des perles portées autour de la taille – ou “djonou” (en langue mina du sud) -, répandue dans la région du Golfe de Guinée, revient sur le devant de la scène… pour le plus grand plaisir des messieurs.
Ornement de séduction pour les jeunes femmes, le “djonou” était également réputé pour ses vertus spirituelles, garantissant la protection des ancêtres, ou même, dit-on, avait le pouvoir de guérir les douleurs de rein.
Porté dès le plus jeune âge, il aidait à développer la morphologie des jeunes filles et augmenter le volume de leurs hanches, selon la pensée populaire.
Mais au fil des années, cette pratique était tombée en désuétude, au profit d’autres accessoires de beauté plus occidentaux, notamment l’éclaircissement de la peau par des produits cosmétiques ou le maquillage.
Afi, revendeuse de chaussures, est pourtant catégorique: “Ce qui accroche les hommes ces derniers temps, c’est le +djonou+, surtout quand les couleurs des bijoux de perles sont bien choisies”.
Mais s’il était autrefois réservé à la discrétion et au plaisir des époux, à qui les femmes lançaient des messages érotiques grâce à la couleur ou au positionnement des perles, le djonou “made in XXIe siècle”, lui, se voit et s’expose au grand jour. Ce qui n’est pas du goût des plus conservateurs.
Afi, 29 ans, balaie les rétrogrades d’un revers de main: “Je porte souvent mes perles quand je suis à moto”, raconte la jeune femme, assise devant son étalage au grand marché de Hedzranawoé. “Je fais quatre à cinq tours de petites perles de deux couleurs (jaune, noir) autour de la taille, légèrement relevés sur un pantalon, avec une petite chemise. Beaucoup d’hommes m’apprécient”, lâche-t-elle, sûre de son pouvoir et de sa beauté.
– Djonou sur-mesure –
Non loin d’elle, Laetitia, 23 ans, renchérit : “Je ne peux plus sortir sans mettre mes perles autour de la hanche. J’en ai plusieurs sortes et de différentes couleurs. J’utilise souvent celles qui font ressortir ma rondeur quand vais à la piscine”.
Plusieurs gammes de bijoux de perles sont vendues dans les grands marchés de la capitale togolaise et les coûts varient en fonction de la qualité.
La plupart des revendeuses les plus célèbres de ces bijoux de perles sont installées au marché d’Agbadahonou. “C’est une grande fierté pour moi de voir nos jeunes filles revenir à cette ancienne mode”, explique Tanti Abla, l’une d’elles.
“Pour bien séduire, la femme doit concevoir le djonou en fonction de son teint et de sa forme. Les bijoux de perles de taille moyenne et de couleur jaune sont conseillés aux femmes de teint clair. Les femmes de teint noir doivent utiliser des bijoux de couleur blanche ou orange. Les femmes rondes doivent choisir les bijoux de petits grains”, conseille la sexagénaire.
La beauté a son budget: entre 5.000 et 30.000 FCFA (entre 8 et 46 euros environ) en fonction de la taille, de la qualité et de la quantité de bijoux utilisés.
“Des femmes d’une certaine classe déboursent parfois 50.000 FCFA (76 euros), voire 70.000 FCFA (107 euros) pour la confection d’un seul djonou”, précise Tanti Abla.
A Lomé, la plupart des hommes interrogés par l’AFP se réjouissent de cette nouvelle tendance.
“Je trouve ma fiancée encore plus belle chaque fois qu’elle porte le djonou”, avoue Kodjo Badakou, conducteur de taxi-moto. Si elles ne sont plus médicinales, les vraies vertus des perles sont en tout cas restées aphrodisiaques avec les années.
AFP
Togosite.com
Certains acteurs en sont même arrivés à culpabiliser des composantes de l’opposition, tantôt de n’avoir pas accepté d’embarquer dans le fameux gouvernement d’union d’après APG ; tantôt d’avoir refusé de donner quitus à Faure Gnassingbé pour candidater à la présidentielle d’avril 2015 et ainsi le convaincre à donner suite aux réformes.
Pour Liberté, seul Faure Gnassingbé face à cette problématique reste la solution. « Et le scénario mis en œuvre à la commission des lois le 05 août dernier suivi de l’exhortation faite à l’opposition de se référer au HCRRUN n’est qu’une illustration du mépris de l’homme pour ses adversaires de l’opposition et le peuple togolais dont il se moque royalement.
Trafic au Port autonome de Lomé : Une désaffection qui contraste avec les investissements engagés pour son agrandissement.
La santé financière du PAL est-elle au beau fixe ?, se demande Liberté qui fait savoir que ce n’est pas sûr au regard de la note de conjoncture du 1er trimestre 2016.
“Malgré les investissements engagés pour son agrandissement, le PAL peine à attirer les opérateurs économiques qui préfèrent accoster dans des ports voisins. Les mesures antiéconomiques seraient pour beaucoup dans cette chute des recettes”, indique le journal.
Enseignement primaire : SOS ! 900.000 fcfa pour réhabiliter un bâtiment scolaire de l’EPP Tchékpo-Dévé.
LE CORRECTEUR, Bi-Hebdo dans les kiosques, écrit à sa Une/ Déchirures des hanches, courbatures, absences de congés, de déclaration à la caisse, salaire irrégulier : Des Togolais dans l’enfer de Djramédo Koffi à Lomé Container Terminal du Port.
Il est question pour le Correcteur, d’exposer au grand public, les conditions de travail dans certaines sociétés. Le journal cite le cas de la société Lomé Container Terminal (LCT) à travers la sous-traitance de l’entreprise Anciens des Marines (ADM) qui défraie la chronique.
A Adm, les employés disent travailler dans des conditions très mal et réclament les meilleures conditions de vie et de travail.
Selon le journal, « il se rapporte que les employés n’ont pas de repos. Ils ne sont ni déclarés ni assurés. Et le nœud du problème que soulèvent les employés, c’est que le 27 juillet 2016, il leur a été demandé par une note de service de soumettre une autre demande d’embauche parce que, l’ADM mettra fin à ses activités et deviendra Marine Lashing Service (MLS).
Ce qui suscite de grogne au sein des employés. Et le Correcteur de souligner que « la responsabilité de la LCT à travers le code du travail du Togo est bien établie à travers ces articles 79 et 80.
Evasion fiscale à WACEM : Des actionnaires réagissent.
C’est Mme Améganvie Brigitte qui a réagi et apporté des éléments de réponse. Pour elle, WACEM est une société de transformation minière (calcaire en clinker) et à ce titre est éligible à la zone franche.
Et le journal de fait savoir que, en 2010, lorsque les actions avaient été ouvertes, au moins 400 Togolais avaient été consultés, mais finalement ce sont 75 qui ont accepté.
« J’ai connu Ahialey dans les années 90 ; il était au chômage. Il s’est battu pour aller convaincre les Indiens à Téma pour reprendre CIMAO en faillite. Personne n’y croyait. Aujourd’hui, WACEM est devenue ce qu’elle est avec les Indiens », témoigne Brigitte Amégnavi dans les colonnes du Correcteur.
Faute d’un million de Fcfa pour les soins médicaux : L’icône du théâtre togolais Eklu Nattey décède dans l’indifférence.
FORUM DE LA SEMAINE, quotidien privé, écrit à la Une/SNPT/Revendications : Les employés maintiennent la pression ; -Nouvelle grève les 24 et 25 août prochains.
Après la grève de la semaine dernière, les employés de la SNPT sont décidés à reconduire leur mouvement les 24 et 25 août prochains si les responsables ne réagissent pas positivement à leurs revendications, écrit le journal.
Réaménagement de l’axe Aného-Anfoin-Amégran : Frustration chez les populations affectées
Selon le journal, les populations de Vo, des Lacs se disent être d’avis que l’on veuille réaménager la route et l’étendre autant que l’on souhaite mais, il s’avère également important que l’on mette les moyens devant leur permettre de se trouver de nouvelles habitations.
Mode et création : BFS présente ses nouvelles collections le 19 août prochain.
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Telle est la promesse faite par le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre dans une lettre ouverte adressée au chef du gouvernement Komi Sélom Klassou.
Selon le leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), cette affaire d’évasion fiscale prive l’Etat togolais d’importantes recettes budgétaires. Il estime aussi que la présence dans l’actionnariat de WACEM, de plusieurs ministres et personnalités du régime «discrédite» la fonction gouvernementale et le bénéfice par WACEM du statut de zone franche viole la loi.
Le chef de file de l’opposition dit ne pas comprendre qu’« au moment où les administrations fiscales mettent la pression sur les contribuables, notamment les petits contribuables, qui sont harcelés au quotidien pour s’acquitter de leurs impôts et taxes, au risque de voir leurs entreprises ou leurs boutiques fermées, leurs étalages emportés, confisqués, il est inadmissible que du fait de la présence du Chef du gouvernement, de ministres et de hauts fonctionnaires dans leurs actionnariats, des sociétés comme WACEM et tant d’autres aient toute la latitude pour priver l’Etat de sommes colossales en recettes fiscales ».
Jean-Pierre Fabre demande également l’ouverture d’une enquête indépendante sur les opérations off-shore de la société WACEM, un audit institutionnel destiné à clarifier le statut juridique et légal de WACEM au Togo, un audit comptable et fiscal de la société WACEM et un audit de la zone franche permettant une évaluation générale des conditions dans lesquelles le statut de zone franche est effectivement accordé, des modalités de gestion des avantages accordés, du suivi et du contrôle de conformité des entreprises admises en zone franche, de l’organisation et du fonctionnement des structures administratives en charge de ces missions.
Telli K.
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